Après quelques jours de flottement à la suite de l’annonce par le président de la levée de toutes les mesures anti-Covid, Jean Robert Menié, président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg), a assuré mercredi 16 mars qu’il veillera au retour aux anciens tarifs des taxis.

Après leur augmentation du fait de la pandémie de Covid-19, les tarifs initiaux des trajets en taxi devraient bientôt être appliqués au Gabon. © Gabonreview

 

Sa première réaction peu après l’annonce par Ali Bongo de la levée de la totalité des mesures édictées par le gouvernement deux ans plus tôt pour freiner la propagation du Covid-19 n’avait pas beaucoup plu. Alors que la mesure liée à la réduction du nombre de passagers à bord des véhicules de transport en commun avait officiellement été levée, Jean Robert Menié conditionnait en effet le retour aux tarifs initiaux des trajets à la communication du ministère des Transports. Le président du Syltteg a reconsidéré sa position ce mercredi.

«La première mesure gouvernementale concernait la réduction du nombre de places à bord des taxis, la deuxième concernait quant à elle la réduction du temps de travail par l’instauration d’un couvre-feu. Ces deux mesures étant clairement levées, il va donc falloir qu’on revienne au nombre de places initial. De manière mécanique, les augmentations des tarifs qui avaient été décidées tombent d’elles-mêmes, et nous allons y veiller», a-t-il déclaré chez nos confrères de la télévision publique Gabon 1ère

Les transporteurs et le syndicaliste ne manquent pas néanmoins de rappeler les raisons ayant conduit à l’adoption des nouveaux tarifs, dont certains ont été multipliés par 2 voire 3 par endroit. «Ces mesures fortement contraignantes avaient fortement réduit nos recettes quotidiennes d’une part, et l’installation des checkpoints pratiquement tous les deux kilomètres avaient considérablement réduit nos rotations, d’autre part», se défend Jean Robert Menié qui regrette que les contrôles et les rackets qui vont avec se poursuivent de plus belle. Le retour à la normale pourrait nécessiter une énième rencontre entre les syndicats des transporteurs terrestres et la tutelle.

 

 
GR
 

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