Transgabonais : la reprise pour fin janvier ?
Au regard de la cadence actuelle des travaux de rétablissement des 900 mètres de voie ferrée endommagés par l’éboulement du 24 décembre dernier, optimiste, le gouvernement prévoit la reprise du trafic ferroviaire pour la fin de ce mois de janvier.
Alors que les effets de la suspension du trafic ferroviaire se font de plus en plus ressentir dans les provinces impactées, au gouvernement, on semble convaincu que la situation ne durera pas plus d’un mois. Optimiste, Brice Constant Paillat assure que le délai fixé à la fin de ce mois de janvier pour le rétablissement des 900 mètres de voie endommagés par l’éboulement du 24 décembre dernier sera tenu.
«Je note avec satisfaction que les travaux avancent à une cadence normale, notamment celle que nous avons souhaitée lorsque nous avons donné des indications précises à la fois à Setrag et aux opérateurs économiques mobilisés à cet effet. Nous avons interrogé tous les acteurs concernés, ils sont à l’unanimité optimistes. Il est donc fort probable que les délais qui avaient été indiqués, donc ceux de la fin de ce mois de janvier, soient tenus», a déclaré le ministre des Transports qui s’est rendu sur le terrain cette semaine.
Impliqué dans les travaux, le Groupe Eramet partage le même optimisme. Kleber Silva, directeur général adjoint du Groupe, assure également que «les travaux progressent très bien». À ce jour, la fissure aurait été stabilisée, ce qui permettra la pose de nouveaux rails sur le nouveau tracé du chemin de fer dans les prochaines semaines.
3 Commentaires
Bonsoir Mr/Mme, arrêtez avec le train pour une fois arrangé la route économique, même notre seigneur vous le dite par des faits naturels .
Je suis un étudiant de l’ustm (universitaire des sciences et des techniques de Masuku) ,à cause de setrag le marché devient trop coûteux, me petit carton de aile est déjà à 15000 mille francs. ON EN peut plus ,avec la route économique les prix vont revenir à la baisse, merci bonne soirée encore.
Malheureusement ce glissement de terrain qui c’est produit, une fois réparer peut toujours se reproduire ailleurs. il y a trop de similitude topographique sur son tracée.
Une grande partie de la voie ferrée passe entre la rive de l’Ogooué et la proximité de la base des collines de terre meuble qui la surplombe verticalement. Elles n’attendent que le bon moment pour glisser. je ne parle pas pour rien dire, j’ai fait plusieurs fois le trajet FCV-LBV aller retour en tant que convoyeur sur les wagons du train marchandises. Les machines du train minéralier qu’on entend la nuit dans la forêt une demi-heure avant qu’ils arrivent avec tous les wagons chargés de manganèse sont beaucoup responsables. (( enfin pour moi quoi ))