Le Syndicat national des enseignants et personnels de la formation professionnelle (Synepfop) a rejoint, le week-end écoulé, la Confédération syndicale de l’administration publique (Cosynap).

Les présidents de la Cosynap (à gauche) et du Synepfop. © Gabonreview

Les présidents de la Cosynap (à gauche) et du Synepfop. © Gabonreview

 

Estimant n’avoir pas toujours été entendu, alors que nombre de ses revendications rejoignaient celles des différentes organisations syndicales du pays, le Syndicat national des enseignants et personnels de la formation professionnelle (Synepfop) souhaite désormais être mieux écouts et davantage pris au sérieux par les pouvoirs publics. Installé le 10 octobre dernier, son nouveau bureau exécutif a décidé d’intégrer l’une des plus importantes centrales syndicales du pays : la Confédération syndicale de l’administration publique (Cosynap). Pour le président du Synepfop, il s’agit d’«intégrer la lutte avec la conviction d’avoir trouvé des partenaires utiles et nécessaires pour la réussite, en vue de meilleures conditions de travail et de vie des employés».

Joël Ondo Ella (écharpe) en présence des représentants de l’administration… et quelques membres du bureau du Synepfop. © Gabonreview

Joël Ondo Ella (écharpe) en présence des représentants de l’administration… et quelques membres du bureau du Synepfop. © Gabonreview

Si le président de la Cosynap s’est dit honoré du choix de la Synepfop, il n’en a pas moins appelé les nouveaux membres à «mesurer combien est ardue et sensible la tâche qui leur est réservée», en tant que «porte-voix et défenseurs des intérêts de l’ensemble des agents du ministère de la Formation professionnelle et de l’Insertion des jeunes». Joël Ondo Ella a tenu à rappeler au nouveau venu que «le syndicat est un outil d’aide à la décision pour l’exécutif et/ou l’employeur» et non un adversaire systématique de l’administration, avec laquelle il se doit de dialoguer, échanger, en tant que partenaire et associé pour trouver des solutions aux différents conflits qui peuvent survenir. «Le syndicat n’est pas un ennemi, encore moins un adversaire. Cette appréhension empirique est un vieux souvenir de 1886 à Chicago, où le sang avait coulé pour l’obtention des droits et libertés des travailleurs», a-t-il lancé à l’endroit de l’assistance, avant d’être soutenu par le représentant de la direction générale de la Formation professionnelle, selon lequel «les autorités ne seront à l’écoute que si le climat des échanges est apaisé et davantage si les syndicalistes intègrent dans leur esprit qu’un syndicat n’est pas un parti politique».

Le Synepfop est donc attendu sur le terrain de l’engagement, de la responsabilité et du respect des règles. Pour la Cosynap, il s’agit désormais de procéder à la formation des membres de ce nouveau syndicat partenaire, afin d’«extirper toute mauvaise passion, tout zèle amer et tout excès» dans leur action.

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire