Le Congrès des citoyens libres et ses alliés, tous engagés dans la préservation de l’État de droit, sont convoqués par la Cour constitutionnelle de la Transition qui souhaite les entendre le 11 septembre prochain au sujet de leur recours introduit récemment visant à invalider la nomination du général Brice Clotaire Oligui Nguema en tant que président de la Transition et invoquant des violations des articles 35 et 38 de la Charte de la Transition.

Les contestataires de la désignation du général Brice Clotaire Oligui Nguema comme
président de la Transition seront entendus le 11 septembre prochain. © D.R.

 

La question de la légitimité de la désignation du général Oligui Nguema entre ainsi dans une nouvelle phase. Le Congrès des citoyens libres, accompagné d’organisations citoyennes telles que Osons pour l’Afrique et Morena, a été officiellement convoqué pour une audition. Cette dernière se tiendra le 11 septembre 2024 devant la Cour constitutionnelle de la Transition.

Cette convocation s’inscrit dans le cadre de l’instruction du recours introduit le 21 août 2024 par Daniel Mengara, Alice Adibet, Henri Omva, Alain Wilfrid Boucka, Marc Ulrich Malekou Ma Malekou et Thierry Ondo Assoumou. Ces derniers réclament l’invalidation de la désignation du général Oligui Nguema, arguant que sa nomination constitue une violation des articles 35 et 38 de la Charte de la Transition. «La Charte est un document fondamental, toute violation de ses dispositions constituerait un dangereux précédent pour notre démocratie», ont-ils déclaré.

Le recours est basé sur le respect strict des textes constitutionnels et de la Charte de la Transition, que le Congrès et ses alliés considèrent comme le fondement de la légitimité des autorités actuelles. «Nous rappelons que l’État de droit repose sur une adhésion rigoureuse aux normes constitutionnelles», ont-ils affirmé dans un communiqué.

Pour le Congrès, les articles 35 et 38 de la Charte, qui encadrent les critères de désignation du président de la Transition, ne doivent en aucun cas être ignorés. «Toute entorse à ces dispositions menace l’intégrité du processus de transition», préviennent les contestataires de Brice Clotaire Oligui Nguema, soulignant que la transparence et la justice doivent guider cette période cruciale.

Le Congrès appelle ainsi les autorités actuelles à «exercer leurs fonctions dans le strict respect des normes constitutionnelles». Les citoyens sont quant à eux exhortés à rester vigilants face aux tentatives d’affaiblir la démocratie naissante et à soutenir les initiatives visant à renforcer l’État de droit. Avec cette convocation, la Cour constitutionnelle ouvre la voie à un débat judiciaire majeur, posant la question de la légitimité constitutionnelle dans le contexte actuel.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Cyr tiburce MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Ah ça le boss de la CC va devoir lire le Droit rien que le Droit. l’audience est elle ouverte au public? Amen.

    • Gayo dit :

      De la pure distraction. Légalisme dogmatique ou réalistes. Un coup d’etat est un acte illégal mais qui peut être légitime. Cette légalité illégitime que vous demandez sous un régime d’exception est absurde. C’est la charte du CTRI, ils veulent que le CTRI fasse un autre coup d’état contre eux-mêmes, parce que ce qu’il demande de faire au nom de la légalité n’a aucun sens sous la transition.

      • Alum Ndong Minko dit :

        Très bien dit…c’est de la pure distraction..ils auroont la réponse qu’ils souhaitent..Mengara est un adepte du spectacle après il va repartir aux USA comme en 2009 lorsqu’il prétendait qu’il allait etre candidat sans argent pour faire campagne. c’est une blague ces gens la. on parle bien de coup d ‘état ou veulent trouver la légalité dedans?

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