UOB : Ciel sombre pour Louis Marc Ropivia
Louis Marc Ropivia sera-t-il inquiété dans les prochains jours par la justice ? Le ministre en charge de la Bonne gouvernance vient de saisir le parquet de Libreville pour une enquête sur sa gestion à la tête de l’Université Omar Bongo(UOB) depuis l’année académique 2014-2015 jusqu’à sa démission en février dernier. Cette enquête permettra, selon Francis Nkéa, de faire la lumière sur des soupçons de détournement de deniers publics.
Louis Marx Ropivia, l’ancien recteur de l’Université Omar Bongo (UOB) est dans le collimateur de la justice. Francis Nkéa vient de saisir le procureur près le tribunal de Libreville pour l’ouverture d’une enquête sur les soupçons de corruption, enrichissement illicite et de détournement de deniers publics ayant émaillé sa gestion à la tête de l’UOB, depuis l’année académique 2014-2015 jusqu’à sa démission en février dernier.
L’enquête consistera précisément, selon Francis Nkéa, «à rassembler les preuves de ces infractions, d’en rechercher les auteurs, complices et toute autre personne impliquée pour qu’ils soient traduits en justice pour détournements des deniers publics, corruption et enrichissement illicite», a expliqué le membre du gouvernement. Cette enquête, a-t-il précisé, porterait précisément sur «le paiement des frais d’inscription des étudiants par Airtel money depuis l’année académique 2014-2015 sur la base d’un contrat avec l’opérateur Airtel, des recettes issues des contrats signés avec les opérateurs installés au sein du campus universitaire et la soustraction frauduleuse de quatre bus de marque Toyota».
A ce stade de la procédure, le ministre en charge de la Bonne gouvernance affirme détenir quelques informations à mi-parcours de l’enquête. A en croire Francis Nkéa, «les enquêteurs ont retrouvé entre les mains du recteur et d’autres responsables de l’université, 22 véhicules qu’ils avaient déjà dissimulés et ces véhicules se trouvent désormais entre les mains de la police judicaire, section financière».
De plus, «les enquêteurs ont également retrouvé deux véhicules au domicile du recteur qu’il a laissé entendre qu’il avait l’ambition de les réformer. Cependant, ce dernier net peut oublier que la réforme doit obéir à une procédure, et généralement c’est de la compétence du ministère de l’Economie», a déclaré le membre du gouvernement.
Très motivé dans sa démarche, Francis Nkéa affirme être déterminé à faire la lumière sur la gestion des frais d’inscription des étudiants. Selon lui, les «étudiants paient eux même les frais d’inscription sachant qu’ils sont près de 30 000. Multipliés par les frais de scolarité ils génèrent un montant de plus 1,400 milliard francs CFA». De cette somme, révèle Francis Nkéa, «une enveloppe de 45 0000 000 est versée à la commission à trois opérateurs de téléphonie mobile chargés de récolter les frais de scolarité des étudiants». Par ailleurs, «le recteur s’est attribué la somme de 12 millions de francs CFA de salaire par mois et 70 millions par année de fonds de souveraineté, soit près de 7 milliards de francs CFA depuis l’année 2014-2015», a indiqué Francis Nkéa. Louis Marx Ropivia a été, selon certaines sources, auditionné ainsi que certains de ses anciens collaborateurs pendant plusieurs heures à la Direction générale de recherches (DGR).
4 Commentaires
Je pose juste une question,même si pour vous je suis hors sujet: les Bongo (Omar Bongo, Ali Bongo, Frédéric Bongo, Pascaline Bongo, Patience Dabany, Sylvia Bongo, Nourredine Bongo, etc…) n’ont jamais volés ? Cette famille est-elle SAINTE ? Cette famille est-elle un modèle de famille pour les familles gabonaises ? Éclairée ma lanterne SVP.
Chère Martine,
Le voleur c’est celui qui se fait prendre.
Bjr. Cher Myé
Tous les prisonniers ne sont pas coupables. Amen.
Il ne faut pas oublier Mr Franck Nguema un grand voleur membre du gouvernement moutouki de surcroît. Ce monsieur a détourné les cotisations retraite de ses collaborateurs pendant qu’il dirigeait TV+. Ils ne toucheront pas un sous. Mais dans ce pays la justice n’existe nulle part. Mr Nguema Franck ne sera jamais inquiété. Vive le vol en terres gabonaises. De même, il faut faire un audit de la COPIL, je suis sûr que vous y découvrirez d’énormes malversations. A bon entendeur….. Salut.