Suspension du trafic ferroviaire : Ali Bongo ordonne l’intervention des militaires
Douze jours après l’arrêt brutal du trafic ferroviaire dont les conséquences se font de plus en plus ressentir dans la vie des populations du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo, le chef de l’État a ordonné ce jeudi l’intervention des forces de défense et de sécurité avec pour mission d’«aider les populations à surmonter leurs difficultés».
Fortement impactées par la suspension du trafic ferroviaire due à l’éboulement survenu le 24 décembre dernier entre Offoué et Booué, les populations du Haut-Ogooué et celles de l’Ogooué-Lolo devraient bientôt bénéficier de l’aide de l’État, alors que l’inflation se fait de plus en plus grandissante dans les localités de ces deux provinces quasi dépendantes du chemin de fer. Sur ses réseaux sociaux, Ali Bongo a informé ce jeudi 5 janvier avoir «ordonné l’intervention immédiate des forces de défense et de sécurité».
Si le président de la République ne précise pas l’action à mener sur le terrain par ces agents, il n’en reconnaît pas moins l’urgence de la situation. Aussi, annonce-t-il que ces derniers «apporteront des solutions pour aider les populations à surmonter leurs difficultés». Il s’agit sans doute d’acheminer par voie aérienne des vivres et d’autres produits de première nécessité jusqu’aux deux chefs-lieux, Franceville et Koulamoutou.
Ces derniers jours, craignant une pénurie en carburants, la direction générale des Hydrocarbures a d’ailleurs dû imposer aux stations-service de rationner les produits pétroliers dans les deux provinces. Sur place, à Franceville notamment, les habitants se plaignent de la flambée des prix dans tous les commerces.
8 Commentaires
Bjr. Moralité, même en temps de vie normal prévoir toujours un plan B. Quid ici de la nature et la qualité de l’intervention des militaires. Amen.
Les habitants du Moyen-Ogooué auraient aussi voulu l’intervention des militaires pour les aider à lutter contre les inondations. le Génie militaire aurait aidé à implanter des digues à Ndjolé et Lambaréné et accompagner les TP et les directions locales de l’urbanisme dans l’aménagement des zones constructibles loin du fleuve, ainsi que dans l’érection de logements sociaux en urgence (le bois est disponible en quantité). Mais bon on croit à votre égalité dans ce pays… on attend la prochaine catastrophe.
Il existe un thèse de doctorat sur la nature des sols et la stabilité des pentes sur le tracé du Transgabonais, ce document est indispensable aux ingénieurs des TP, un exemplaire se trouve dans leur bibliothèque. L’auteur est aujourd’hui à la tête d’une société d’ingénierie répertorié par la Banque mondiale car implantée dans plusieurs pays.
On ne peut pas demander à l’armée de tout faire :
1. Assurer la sécurité d’Ali et de son entourage immédiat
2. Assurer la tranquillité de Mborantsuo
3. Assurer la sécurité des biens et des personnes vivant sur l’ensemble du territoire national
4. Assurer la santé, via l’hôpital militaire, des populations
5. Etre sur le front du Génie militaire
6. Assurer le transport aérien sur les zones enclavées
7. Etc…….
A un moment donné ça va craquer, surtout quand on voit et on sait comment cette armée est traitée, j’allais dire maltraitée.
Comment un pouvoir peut compter sur une seule composante de la société, l’armée en l’occurrence ici. Est-ce que c’est être opposant que se poser cette question quand on voit comment nos populations sont impactées. A côté de cela on met en place un budget de 100 milliards pour organiser les élections ? On marche sur la tête.
Quand on était à l’école primaire, un Directeur d’école (les vrais Directeurs d’avant avant vous vous rappelez, c’est-à-dire ceux-là qui se foutraient du Bac d’aujourd’hui) disait que quand un élève échoue, il échoue dans toutes les matières.
On en est là.
»Assurer la sécurité des biens et des personnes vivant sur l’ensemble du territoire national »
Vous êtes sérieux là?!!!!!!
Bonjour,
Oui je suis sérieux, c’est une des missions principales de l’armée dans tous les pays. Est ce que le résultat est au rdv au Gabon? C’est autre chose.
On cherche à ravitailler les populations des deux provinces par avion, mais on ne dit rien des mines de Manganèse qui doivent arriver au port d’Owendo, du bois qui doit également être transporté par la voie ferrée, des pertes que vont subir des opérateurs économiques qui se servaient de cet outil pour leur business, de l’image du Gabon qui ne pourra plus séduire les entreprises à investir au pays.
On vous apprend que les investisseurs sont attirés par la stabilité politique c’est-à-dire une démocratie assurée et assumée et par le développement des infrastructures. Dans le cas du Gabon, quel investisseur viendra en ce moment ?
Moi pateyogol vous promet que quand je serais 1er sinistre tout va changé