La Banque mondiale a procédé, le 28 décembre dernier, à la signature d’un accord de prêt d’un montant de 68,5 millions de dollars, soit plus de 40 milliards de francs CFA, avec l’État gabonais pour la mise en œuvre du projet «Digital Gabon», à travers ses cinq composantes.

Le Gabon obtient un prêt de 68,5 millions de dollars de la Banque mondial pour son Projet «Digital Gabon». © D.R.

 

Approuvé par le Conseil d’administration de la Banque mondiale, l’accord de prêt d’un montant de plus de 40 milliards de francs CFA pour la réalisation du projet Digital Gabon a récemment été signé par le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi, et le directeur pays de la Banque mondiale pour le Gabon, Cheick Kante.

«La transformation numérique est au centre de la transformation économique et sociale du pays au cours de la dernière décennie», a déclaré Cheick Kante, directeur pays de la Banque mondiale pour le Gabon, relayé par Devdiscourse. « Ceci est essentiel pour promouvoir des opportunités pour tous les citoyens et résidents gabonais. Cela profitera aux particuliers et aux entreprises en améliorant l’abordabilité, la disponibilité et la qualité de la prestation de services publics ».

Prévu s’achever, le 30 juin 2026, le projet «Digital Gabon» comprend cinq composantes et a pour objectif : la création d’un environnement propice à l’accélération de la transformation numérique ; la modernisation des systèmes d’identité juridique (ID), visant à établir des systèmes d’identification juridique modernes, robustes et numérisés pour fournir à toutes les personnes au Gabon des informations d’identification légales uniques et inclusives qui protègent les données personnelles et facilitent l’accès aux services ; la transformation numérique de l’administration publique et de certains services afin d’améliorer leur efficacité à l’aide de solutions numériques dans le cadre d’une approche centrée sur l’utilisateur.

Il favorisera également l’engagement des citoyens à travers le soutien à la mise en œuvre, ainsi que le suivi et l’évaluation (S et E), et soutiendra la création d’une unité de mise en œuvre du projet (PIU) pour assurer la coordination globale du projet et le soutien à la mise en œuvre. La cinquième composante, relative à l’intervention d’urgence contingente, puisera dans les ressources de prêt non engagées au titre du projet auprès d’autres composantes du projet pour couvrir l’intervention d’urgence.

 

 
GR
 

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