Le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) a appelé le 10 mars à Libreville, à célébrer les 53 ans du parti dans «la prudence, précaution, prévoyance et sens de notre responsabilité commune et collective». Selon Eric Dodo Bounguendza, cette décision, motivée par le président du PDG, semble «juste et vital pour le Gabon et ses populations» dans le contexte actuel marqué par la pandémie de Covid-19.

Eric Dodo Bouguendza a affirmé le 10 mars 2021 à Libreville, que la PDG va célébrer son 53 e anniversaire de manière mesurée. © Gabonreview

 

Le 12 mars va marquer l’anniversaire du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). À cette occasion, le secrétaire général de cette formation politique a décliné, le 10 mars à Libreville, les contours de la célébration de cet anniversaire en cette période marquée par la prégnance du Covid-19. «Certes, un anniversaire, pour un parti comme le nôtre est toujours en temps normal : un jour spécial où les retrouvailles sont attendues pour ressentir une joie intense à partager entre nous, une occasion d’être dans la liesse militante, un moment de réjouissance et d’allégresse», a affirmé Dodo Bounguendza.

«Mais en ce temps de Covid-19, avec ses effets et conséquences sanitaires, un anniversaire, fut-il celui de notre grand parti, doit être malheureusement, célébré dans la prudence, précaution, prévoyance et sens de notre responsabilité commune et collective», a-t-il souligné. Selon le secrétaire général du PDG, le choix du président du parti de célébrer ce 53e anniversaire dans la «joie», «simplicité», «sobriété», «mesure», «prévoyance», «vigilance» et «responsabilité» dans le contexte sanitaire actuel est, à l’évidence, «juste et vital pour le Gabon et ses populations».

Adressant ses condoléances aux familles éprouvées par le terrible virus, Eric Dodo Bounguendza a estimé que cet anniversaire doit plutôt servir à «sensibiliser et conscientiser les camarades et les populations sur l’urgence la plus évidente et absolue de se faire vacciner selon les critères arrêtés par le gouvernement, dès l’ouverture de la campagne de vaccination». Cette célébration doit également être marquée par le soutien, sans réserve, de l’«action et stratégie de riposte nationale contre le Covid-19 mise en œuvre par le gouvernement».

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Lavue dit :

    Regardez à quoi il ressemble ce Monsieur. Ca joue les sérieux alors que le fond est vide. De petites gens sans envergure. Il a été éclipsé et presque mis au placard par LACCRUCHE sans crié mot. De véritables profito-situationnistes. Le PDG est un parti-secte qui a trop fait de mal à ce pays. Et des gens comme DODO pensent que cette façon de pratiquer la politique doit perdurer. Pensée unique, corruption endémique, sous-développement chronique, élections truquées, culte de la personne, loges destructrices. Et J’en passe. Je ne pense pas un instant que le peuple Gabonais éduqué et moins éduqué puisse avoir à l’esprit de célébrer une organisation politique du passé comme le PDG.

    Les profito-situationnistes eux continuent leur besogne. Allez-y après tout qui est fou, la pays et la parti sont depuis décapités.

  2. Gayo dit :

    J’ai vu Maki Sall adresser des condoléances aux familles des victimes des émeutes dans son pays et annoncer une aide de l’état pour ces familles. Les Sénégalais on un humain certes avec de grands défauts mais au Gabon on a un animal comme présidents. Ceux l’entourent les députés des animaux de la pire espèce. Leadership de chiens qui croient que des jeunes qui manifestent contre une précarité causé par une gouvernance corrompue et égoïste méritent la mort. C’est pourquoi cet homme sans personnalité, Dodo Bounguendza n’a aucune pensée pour les morts de la revolution des casseroles.

  3. Giap EFFAYONG dit :

    Dodo Bounguendza est un petit,un homme insignifiant et méprisable.C’est grâce à ses accointances ethniques qu’on l’a hissé au poste de secrétaire général du PDG.Cette organisation criminelle qui mériterait d’être démantelée et ses dirigeants liquidés.

  4. jérome dit :

     »célébré dans la prudence, précaution, prévoyance et sens de notre responsabilité commune »

    En réalité il n Y a rien à célébrer si ce n’est 53 ans de gabegie, de détournement de fonds publics, de marasme économique, de recule démocratique de paupérisation du peuple , de conservation du pouvoir par tout les moyens y compris par les armes contre des populations à mains nues.
    vous avez totalement raison Monsieur le SG, une telle célébration invite à la prudence, et à la précaution  »

  5. Jonas dit :

    Il suce quoi comme ça pour avoir ce genre de lèvres ?

  6. Giap EFFAYONG dit :

    Jonas,
    Ce minable personnage a plutôt un penchant pour la lèche,de l’entre jambe des femmes.(si vous voyez ce que je veux dire),Yolande Nyonda est bien placée pour corroborer mon propos.

Poster un commentaire