Tribune libre : Autopsie de la classe politique gabonaise à l’approche de l’élection présidentielle
L’actualité politique actuelle est particulièrement dense avec la tenue de la prochaine élection présidentielle d’août 2016.
Comme en 2009, plusieurs candidats se sont prononcés y compris le Président sortant Ali Bongo Ondimba, qui brigue un second mandat. Mais contrairement à 2009, celui-ci devrait affronter des acteurs différents qui néanmoins, partagent avec lui la scène politique nationale depuis 1990.
Comme les acquis démocratiques obtenus depuis 1990 me permettent aujourd’hui d’exprimer mon point de vue librement et dans le respect du débat contradictoire, je me permets de faire une autopsie de la classe politique gabonaise à quelques mois de l’échéance fatidique de l’élection présidentielle.
Cette autopsie de la classe politique gabonaise sera faite du point de vue d’un Chargé d’Etudes. Dans cette position, je vais poser un diagnostic objectif pour éclairer l’opinion nationale sur les états de services des hommes et femmes politiques les plus en vue, afin que chacun d’entre eux soit jugé selon ses œuvres.
Dans cette tribune, je vous livre le témoignage d’un Chargé d’Etudes qui a passé six (6) ans (2003 à 2009) au Cabinet du ministre de l’Economie et des Finances dans une entité administrative appelée Comité Statistiques.
Cette entité administrative qui a disparu en 2009 du fait de la scission du ministère de l’Economie et des Finances en deux (2) départements (ministère de l’Economie et ministère Budget) avait un rôle central et une vue panoramique sur l’évolution de la situation financière, économique et sociale de notre pays.
En effet, placé sous l’autorité du Conseiller Financier du Ministre de l’Economie et des Finances, le Comité Statistiques avait pour mission de collecter, traiter, analyser et produire l’information économique et financière de l’Etat.
Il avait également pour rôle : le suivi des relations avec les institutions financières internationales dans le cadre des programmes d’ajustement structurel que le Gabon a signé avec le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque mondiale, le suivi des projets structurants, le suivi des réformes structurelles et de gestion des finances publiques.
Ainsi, en raison de mon appartenance au Comité Statistiques et de ma participation à plusieurs commissions techniques dans divers secteurs, j’avais une bonne connaissance des actions menées par les décideurs politico-administratifs sur les 20 dernières années concernant la situation financière, économique et sociale de notre pays.
C’est sur la base de cette expérience professionnelle que je vais donner un avis objectif sur les états de services des acteurs politiques d’envergure nationale ci-après mentionnés :
André Mba Obame
Des acteurs politiques retenus dans cette tribune, André Mba Obame est le seul à ne plus être de ce monde. Paix en son âme. Dans nos us et coutumes, il est indécent de porter un jugement sur un homme post-mortem.
Néanmoins, j’invoque André Mba Obame dans cette tribune, parce qu’il est assurément l’homme politique qui a suscité une véritable fascination au cours de 20 dernières années. Tantôt ange, tantôt démon ; tantôt détesté, tantôt admiré ; tantôt condamné, tantôt pardonné avant d’être même absout et canonisé par ses partisans après sa mort, André Mba Obame a indubitablement marqué son passage.
De 1990 à 2009, André Mba Obame a occupé plusieurs fonctions ministérielles (Agriculture, Droits de l’Homme, Relations avec les Institutions constitutionnelles, Education Nationale, Solidarité Nationale et Affaires Sociales, Intérieur, Sécurité et Immigration).
Au-delà de son activité politique diversement appréciée, André Mba Obame a beaucoup œuvré dans le cadre des reformes structurelles en qualité de ministre des Affaires Sociales. Même si l’idée vient de Bernard Kouchner, ancien ministre français de la Santé qui a convaincu Omar Bongo Ondimba, André Mba Obame s’est investi dans la mise en œuvre effective de la CNAMGS (Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale).
Au plan opérationnel, cette réforme d’envergure qui est aujourd’hui une référence pour notre pays, peut être objectivement mise à l’actif de ce dirigeant politique.
Si son passage au ministère de l’Education Nationale a été marqué par l’échec retentissant du modèle dit « turn over » vite abandonné, il a grandement contribué au ministère de l’Intérieur à la réforme de la Police. La construction des commissariats de proximité, l’amélioration des conditions de travail des policiers et la modernisation des outils et des équipements d’intervention sont à mettre à son crédit.
Malheureusement, le séjour d’André Mba Obame au ministère de l’Intérieur a également été marqué par un abus d’autorité extrême et la restriction des libertés publiques dont certains agents du ministère de l’Economie et des Finances et quelques leaders syndicaux bien connus gardent encore de nombreux stigmates.
Jean Ping
Sur la période 1990-2008, Jean Ping a été successivement : ministre de l’Information et des Télécommunications, ministre des Mines, de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, ministre Délégué aux Finances, ministre de la Planification et ministre d’Etat aux Affaires Etrangères.
Jean Ping a une longue expérience de la diplomatie, c’est peut- être l’un des diplomates gabonais les plus doués de sa génération. Il a beaucoup œuvré pour faire briller la diplomatie gabonaise, notamment avec la réussite unanimement reconnue de sa gestion de la 59e Assemblée générale des Nations Unies et lors de son récent passage à la Présidence de la Commission de l’Union Africaine où il n’a pas démérité.
Le problème avec la diplomatie c’est qu’elle est abstraite et n’a pas d’impact réel sur le quotidien du gabonais lambda.
C’est pourquoi Jean Ping aurait dû s’employer à avoir des meilleurs états de services quand il eût l’occasion d’être à la tête d’autres ministères tels que le ministère des Mines, de l’Energie et des Ressources Hydrauliques ou le ministère de la Planification.
Or, même en consultant mes archives, je ne retrouve aucun projet d’envergure nationale, aucune réforme structurelle ou de gestion de finances publiques à mettre à son actif pendant toutes ces années.
Casimir Oyé Mba
Initialement gouverneur de la BEAC (Banque des États de l’Afrique centrale), Casimir Oyé Mba a été nommé de 1990 à 2009 : Premier Ministre Chef du Gouvernement, ministre des Affaires Etrangères, ministre de la Planification et ministre des Mines, du Pétrole, de l’Energie et des Ressources Hydrauliques.
Sur la période considérée, Casimir Oyé Mba est certainement le meilleur Gouverneur que la BEAC ait connu. Dans tous les cas, c’est ainsi qu’il était perçu à Yaoundé au Cameroun (siège de la BEAC) lorsque j’effectuais dans ce pays en 2003 ma première mission pour y suivre le cours de programmation et politiques financières (PPF) organisé par le FMI et la BEAC.
Je peux témoigner qu’il s’agit d’un homme brillant pour avoir été un des membres de l’expédition gabonaise d’Abuja au Nigeria lorsqu’il briguait la Présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD).
Cette élection qui semblait à portée de main grâce à l’aura du Président Omar Bongo a été un cuisant échec pour le Gabon. Les pays actionnaires, notamment les non-régionaux ayant principalement reproché au candidat Oyé Mba, ministre d’Etat, ministre de la Planification du Gabon, l’insuffisance d’un historique de performance en matière de réformes menées dans son pays.
En effet, malgré un potentiel énorme et des fonctions de très haut niveau qu’il a assuré pendant près de 20 ans, il n’y avait presque rien à présenter à la BAD pour notre candidat en matière de projet ou de reformes ayant impacté la vie de ses compatriotes.
Alors que son collègue Richard Auguste Onouviet aura laissé à la postérité l’immeuble du ministère des Eaux et Forêts ou le barrage hydroélectrique de Grand Poubara, Nzamaligué, le village natal de Casimir Oyé Mba, ministre en charge de l’Energie et des Ressources Hydrauliques n’avait toujours pas d’eau potable jusqu’en 2009.
Notre déception à propos de Casimir Oyé Mba est à la hauteur de l’espoir qu’il avait suscité auprès des gabonais à son arrivée sur la scène politique en 1990.
Raymond Ndong Sima
De 1990 à 2009 Raymond Ndong Sima n’a pas occupé de poste ministériel, mais il a été fortement impliqué dans les réformes structurelles de grande envergure telles que les privatisations des entreprises publiques et parapubliques intervenues sur la période 1997 -2007 dans le cadre des programmes d’ajustement structurel.
Vu du Comité Statistiques, nous avons mal vécu ces privatisations qui ont été presque toutes mal négociées. Malgré la pression du FMI et la situation catastrophique des entreprises, il y avait de l’espace pour mieux faire.
Les plans de redressement des entreprises dirigées par Raymond Ndong Sima ont fini au pire par une liquidation (CFG) et au mieux par une braderie du patrimoine national (Hévégab).
Dans tous les cas, nous n’avions pas gardé de Raymond Ndong Sima l’image d’un grand capitaine d’industrie, comme peuvent l’être aujourd’hui Jean Baptiste Bikalou (PDG Pétro-Gabon), Henri-Claude Oyima (PDG BGFI Holding), ou Serge Ruffin Okana qui a réussi à transformer la Société Nationale des Bois du Gabon (SNBG) d’une simple boite de négoce de grumes en une entreprise industrielle compétitive de la filière bois.
Néanmoins, quand j’ai passé mon stage d’insertion professionnelle à la Direction Générale de l’Economie au sortir de l’Institut d’Economie et des Finances (IEF), Ndong Sima était présenté comme le principal artisan du Modèle de l’Economie Gabonaise (MEGA) qui sert encore aujourd’hui à faire des prévisions de croissance et le cadrage macroéconomique.
C’est certainement tout ce qui peut être mis à son crédit sur le périmètre de l’analyse.
Paulette Missambo
Dans sa longue carrière politique, Paulette Missambo a occupé les fonctions de ministre de l’Education nationale et de la condition féminine où elle a passé huit (8) ans.
A ce poste, notre pays doit à Paulette Missambo la construction des écoles primaires, lycées et collèges modernes sur l’ensemble du territoire national dans le cadre du programme éducation phase 2&3 financé par la Banque africaine de Développement.
Le bémol à cette performance est que ces écoles ont été financées et construites sous la pression du principal syndicat de l’éducation nationale (SENA) dont certains membres ont malheureusement payé le prix fort.
Ce programme éducation est également entaché d’un grand scandale de détournement de fonds attribué à tort ou à raison à Paulette Missambo et qui continue de brouiller son image.
Son passage au ministère des Transports et de l’Aviation Civile a été encore plus dramatique avec le crash de l’avion de Gabon Express dont la douleur est encore vivace dans la mémoire collective.
Pour avoir géré avec un amateurisme indescriptible ce drame, aussi bien en amont dans la délivrance des licences d’exploitation qu’en aval dans la gestion de la catastrophe, la responsabilité de Paulette Missambo, ministre des Transports, première autorité concernée était clairement engagée. Pourtant elle n’a ni démissionné, ni contrainte à quitter ses fonctions au grand dam des familles des victimes.
Guy Nzouba Ndama
Guy Nzouba Ndama a été membre du gouvernement (ministre délégué au Commerce, ministre délégué à l’Habitat, puis ministre de l’Education nationale) entre 1984 et 1990.
Elu député à l’Assemblée nationale en 1990, il devient président de cette institution à l’issue des élections législatives de décembre 1996 à mars 2016.
Qu’a donc fait Guy Nzouba Ndama pour son pays pendant de si longues années passées aux affaires ?
Sur d’autres plans, il a été certainement d’une grande utilité, mais sur le périmètre de l’analyse, Guy Nzouba Ndama n’a malheureusement rien apporté à son pays.
A part la très controversée proposition de loi dite « loi Nzouba », vite rangée dans les placards, en scrutant mes archives, je n’ai trouvé aucune loi, aucun projet, aucune réforme structurelle, administrative ou sociale ayant un impact national et qui soit attribué ou même inspiré par ce dignitaire.
Jean-François Ntoutoume-Emane
De 1990 à 1999 Jean-François Ntoutoume-Emane a occupé plusieurs postes ministériels, puis élevé au rang de Premier Ministre, Chef du Gouvernement de 1999 à 2006 avant d’être Maire de Libreville de 2007 à 2014.
Au cours de cette longue carrière politique et sur le périmètre de l’analyse, Ntoutoume-Emane aura laissé une impression claire-obscure à ses concitoyens.
Alors que son successeur Jean Eyeghé Ndong a obtenu en 2006 du Président Omar Bongo l’augmentation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) et du point d’indice contre l’avis du FMI et du Ministère de l’Economie et des Finances, Jean-François Ntoutoume-Emane aura plutôt brillé par une maitrise exceptionnelle de l’art oratoire que par des actions concrètes au bénéfice de la Nation.
Tout ce qu’il a pu réaliser l’ayant été uniquement « sous la très haute inspiration du Président de la République, Chef de l’État, son Excellence El Hadj Omar Bongo Ondimba« , il est difficile de décrypter et de trouver dans le bilan d’Omar Bongo des actions d’envergure nationale qui soient directement imputables à Jean-François Ntoutoume-Emane.
Alexandre Barro Chambrier
De 1990 à 1994, Barro Chambrier a assumé les fonctions de Conseiller Économique et Financier du Premier Ministre. Durant la période 1994–2002, il a été successivement Administrateur Suppléant, puis Administrateur du Fonds Monétaire International (FMI) à Washington, représentant 24 pays africains.
A ce poste d’Administrateur, Barro Chambrier a laissé une bonne impression au 19th Pennsylvania Avenue, siège du FMI à Washington DC.
Malgré une réputation d’économiste de bonne facture, il n’a pas fait une percée au gouvernement en obtenant un poste ministériel de plein exercice pour imprimer sa marque.
Curieusement Omar Bongo Ondimba a fait de Barro Chambrier un éternel Ministre Délégué (Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie Forestière, des Eaux, de la Pêche, de l’Environnement, chargé de la Protection de la Nature, Ministre Délégué auprès du Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie, des Finances, du Budget et de la Privatisation, Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie Forestière, des Eaux, de la Pêche et de l’Aquaculture, chargé des Eaux et de la Pêche, Ministre Délégué auprès du Ministre du Développement, de la Performance Publique, de la Prospective et de la Statistique).
Ainsi, et à sa décharge les contributions de Barro Chambrier à la réalisation de projets et réformes implémentées dans les différents ministères où il a exercé sont naturellement mises au crédit des ministres titulaires.
C’est pourquoi, malgré un potentiel évident, Barro Chambrier ne présente pas d’états de services significatifs sur la période de l’analyse et qui méritent d’être mentionnées dans cette tribune.
Ali Bongo Ondimba
De 1989 à 1991 Ali Bongo Ondimba a été ministre des Affaires étrangères du gouvernement Oyé Mba. De février 1999 à 2009, il est ministre de la Défense nationale.
Contrairement aux autres leaders politiques qui font l’objet de cette tribune, Ali Bongo dispose d’un avantage comparatif, celui d’être le fils d’Omar Bongo Ondimba. Mais cette donnée qui aurait pu fausser l’analyse comparative est à relativiser.
En effet, comme tout bon patriarche, le Président Omar Bongo avait des enfants naturels, légitimes et spirituels ainsi que des gendres, frères, beaux-frères, amis et connaissances qu’il traitait exactement avec le même égard.
En conséquence, l’avantage comparatif d’Ali Bongo Ondimba est un facteur non significatif pour expliquer ses états de services.
Si l’on ne peut rien retenir de son bref passage au Ministère des Affaires Etrangères, l’opinion publique retient qu’Ali Bongo Ondimba est sans équivoque et sans conteste le meilleur ministre de la Défense nationale que notre pays ait connu depuis 1990.
Cette réussite au Ministère de la Défense nationale ne procède pas d’un miracle ou le fruit du hasard. Du Comité Statistiques, nous en avons suivi l’évolution.
Au commencement, Ali Bongo eut une vision, celle de faire de l’armée gabonaise une « Armée en OR », c’est-à-dire une Armée Opérationnelle et Républicaine.
Pour concrétiser cette vision, il élabora un Plan Stratégique dont il confia la mise en œuvre à des hommes qualifiés et disciplinés.
Ayant hérité d’une armée en déliquescence et démotivée, il créé une Journée de la Défense pour permettre aux soldats de s’approprier son projet, susciter leur adhésion, renforcer le sentiment d’appartenance à l’armée et restaurer leur fierté perdue.
Aussi, Ali Bongo a-t-il réussi à obtenir des résultats probants en matière de réformes structurelles :
Restructuration des forces de défense et acquisition de matériels de combat ;
Modernisation du Génie militaire et dotation en équipements de dernière génération ;
Renouvellement des uniformes de soldats ;
Création du Prytanée militaire ;
Réforme de la Direction Générale de la Santé militaire ;
Mise en place d’un nouveau statut particulier des forces de défense.
En matière des projets :
Construction de l’Hôpital des Instructions des Armées adossé à l’Ecole d’Application de Service de Santé Militaire considéré comme un centre d’excellence de la CEEAC dans les domaines de la médecine d’urgence, la médecine de catastrophes et la médecine tropicale.
Sur le plan social :
Début de construction des nouvelles casernes militaires pour améliorer les conditions de vie des soldats ;
Organisation des manœuvres médico-militaires pour une santé militaire au service des civils, etc.
C’est donc ce modèle de réussite préalablement éprouvé au microcosme de l’armée gabonaise qu’Ali Bongo a reproduit à l’échelle de la Nation dès son accession à la magistrature suprême en 2009.
Contrairement au milieu restreint de l’armée gabonaise, où il pouvait aisément identifier des hommes qualifiés et compter sur la discipline militaire pour mettre en œuvre son programme, il s’est heurté à l’échelle de la Nation au choix des hommes. Il confia en partie cette charge à ses proches, alliés et soutiens politiques et il eut des erreurs de casting.
Malgré ces contraintes et dans l’élan du changement, Ali Bongo rendit une copie quasi-parfaite de son magistère dans la première partie du septennat au cours de laquelle il s’est attelé avec détermination à transformer radicalement les fondements de la société, à changer de modèle économique et social, la pratique de la politique, renouveler l’élite et lancer le Plan Stratégique Gabon Emergent.
De même, il a combattu les inerties, les lourdeurs, les vieilles habitudes, les lobbies de tout bord et supprimer certains privilèges au point de s’aliéner de nombreux roitelets, y compris ceux issus de sa province d’origine.
De 2009 à 2012, la côte de popularité d’Ali Bongo était à son maximum et le Parti Démocratique Gabonais (PDG) en a profité pour rafler les élections locales de 2013.
Comme il fallait s’y attendre dans une telle révolution, la seconde partie du septennat a été plus difficile. Outre la crise pétrolière, Ali Bongo s’est heurté à ce que les spécialistes appellent la résistance au changement.
En effet, A. Hirschman nous apprend que tout changement de culture reste un pari dont les résultats sont toujours incertains. Le changement est source d’inquiétude et de déstabilisation puisqu’il est susceptible de remettre en question les acquis antérieurs même pour les fervents partisans du progrès.
Ainsi, d’après cette théorie, connue sous le nom de la théorie de la mise en péril et appliquée au cas du Gabon, les différents lobbies opposés au changement et qui étaient pris de vitesse dans la première partie du septennat se sont organisés.
Les lobbies externes ayant perdu leurs privilèges ont mis en place des stratagèmes pour bloquer la machine et montrer leur capacité de nuisance pour revenir aux affaires. Les lobbies internes ont formé un blocus autour du Président pour l’isoler et préserver leurs intérêts nouvellement acquis.
Comme le rappelle A. Matheson : « changer réellement un pays est très difficile et exige un suivi de plusieurs années, si l’on entend vraiment bouleverser le statu quo et modifier la culture ».
Alors que certains de ses chalengeurs parcourent le pays et font la promesse irréaliste de bâtir un Gabon juste et prospère à l’abri de la peur et du besoin en un seul mandat, Ali Bongo Ondimba a saisi toute la mesure de la réalité décrite par A. Matheson. C’est pourquoi, il sollicite un second mandat.
Il se présente pour ce mandat en homme différent et expérimenté qui a déjà exercé le pouvoir, qui a appris de ses erreurs et qui connait la force de nuisance du système qu’il a hérité et des lobbies opposés au changement.
Il sait qu’il n’aura plus droit à une période de grâce, on ne lui pardonnera plus les erreurs de casting et il est conscient qu’il n’est plus seul dans l’arène. Il a désormais en face une opposition forte quoique dispersée. Les attentes sont nombreuses, notamment chez les jeunes, qui montrent des signes d’impatience, bien que soutenant largement sa politique.
En 2009, Ali Bongo Ondimba par ses états de services visibles et incontestables, était déjà le plus qualifié pour diriger le Gabon. En 2016, il reste le meilleur atout pour permettre à notre pays de passer à un stade supérieur de son développement, en donnant à tous les citoyens une chance égale d’y participer.
C’est pourquoi, le peuple gabonais, dans sa grande majorité, s’apprête à confier à Ali Bongo Ondimba en août prochain, un second septennat pour réaliser la grande ambition qu’il a pour son pays le Gabon. En toute humilité, il sait qu’il n’y parviendra pas tout seul. Car de toute évidence, « l’union fait la force ». Alors il nous dit : Changeons Ensemble !
Auteur : Léandre E. BOULOUBOU
Diplômé de l’Ecole Nationale d’Administration de
France (ENA), Promotion Aristide Briand (2008) ;
Diplômé de l’Institut d’Economie et des Finances (IEF), Promotion 2003.
Diplômé université Omar Bongo
45 Commentaires
leandre ceux que tu dis est tellement vrai. Mais ajouter que Ali Bongo Ondimba assume un heritage sans le contester et prend ses responsabilités.
il y a des succés d’un grand symbole.
Premiere transformation de bois dans un pays ayant exporté les grumes pendant plus d’un siecle
Premiere transformation du manganese
Plus grande surface agricole planté en afrique des 10 derniers années
Plus haute frequence de route goudronés
Entre 1995 et 2009, 817 km de routes ont été bitumés sur l’ensemble du territoire national, soit en moyenne 55 km de routes bitumées chaque année.
Depuis 2009, 634 km de routes bitumées ont été livrés, soit en moyenne 105 km de routes bitumées chaque année.
Le rythme de bitumage des routes a donc connu une accélération très sensible depuis 2009, avec une cadence des travaux qui a plus que doublé. Depuis 2009, soit en 6 ans, le Gouvernement a réalisé près de 44% du total de routes bitumées depuis 1995.
Actuellement, 771 km de routes sont en cours de bitumage à travers le pays.
Plus grand nombre de lits d’hopitaux construits
Plus hausse augmentation salariale du privé et du publique du Gabon
Plus haut nombre de boursiers
PLus haut nombre de partenariat publique privé
Plus grand croissance de la classe moyenne
C’est la premiere fois de notre histoire que la croissance est decorellé du secteur petrole
et meme pour les logements, certes pas 35000 mais quand meme 13000 en cours de construction sur l’ensemble du territoire nationale par des promoteur etatique 50 fois plus que le rythme des 30 anées precedentes. Sans tenir compte de l’auto construction facilité par les mesures incitatives tel que la liberation du prix du ciment, et des douanes sur les materiaux de construction.
des
La multiplication par 4 de la production energetique nationale( alenakiri, Port gentil et La livraison de poubara), la construction et livraison de la plus grande conduite d’eau ainsi que le plus grand chateau d’eau d’afrique centrale.
Le 4 eme et 5 eme pont le plus long pont d’afrique a Port Gentil
L’aeroport de port gentil
La zone economique speciale de NKOK
Ceux qui manque c’est la patience d’attendre les recoltes de tout ces champs labourés.
Je t’encourage mon frere.
Si nous les soldats on reste sur les fronts comme toi a te battre pour Graine qui expliquera au populations l’oeuvre colossale en cour.
arretons vu que la politique prend le dessus de nouveau, expliquons et revenons au travail. Car ce combat permettra de laisser la place a une nouvelle classe basé sur l’egalité des chances. C’est cela qui permettra d’avoir la bonne personne a la bonne place.
Non mais c’est du tapage! Les projets laissé par Omar et son gouvernement, vous vous les accaparez en les mettant dans le septennat d’Acrombessi-Ali, parce que simplement ils les ont inaugurés! Mais non non, ça ne se passe pas comme ça! Les des projets du gouvernement Eyegue Ndong déjà financé, vous n’avez fait que les finitions. Et même le Stade Omnisports, vous n’arrivez pas à terminer en 7ans. Non mais vous vous trouvez sérieux??? Vos projets c’est la Marina, le sable, les 5000 logements par an, le smig à 150000 qui s’est transformé en salaire minimum total, la PIP un fiasco total… La liste est trop. Non mais vous vous prenez pour qui? Arrêtez de raconter des histoires!
Du Gros n’importe quoi! Autopsie de la classe politique Gabonaise selon Léandre E. BOULOUBOU et lapanthère, Très Drôle! Ainsi Ali le gros émergent est blanc comme neige, aucun défaut, seulement les jaloux. Si c’est de cette manière que les émergents d’Acrombessi et d’Ali commencent leur campagne présidentielle, c’est raté! Les Gabonais connaissent les réalités des états de services d’Ali et son Acrombessi. Désolé pour vous chers messieurs, ce n’est pas vos quelques lignes tronquées qui changeront la réalité de ce que la gabonais vivent aujourd’hui.
Sincèrement, même vous-même?
Juste ridicule et inutile.
Simplement ridicule, tu te moques d’ALI c’est tout
Très cher Félin,
veuillez noter que notre pays le Gabon a connu ses premières transformations de bois sur place dans les années 1920, sous l’action des premiers…missionnaires français, dont le R.P Bichet. Cette industrie florissante a connu son coup d’arrêt suite au Krach de 1929 et la découverte d’autres sources d’énergie par la suite. Il y a d’autres contre-vérités historiques dans votre analyse qui restent à corriger, notamment dans le domaine agricole, également florissant au Gabon dans années 1930 à 1960.
Je suis d’accord avec l’auteur qui a oublié de mentionner toutes les maquettes qui nous ont couté cheres.
Il a aussi oublié la Marina,
Il a oublié de mentionner que le président accorde tellement de l’importance à l’éducation qui l’aura construit 0 (ZERO) salle de classe en 7 ans.
Le président en grand amateur de football a fait construire en 7 ans, 3 stades de Football.
Grâce au président le la Linaf est devenue plus importante que l’éducation nationale.
L’organisation des CAN est devenue le premier poste de dépenses de l’état gabonais.
Il ne faut pas oublier qu’en 7 ans il a représenté le Gabon dans les tribune de toutes les finales de la ligue des champions UEFA.
Le football l’africain ne l’intéressant pas du tout il n’a jamais fait le déplacement pour la ligue des champions de la CAF.
Je n’oublie pas sa haute présence auprès de Dilma Roussef, Poutine, et Zuma pour la coupe du monde.
On peut lui reconnaître même si on le déteste ces nombreuses photos avec les grands de ce monde, Carl Lewis, OBama, la famille royale anglaise, les emirs arabes…
Contesté la positivité du bilan d’Ali Bongo relève de la pure mauvaise foi.
Il a brillamment tué la fête des culture, seul événement culturel du Gabon pour le remplacer par des transsexuelles brésilienne, belle ouverture d’esprit, MERCI M. le PRESIDENT.
Lui qui est fan de musique a fait construire 0 Salle de concert, les artistes gabonais squate ou la cours d’un lycée privé (N’TCHORERE) ou le CCF, BEAU JEU Président. Ces mendiants d’artistes crèveront tous.
Honnêtement le manque de logements, de salle de classe, véhicules de pompiers, les délestages, le manque d’eau dans certains quartiers, les conditions de vie pitoyable des gens des mapanes sont dérisoires devant les matchs de foots: Bresil, Portugal, PSG soyons raisonnables.
Je ne veux pas parler des obsèques qu’il a offert à Medard Accrombessi, Le président est un grand Humaniste, (Rose Rogombé ou Coniquet… n’ont rien fait pour le Gabon c’est pour ça qu’ils n’ont pas eu les mêmes obsèques).
Quand je pense à sa présence au sommet sur la sécurité nucléaire, et ses propositions choque pour continuer de contrôler la non prolifération des armes nucléaires, je suis fier.
Le seul échec d’Ali Bongo c’est la Syrie où il n’a pu rien faire, mais aucune oeuvre humaine n’est parfaite.
Très franchement à part des aigris, je ne vois pas un être humain normal contesté à Ali Bongo son bilan positif.
Quand on voit les nombreuses contre-vérités qui l’entourent, on ne peut- qu’être fier de lui. Sur son site internet la présidence mentionne un doctorat en droit, sur le fichier de thèses on trouve une thèse de géographie sur le transgabonais. Aucune trace de sa thèse de droit, quelle fierté pour nous gabonais.
Qui ne serait pas fier d’avoir un tel président? Quelqu’un qui a le sens du mérite, qui a travaillé toute sa vie même si je ne connais pas son métier.
D’ailleurs avec son doctorat, il a formé de nombreux étudiants de l’UOB et que publications scientifique dans « Nature ».
M. BOULOUBOU quelques pensées pour enrichir votre univers
“Ce qui est surprenant avec les jeunes cons, c’est leur propension à devenir de vieux cons.” Doug Larson
“Il ne faut pas prendre les gens pour des cons, il y a assez de cons qu’on prend pour des gens.” Bedos
“Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.” Audiard,
“Le seul capital qui ne coûte rien et qui rapporte beaucoup, c’est la flatterie.”Véra de Talleyrand-Périgord
A @Milang-missi, après cet éclairage…je dis bravo et bravo pour ce bilan « clair, net, et précis » dixit feu « petit papa » paix à son âme.
bouloubou avait bien commence et rrrrrrrrrr deraillage.Alerte les cons de 2017 sont déjà la.
Milang -Missi Merci pour cette formidable contribution au credit du Chef.
Si on me demandait de parler des personnalités qui ont marqué , rythmé le paysage politique gabonais, je crois que ma liste serait plus exhaustive que celle du compatriote Bouloubou , à cet effet, je l’invite patriotiquement, à revoir sa copie.
Il serait intéressant de s’attarder sur le rôle de la famille Dabany: Kama devenue Patience et son frère Asselé, il y aurait des livres à écrire sur ces personnages qui se sont illustrés par des actes pitoyables.
le passif des personnalités citées existe bien, mais celui d’Ali est plus que chaotique, il a conduit le pays dans les abysses et je regrette que Bouloubou semble ne pas y faire grand cas, bon on peut comprendre, on n’accable pas un leader pour qui vous avez de la considération….
C’est vraiment une plaisanterie,
C’est pathétique votre analyse. C’est plus une analyse partisane que impartial. C’est regrettable nous sommes encore à ce niveau là au 21e siècle!
Du grand n’importe de quoi. Celui qui fait cette autopsie doit être soit très nul soit aveugle. C’est une honte de voir un soi-disant intellectuel avoir une analyse aussi impertinente. Je doute fort bien de vos diplômes. Mais je comprend que vous voulez protéger votre bout de pain. Ali n’a rien fait de son septennat, 5000 logements par ans: 2000 à peine, marina :zéro,SMIG 150000:zéro, restriction des libertés individuelles: Oui,chômage en hausse constante: OUI,Pays dirigé par les étrangers: OUI, pillage de ressources: OUI,Ministre taulard: OUI,<Président SPF: OUI. Donc ce monsieur qui fait une analyse aussi médiocre.
http://www.mays-mouissi.com/2016/04/28/gabon-463-milliards-fcfa-de-can-2017/
E. Bouboulou,édifiant ton parti-pris restitué sans complexe pour confirmer de façon éclatante, malgré ton parcours scolaire et universitaire digne d’intérêt, que « l’exception confirme la règle » et aussi et surtout que « tout a un prix », y compris celui de la « servilité » mesquine.
Entièrement d’accord concernant PING. Il a fait quoi pour son malgré toutes ces années aux affaires? Qu’il nous fasse son petit bilan lui aussi. Qu’il donne on CV en matière de politique nationale.
Cher aîné Léandre E. BOULOUBOU,
« On peut mentir une fois à tout le monde, on peut mentir tout le temps à une personne, mais on ne peut pas mentir tout le temps à tout le monde. »
Un proverbe Punu enseigne que : » Si au début de sa gestuelle tu as du mal à saisir ce qu’essaie de traduire un muet, vers la fin tu finis quand-même par comprendre ce qu’il veut exprimer »
On a TOUT COMPRIS. C’est un ESSAI à 2 balles comme disent les enfants.
Fort heureusement chez nous, le ridicule ne tue pas, on en vit.
Une analyse (et non autopsie) qui manque de crédibilité car pas très honnête intellectuellement. Rien qu’à comparer la longueur du texte consacré au Biaffrais avec ceux des autres (Gabonais).
Quelle sollicité dans l’analyse de M. Bouloubou qui fait de son candidat le champion de la politique et de l’économie. Avec ce qu’Ali à eu comme budget en 3 ans (2010-2013) avec un baril de pétrole à 100 dollars, je ne sais pas de quelles structures de santé vous évoquez : les hôpitaux régionaux sont abandonnés, les universités sont pléthoriques, aucun nouveau bâtiment sorti pour l’ustm, et il parle de son champion…
À croire que c’est ce genre d’administrateur à la memoire tres selective qui gèrent le pays. Je comprends pourquoi nous avons des soucis. Mon seul souhait est de vous voir malade dans votre ville natale. La prise en charge sera totale et c’est sans doute pourquoi Bongo, son épouse, Rawiri, Rogombe et MBA OBAME sont allés mourir à l’unité de soins intensifs de l’hôpital des instructions des armées de son altesse Y’aAli
Nous constatons clairement que vous faites le choix de critiquer pour critiquer. Acceptons tel que votre ligne de communication le dis que a cause d’ali le pays va mal.
Cela voudrais dire que le pays allais trés bien avant Ali?
Que la Baie des cochons, Kingulé c’est la faute d’ali.
Que le chomage des jeunes c’est la faute d’Ali.
Donc les problemes du Gabon on commencé en 2009?
Je pense plus que vous etes juste de mauvaise foi.
Parce que vos amis, ont contribué a mettre le pays dans une situation difficile, et se blanchisse par une eau sainte de l’opposition.
On ne ment pas a l’oeil qui voit tout ceux que j’ai cité est la et visible.
Qu’est ce que Eyeghe Ndong a financé?
Bilan Eyeghe = la SEEG vendu aux multinationales
oui la privatisation de nos joyaux nationaux
je suis d’accord le pays allait mal avant 2009, mais après 2009 c’est la catastrophe. Le père nous a mis au sol et le fils au sous-sol. voici la réalité.
Je suis aussi d’accord que Eyeghe Ndong, Ping, Nzouba etc… ont tous participé à la misère de ce pays pour certains avant 2009 et pour d’autres ils ont continué c’est le cas Nzouba et de ton champion. tu as encore plus de mauvaise foi que les autres.
A E.BOULOUBOU je dis tout simple: Savoir, c’est ne pas savoir, et comprendre que jamais le savoir ne peut résoudre nos problèmes humains, c’est l’intelligence.
Le mec a même le courage de préciser à la fin de son article son parcours universitaire, comme disait quelqu’un dans son commentaire <<au Gabon nous avons trouvé le vaccin contre la honte
Je vais résumé mon propos en une seule phrase entendu sur youtube de la bouche d’un éditorialiste » avec Ali , les mapanes se sont dégradés »
IL est important que chaque Gabonais face un choix. Mais cela ne doit ce faire tout en respectant le principe de la Démocratie . chère M . Ali BONGO S’est votre choix , meme dans la médiocrité s’est votre choix , Mais gabonais n’ont pas encore fait leur choix le choix de l’avenir . Car en 2009 la FRANCE nous condamné pour 7 ans est ce que le peuple gabonais est près a revive encore un autre septennat de malheur ou Ali aurais compris les Pleures des GABONAIS ?
Léandre, Cher Camarade, cher Cadet,
Il ne t’aura pas échappé que cette tribune appellerait inévitablement une réponse.
A très bientôt.
Sincérement ,losqu’on a rien à dire on se tait. car voyez vous? Nous, la réalité nous la vivons, le GABON est devenu trés dure pour y vivre au plan sanitaire comme au plan nutritionnel. c’est vrai que la chose qui fache aujourd’hui mon GABON c’est la présence d’ACROMBESSI au sommet de la présidence.
Question projet il a fait, ne soyont pas ingrat, meme si ce sont des projets laisser par le feu président, il leur a mener à terme quand même. moi personnellement je le plein du fait qu’il a privilégie ACROMBESSI que NOUS( le peuple Gabonais).Prions que le perdant accepte sa defaite sans faire des problèmes.
que Dieu bénisse le GABON et tous ces habitants.
Mais de qui se monque t-on avez vous aussi été corrompu comme les députés? pour écrir ce genre d’article? Les Gabonais vivent dans une précarité sans précédent pour avoir organiser toutes les courses du monde avec l’argent du contribuable; motos, bateaux,carnaval sans compter les elephants blancs, la liste est longue. trop c’est trop on n’en veut plus. Bye bye Ali et ta légion de pilleurs le Gabon c’est pas un royaume le père adoptif a fait 40 ans, l’enfant adopté à fait 7 ans et il en veut encore et les autres??? et les autres???
On t’as au moins bien payer,sinon je te conseille d’arrêter de prendre les gabonais pour des idiots !
Vraiment désolant de lire de telles inepties
@la panthère; Ali tout autant que ceux qui sont contre lui ont pillé le Gabon et ça nul ne l’ignore. Sauf que, tant que le système P-DG BONGO restera, votre « égalité des chances » sera toujours reléguée MINUTIEUSEMENT PAR VOS SOINS a l’état de chimère. Changeons de système politico-économique et social, qui n’a porté aucun fruit depuis plus de 40 ans d’existence.
Je suis passé.
Mon frere, as tu deja vu accrombessi? La tu deja rencontre? L’accrombessi dont tu parles n’existe pas. C’est une creation de la classe politique. Moi je me pose souvent la question de la credibilite de celui qui a acces a lui et qui viens me parler de lui. Finalement si ce n’etais pas la frustration de ceux qui avait une maniere de faire les choses avant Ali, et qui trouve obstacle a la leur habitudes. Finalement si Maixent n’etait que la voit par laquelle le numero 9 disais non.
L’intellectuel gabonais Leandre Bouloubou vient ici de placer un miroir devant chaque homme politique gabonais. Les gens pourront ensuite l’interpréter différemment. Je tiens à rappeler que son CV est au bad de l’article et qu’il ne s’agit pas ici d’une caisse de raisonnable du pouvoir. Il est sans complaisance avec tout le monde et son analyse s’appuie sur des éléments en sa possession et difficilement contestables puisqu’ils existent. La conclusion à laquelle il aboutit sera certainement partagée par une majorité comme la minorité pourra la contestée.
Dans tes rêves!!!! Tu n’imagine pas à quel point les 70% des gabonais qui ont voté contre Ali en 2009 et la moitié 30% qui ont voté pour lui le déteste lui et son …Acrombessi.
Une analyse complètement fausse, et en plus il se dit intellectuel. Sans blague! Une histoire à dormir debout.
ce qui manque au penseur de ce texte ce sont les R dans son nom qui devraient prendre la place du B et du L et ma foi garder certains B et peut être aussi le rallonger un peu comme son kilométrique texte;
On a aura par ce changement de lettres retrouver son véritable nom j’ai cité BOUROUBOUROU
Juste quelques interrogations à Léandre E BOULOUBOU et Lapanthère; combien de temps dure le tubercule, le taro ou la banane dans le sol pour être comestible? Où en sommes nous avec la transformation de l’île Mandji en « petit DUBAI » d’Afrique? Quelles ont été les retombées de la croissance économique de 2010 à 2014 de l’ordre de 5 à 6%, et à frôler les deux chiffres dans le secteur hors pétrole dans la même période, pour les populations de: MVADI à MEKAMBO, POPA à K/MOUTOU, MOUKOUAGNA à MALINGA, ABOUMI dans le HAUT-OGOOUE, LASSIO-SEBE antiquaire à MULUNDU et à cheval entre l’ogooué-lolo et le haut-ogooué, BOLOSSOVILLE à MINVOUL, BOUDJI ou IBOUNDJI à COCOBEACH, MONGO dans la NYANGA? pour ne citer que ça en 7 ans de magistère. Paradoxalement, les jets et falcon privés, l’hotel DI BORGIO, La Résidence de l’ancien Président KENNEDY, le parc automobile de la pésidence a explosé de la présence des derniers cris; soyez honnête d’accoler ça à la politique et aux actions positives pour les populations Gabonaises de votre champion.
Patriotiquement.
IL est important que chaque Gabonais face un choix. Mais cela ne doit ce faire tout en respectant le principe de la Démocratie . chère M . Ali BONGO S’est votre choix , même dans la médiocrité s’est votre choix , Mais les gabonais n’ont pas encore fait leur choix, le choix de l’avenir . Car en 2009 la FRANCE nous condamné pour 7 ans? Est ce que le peuple gabonais est près a revive un autre septennat de malheur ou Ali aurais compris les Pleures des GABONAIS ? Mais nous qui avons voter pour lui malgré sa défaite en 2009, est ce que nous serions encore motivé a le voté ? ALI Comprend , qu’il a peu être tout les avantages d’être encore le prochain président . Mais est ce qui est près .
Chaque fois que j’ai l’impression que l’on a touché le fond,il s’en trouve toujours quelqu’un pour creuser encore et encore…
J’en suis encore à me demander si l’auteur de cette analyse ne nous faisait pas une grosse blague.
Encore et encore de la Progande pour le BOA, quémandez vos postes tranquillement. Bande de MaChins. Ton analyse n’est fait pour discréditer les opposants. Elle est nullement constructive même pour le BOA. Toutes les sociétés pétrolières sont entrain de quitter le Gabon, pour toi c’est ca le bilan du BOA?. Vous parlez de l’armée il a réforme l’armée pour son but personnel pas pour le Gabon.
J’ai pris le temps de lire jusqu’au bout l’autopsie faite par notre compatriote. A la fin, une question : tout ça pour ça ? Vous auriez gagné à nous parler en détail des ratés et du pourquoi des ratés. Des budgets faramineux débloqués chaque année vont où lorsque l’on voit la misère dans laquelle la population se meut. Pourtant vous avez bien commencé pour les autres gabonais cités, en mettant l’actif et le passif. Mais apres, vous ouvrez le boulevard à l’hôte du bord de mer. Tout est super bien. On se croirait dans un rêve. Pourquoi n’abordez vous pas la question qui tue, à savoir l’article 10 de la constitution ? Cela aussi est primordial pour que les gabonais choisissent, car voyez vous notre loi fondamentale doit être au dessus de tout. Vous avez fait un badigeonnage parfait, mais cela reste un badigeonnage. Vous êtes un intellectuel, n’insultez ni ne dévoyez votre intelligence. Allez y franchement, pour votre pays et pour vous-même.
Démocratie=Liberté de penser=Liberté d’écrire et de dire, mais surtout Liberté de choisir!
S’il y a une chose sur ce post, qui me ravi, c’est que tout ce qui est dit sur les autres personnalités citées, ne souffre d’aucune contestation, hormis quand il s’agit d’Ali Bongo, dont le magistère ne remonte juste qu’à 2009. Avant il y avait bien un Gabon. Était-il meilleur que celui d’aujourd’hui??Cette interrogation devrait être un postulat de départ à tout débat, lié à la présidence actuel de notre pays.
Oui Mr Bouloubou, l’honnêteté intellectuelle, au regard de vos états de service, vous commande un peu d’objectivité et moins d’inclination, car loin de tomber dans la critique stérile et des conclusions hâtives, il ne faudrait occulter certains ratés de ce premier mandat car ils sont évident, notamment sur la question du logement, des voiries urbaines et de la fameuse marina.
Toutefois, n’en déplaise à certains, que les gabonais aient la bonne foi de reconnaître, qu’en 7 ans les lignes ont sérieusement bougé dans notre pays, et c’est fait fort notable.
Du grand n’importe quoi. La SNBG est une réussite… allez voir ce qu’il s’y passe. Les usines sont à l’arrêt, les salaires sont payés avec 2 ou 3 semaines de retard, les embauches anarchiques. Le négoce des grumes continue(demandez aux travailleurs de nuit)… Arrêtez d’endormir le peuple avec vos fadaises.
Ce rappel est nécessaire. Comme je l’ai écrit sur un autre site. Nos pseudo opposants ce sont des gabonais qui n’ont jamais aimé le Gabon encore moins leurs propres compatriotes. Quand on les jouer les chevaliers blancs,on a bien envie de mourir de rire.
Pour enfoncer le clou, je parlerai tout simplement des intellectuels gabonais à savoir tous les docteurs gabonais qui traînaient en France, sont rentrés au bercail. La plupart des les universités gabonaises avec des grosses primes de rappel. En ce qui concerne leur salaire même chose.
Tous ces concurrents sillonnent actuellement le Gabon sans problème, les routes qu’ils empruntent étaient elles bonnes auparavant ?
On peut citer encore des exemples et encore des exemples. Le pont de Mayumba dont la construction avait été actée à la fin des années 50, malgré le nombre de ministres passé au ministère concerné, a t-on vu ce pont malgré les milliards de francs qui coulaient à flot à cette époque ? Il a fallu 50 ans après qu’il soit réalisé.
Je ne fais pas de la politique. J’essaie d’être réaliste. La seule chose que je reproche à ce mec d’Ali, c’est le fait qu’il puisse avoir des étrangers comme hommes de main. Il n’est pas interdit de travailler avec des étrangers mais il y des postes qu’ils ne doivent jamais occupés. C’est un principe simple. Je vous rappelle, Ali n’est pas le premier à avoir travailler avec des étrangers, même nos pseudo opposants, l’ont fait lorsqu’ils étaient aux affaires. Mais rassurez vous,Ali n’est pas blanc,il Ya beaucoup des choses à lui reprocher et des comptes à rendre au peuple gabonais.
Ce que je peux lui reconnaître, c’est de faire bouger les lignes. Je préfère voter Ali que de voter Nzouba, Ndemezo et autres vendeurs d’illusions proclamés.
Le réalisme et l’idéaliste se sont rencontrés au bout de ton questionnement. Le Gabon de tes rêves n’est malheureusement pas ambitieux et souffre de la limite que tu veux imposer à la république. Comme toi, je pense que cette technologie qui nous permet de communiquer et de construire légitimement nos rêves, montre aussi qu’il y a beaucoup de confusion sur ce que devrait être la RÉPUBLIQUE, LES INSTITUTIONS, LA POLITIQUE dans sa notion polysimique (Politikos, Politeia, Politiké), nous vivons dans la confusion totale. Si le Gabonais ne comprend pas que l’homme moderne vibre de connaissance, il ne peut alors construire le raisonnement sur la base des connaissances nécessaires et utilisables dans tous les plans de son cosmos, il régresse la pensée. Le Gabon dépense beaucoup pour asseoir la connaissance dans les esprits de ses enfants. Ceux-ci préfèrent etre des rêveurs d’illusions proclamés.
les poissons d’avril se font habituellement le 1er mais là je suis surpris d’en manger un aussi gros le 29 du mois…venant de la Rédaction de ce media
@ BOULOUBOU
Je partage avec respect ce que tu as écrit et ce pour plusieurs raisons. En général, il n’est pas aisé de prendre une feuille blanche et de la noircir en essayant d’y imposer un raisonnement cohérent. En revanche, et c’est connu, il est toujours facile de venir critiquer et de remettre tout ou partie en question,mais c’est aussi le but de l’exercice, qui devient désormais notre sport favori sur les réseaux sociaux.
Par contre, si je devais résumer ton article et certains commentaires que j’ai pu lire, je peux comprendre que les gens acceptent toute ton analyse sur les hommes politiques, en dehors des performances d’Ali BONGO.
Alors pour ramener l’ordre dans les rangs, on dira, à la lecture et des commentaires, que ce n’est pas tant le bilan d’Ali BONGO comme ministre de la Défense qui est remis en cause mais plutôt celui depuis 2009. Ceci serait donc à mon sens, à considérer comme une avancée significative puisque cela vient enfin justifier sa place de challenger en 2009.
Aujourdhui, nous pouvons donc être satisfait de voir que l’on a enfin avancé dans nos raisonnements grâce à ton article.
Maintenant pour ce qui est du bilan depuis 2009, il est clair que chacun verra midi à sa porte en fonction de ses attentes légitimes ou de celles de son camp politique. Qui serait fou de tresser des lauriers à un concurrent avant une élection aussi capitale que la présidentielle à venir?
Une autre chose m’intéresse dans ton article, car j’ai vu que personne ne l’a renié et c’est la nécessaire transformation radicale de la société et le changement de mentalité, car quelque soit le camp politique qui arrivera au pouvoir, ces changements sont plus que nécessaires.
Finalement, je trouve que les réactions des uns et des autres sont compréhensibles et que le temps viendra dans quelques mois d’expliquer en profondeur les différents choix faits pendant ce septennat.
Personne n’oserait dire ici que rien n’a été fait, car sinon comment comprendre qu’il puisse avoir des critiques? Toutefois, après l’avoir dit,la question suivante est de savoir si ce qui a été fait est au goût de tout le monde?
N’oublions pas que tout choix sera toujours caution à interprétations et à jugements et les hommes politiques le savent mieux que quiconque.
Enfin, je pense, sans risque de me tromper, que cela va être une belle empoignade cette élection présidentielle. Et pour finir, je rappelle à tous qu’autant il est facile de critiquer ce qui est fait, mais autant, il devient impérieux de savoir ce que les challengers d’Ali BONGO veulent faire du GABON? Pour résumer à quand les projets politiques des camps opposés pour que nous puissions continuer ce beau débat intellectuel?
Je tiens à féliciter l’auteur à la fois pour la simplicité et la pertinence de cette analyse faite à travers le prisme de son expérience et de son vécu professionnel déjà riche nonobstant son jeune âge. Le nombre et la virulence des réactions, excepté quelques unes, montrent que cette réflexion ne laisse personne indifférent. Tant mieux. Quoiqu’il en soit, vous contribuez à élever le débat. Vos contradicteurs savent désormais quoi faire.
Je dirai pour ma part, qu’il y a un brin de vérité dans cette analyse que l’auteur a confondu en autopsie. Il était lucide quand il s’agissait des autres, mais moins quand il s’agissait de son Dieu suivez mon regard. Parler des acteurs politiques actuel sans parler de MAGANGA MOUSSAVOU ou de IWANGOU était une autre erreur.Son analyse n’est fixé seulement sur ceux qui sont sortis du PDG. Est-ce les seuls opposant pourquoi parler d’AMO et pas de MAMBOUNDOU tous cela cache beaucoup de choses.