Du 16 au 19 février, à Oyem, près de 90 jeunes tisserands de la paix de la province du Woleu-Ntem ont bénéficié de la formation offerte par l’UNESCO et à laquelle a pris part la section gabonaise du Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (PAYNCoP Gabon).

Photo de famille avec des participants. © D.R.

 

Dans le cadre du projet  »les Jeunes tisserands de la paix dans les régions transfrontalières du Gabon, Cameroun et Tchad », quatre jours durant, du 16 au 19 février, des représentants de l’UNESCO et de  l’Office des Nations Unies contre les drogues et le crime (ONUDC) ont séjourné dans la capitale provinciale du Woleu-Ntem, Oyem, où ils ont formé 86 jeunes hommes et femmes issus des associations, coopératives et mouvements de jeunesse. Cette formation à laquelle a pris part la section gabonaise du PAYNCoP a permis d’entretenir ces jeunes sur diverses thématiques, les outillant notamment sur les questions d’inclusion sociale, de violences basées sur le genre (VBG), des droits de l’homme, entre autres. L’objectif étant de les déployer par la suite dans leurs communautés respectives afin de sensibiliser et d’accompagner les personnes nécessiteuses à travers des conseils et des orientations. 

© D.R.

«Compte tenu du contexte national, notamment l’organisation des élections, les tisserands de la paix seront également outillés sur des thématiques telles que la culture de la paix en période électorale, la lutte contre les discours de haine et les fake news avant d’être déployés sur le terrain. Ils apporteront leur contribution pour des élections apaisées dans notre pays», a annoncé Jerry Bibang, secrétaire permanent du PAYNCoP, partenaire du projet, avant de poursuivre : «La culture de la paix ne se limitant plus à l’absence de guerre, le fort taux de chômage, la précarité, les difficultés pour se soigner, se former, se loger, se nourrir et bien d’autres constituent des menaces à la paix aujourd’hui. Pour maintenir la paix sociale dans notre pays, il convient de s’attaquer à ces maux. C’est dans cette optique que le projet prévoit le financement des activités génératrices de revenus afin de lutter contre le chômage.»

En effet, à la suite de la dernière session de formation ayant fait suite à celles déjà menées à Minvoul (Haut-Ntem) et à Bitam-Meyo-Kyé (Ntem), d’autres jeunes, des porteurs de projets en entrepreneuriat cette fois, recevront une formation spécialisée en entrepreneuriat social. Ceux-ci devraient bénéficier d’un financement mis à disposition par les Nations Unies pour la création d’activités génératrices de revenus. Le but de cette initiative cadre avec les missions de l’organisation, en termes de lutte contre la précarité et le chômage qui frappe particulièrement les jeunes du Woleu-Ntem, à l’instar des autres jeunes du pays.

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire