Annoncée lundi dans un communiqué signé du gouverneur Jacques Denis Tsanga, la suspension des cours dans le Haut-Ogooué face à la pénurie de carburant et les difficultés liées au transport scolaire dans cette province était la meilleure décision à prendre, assure le directeur d’académie provincial, Julien Kebele.

Julien Kebele, le directeur d’académie provinciale (DAP), en visioconférence, le 09 janvier 2023. © Capture/Gabonreview

 

À la suite du mouvement d’humeur initié par les élèves lundi, les cours ont été suspendus le même jour dans toute la province du Haut-Ogooué pour une semaine, du 9 au 15 janvier. Une mesure que le gouverneur Jacques Denis Tsanga a justifiée par «la pénurie du carburant et les difficultés liées au transport scolaire»

Si certains l’ont décriée, en y voyant à tort ou à raison la volonté des autorités de museler les élèves, le directeur d’académie provinciale (DAP) a assuré à la ministre de l’Éducation nationale et à sa déléguée que c’était la meilleure décision à prendre. «Nous avons pris une sage décision : celle de faire en sorte que les enfants regagnent leurs parents en attendant de voir la situation s’améliorer», a soutenu Julien Kabele intervenant par visioconférence au cours de la réunion d’urgence organisée au ministère de l’Éducation, hier. Il a d’ailleurs indiqué que grâce à décision, le retour à l’accalmie est effectif à Franceville après quelques heures de tension.

Au sujet de cette réunion, Camélia Ntoutoume Leclercq explique qu’il s’agissait, avec les conseillers techniques, de «voir comment rattraper les cours» après cette semaine de suspension. La ministre assure d’ores et déjà que le lien pédagogique sera maintenu.

 

 
GR
 

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