Un nouveau souffle pour l’axe Libreville-Ouagadougou

Le ministre gabonais des Affaires étrangères, Emmanuel Issoze Ngondet, est actuellement à Ouagadougou, au Burkina Faso, où il prend part aux travaux de la commission de coopération mixte entre le Burkina Faso et le Gabon.

A l’ouverture des travaux, le ministre gabonais a indiqué que la sincérité de l’amitié qui lie les deux pays doit leur donner le courage de procéder à un état des lieux sans complaisance de la situation actuelle de leur coopération, rappelant que «depuis 1973, date à laquelle un accord  portant création d’une commission  paritaire permanente a été signé entre eux, leurs deux pays n’avaient plus eu l’occasion de se retrouver dans un cadre aussi important pour discuter des relations qui les lient».

Emmanuel Issoze Ngondet a expliqué, par exemple, que les échanges commerciaux entre les deux pays se situent encore à un niveau marginal alors que le potentiel de coopération inexploré demeure immense, notamment dans les domaines de l’enseignement de base, de l’enseignement technique, des enseignements supérieur et de la formation professionnelle.

Son homologue burkinabè, Djibrill Bassolé, a également mentionné les produits et sous produits de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, sans occulter la coopération technique en matière de main d’œuvre et du contrôle de l’immigration, qui gagneraient à être exploré. «Des efforts mériteraient d’être déployés afin de promouvoir les produits nationaux respectifs des deux pays, dans le cadre de ces échanges», a déclaré Emmanuel Issoze Ngondet.

A cet effet, «l’arsenal des instruments juridiques qui structure la  coopération entre Burkinabés et Gabonais mérite d’être réactualisé afin de le rendre plus dynamique et plus diversifié», a poursuivi le ministre gabonais. Les deux parties espèrent des conclusions «à la hauteur des aspirations des peuples gabonais et burkinabés» à l’issue de ces travaux qui s’achèvent ce 6 novembre.