Un contrôle inattendu effectué par le procureur de la Libreville, Sidonie Flore Ouwé, accompagné des officiers de la police judiciaire dans les différents marchés de la capitale, a permis de mettre la main sur une quarantaine de commerçant malhonnête. Cette «descente» repose sur des dispositions du Code de procédure pénale.

Pour s’être amusés à fausser leurs balances afin de grappiller le maximum d’argent sur le dos de leurs clients lors du pesage des aliments, quarante commerçants des différents marchés de la capitale gabonaise, ont été interpellés le 25 février 2012 par le procureur de la Libreville, Sidonie Flore Ouwé et l’équipe officiers de la police judiciaire qui l’accompagnait.

«Conformément aux dispositions du Code de procédure pénale, le procureur de la république est le premier officier de police judicaire, qui peut constater les infractions, rassembler les preuves et renvoyer les indélicats devant les juridictions pour être jugé», a précisé Sidonie Flore Ouwé.

«C’est dans ce contexte que nous nous sommes engagés à aller sur le terrain, suite aux dénonciations qui nous sont faites parce que c’est également un mode de saisine du procureur de la République aux dénonciations criardes par les médias et les individus, de ce qu’il y a des situations dramatiques qui alourdissement même le panier de la ménagère», a-t-elle justifié.

Les quarante indélicats constituants la première moisson de cette opération inopinée, notamment, des Libanais, Chinois, Nigérians, Béninois et Gabonais ont été conduits à la Direction générale de la recherche (DGR) où ils devront répondre de leurs actes.

«L’article 321 du Code pénal précise que, seront punis d’un emprisonnement de sis mois à deux ans, et d’une amende de 24 milles à trois millions de F CFA, ou de l’une de ces deux peines seulement, ceux qui sans motif légitime, seront trouvés détenteurs dans leurs magasins, boutiques, entrepôts, maisons servant au commerce, ateliers ou lieux de fabrication, soit des poids ou mesures faux ou autres appareils inexacts servant au pesage ou au mesurage des marchandises», a rappelé, le procureur de Libreville.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Christelle dit :

    Un adage dit: « il y a 99 jours pour le voleur eu un seul jour pour le proprio », c’est bien fait pour vous. Bon boulot à Madame Sidonie Flore OUWE,mais je constate pour une fois que ces CAMERS ont été épargné, c’est rare,le plus souvent ils sont en tête.

  2. S. Y. L dit :

    Je dirai tout simplement qu’il était temps puisque nous le savions tous mais étions impuissant à cette fraude..

  3. OLAME NDONG dit :

    Il faut poursuivre cette opération qui est salutaire.

  4. herlas dit :

    se sont des pratik kon connè mè on n veux pas parlé!ces gens on pour mission de ruiner les gabonè.bien fait pour eux tout en esperant k ce genre de descente soit pérénisé parck a bo chasser le naturel il revient au galop

  5. patt dit :

    J’étais un peu surpris quand madame Sidonie Flore avait dit ceci que les contrôleurs habilités à effectuer ces contrôles étaient occupés ou submergés je n’ai pas été d’accord avec elle,ils le font mais comme ils sont de connivence avec eux,c’est nous qui payons les pots cassés,c’est vraiment pas normale qu’une procureure de la république aille sur le terrain pour ce genre de contrôle ou elle était au courant de se que j’ai dénoncé plus haut.

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