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Suite aux révélations d’Echos du Nord : Démentis en cascade
Adrien Nkoghe Essingone et Clément Obame Mezui ont démenti, le 20 octobre courant, avoir discuté avec Réne Ndémezo’Obiang d’un éventuel soutien à Jean Ping et d’une demande de soutien au président de Guinée équatoriale.
© Gabonreview/PathDoc
Comme il fallait s’y attendre, des réactions pleuvent au lendemain de la publication par Echos du Nord, d’une lettre de René Ndemezo’Obiang au président équato-guinéen en janvier 2014, et dans laquelle apparaissent les noms de personnalités politiques d’ethnie Fang supposées s’être ralliés à la cause de Jean-Ping dans les perspective de la prochaine présidentielle.
Deux personnalités ont, d’ores et déjà, dit n’être mêlées ni de près ni de loin à cette affaire. Il s’agit du 3e vice-président de l’Assemblée nationale, qui a formellement démenti ces allégations dans une mise au point le 20 octobre courant : «Je suis membre du bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG), et, comme je l’ai fait en 2009, je soutiendrai physiquement et matériellement le distingué camarade Ali Bongo Ondimba, avec lequel j’ai un long chemin politique, au cours de la prochaine consultation électorale prévue en 2016», a fait savoir Adrien Nkoghe Essingone, disant avoir été surpris de voir son nom sur cette liste, où figurent aussi Jean-Eyeghe Ndong, René Ndemezo’Obiang ou encore Vincent Essono Mengue. «Par mon sens des responsabilités, lorsque je décide de quelque chose, j’ai pour habitude de le faire à visage découvert. Je n’agis jamais en catimini. Par ailleurs, je n’ai jamais construit mon parcours politique sur des bases ethniques ou tribales», a dit le député du Komo-Océan, précisant n’avoir jamais été consulté par René Ndemezo’Obiang pour faire partie d’un comité de soutien à Jean Ping.
Dans le même ordre d’idées, l’ancien président de l’Eglise évangélique du Gabon, également cité, a lui aussi apporté son démenti. «Il m’a été rapporté ce 19 octobre 2015 par l’hebdomadaire Echos du Nord de l’existence de mon nom sur la liste des personnalités devant soutenir la candidature de Jean Ping à la présidentielle de 2016», a fait remarquer le révérend Clément Obame Mezui, avant d’affirmer : «Je tiens à informer l’opinion nationale, d’une part, et la communauté chrétienne, d’autre part, que n’ayant jamais renoncé à mon sacerdoce, je reste et je demeure apolitique».
Tout comme Adrien Nkoghe Essingone, l’homme de Dieu a reprécisé qu’il n’a jamais été consulté pour appartenir au comité de soutien d’un quelconque candidat. «En tant que berger, je reste ardemment engagé dans ma mission qui consiste d’œuvrer fermement afin que les Gabonais et les Gabonaises donnent à Dieu la première place dans ce pays et relèvent ensemble les défis auxquels le peuple gabonais est confronté», a conclu Clément Obame Mezui.
20 Commentaires
Gabon review avez vous la certitude que cette lettre émane bien de RNO, je crois que la prudence vous recommande d’utiliser le conditionnel. Bne journée
Et vous? êtes vous sur qu’il n’est pas à l’origine de cette lettre? Cette lettre a été publiée par le journal ECHO DU NORD qui, tout le monde le sait, est un journal de l’opposition… De toute manière, une bonne partie des hommes politiques de l’opposition ont tendance à se tourner vers la Guinée Equatoriale pour avoir un soutien (financier et matériel). Et quelle est la contre partie que ces hommes promettent à la Guinée Equatoriale? Une partie du territoire gabonais? Une île avec du pétrole en dessous? ……Pauvre de nous!
Le pouvoir également se tourne du côté de la Guinée Equatoriale pour quémander de l’argent alors !!!!
Vous aurez du commencer par ouvrir le débat sur l’authenticité de la fameuse lettre, qui laisse nombre d’observateurs perplexes. Si cette lettre est un faux, il va sans dire qu’il n’ya jamais eu de consultation de qui que ce soit sauf dans l’imagination ô combien fertile de celui qui l’a rédigée.
Pour une lettre rédigée le 27 janvier 2014, comment peut-on présenter Pierre AMOUGHE MBA et Francis EDOU EYENE comme faisant parti du front uni de l’opposition qui à,lui, été créé en juillet 2014.
RNO vient de démentir être l’auteur de ce machin. Et même s’il en avait été l’auteur, comment des gens qui se disent opposants peuvent -ils livrer leur frère d’arme à l’adversaire?
Finalement les faussaires ne sont pas qu’à la présidence.
Vraiment pauvre de nous!
Cet article de Gabonreview laisse entendre que les révélations du journal Echos du Nord sont EXACTES et VERIDIQUES ! Je vous appelle à plus de réserve et même de retenue.
Une seule observation. La lettre est datée du 27 janvier 2014 et signée de René Ndemezo’Obiang. Et la liste des personnalités politiques Ekang mentionne Francis Edou Eyene comme cadre et membre du front. Pourtant le Front n’existait pas à cette date car il fut créé par jean Ping et les autres en juillet 2014, soit 6 mois plus tard.
Il est étrange que les brillants journalistes de GabonReview n’aient pas remarqué cette GROSSE coquille qui dissimule mal un GROTESQUE montage.
L’anti-pingisme que GabonReview soutient allègrement ne doit pas lui faire perdre le caractère sérieux et professionnel qui a toujours transparu dans ses précédents articles et qui justifie qu’on aime lire ce site en ligne de l’information gabonaise.
Messieurs de GabonReview, soyez partisans anti-ping. Vous en avez le droit. Militez même pour un candidat de votre choix, c’est aussi votre droit.
Mais de grâce, gardez les hauteurs, les cimes de votre profession et vous conserverez toujours votre crédibilité.
Un fan mais critique lecteur./-
@Privat Ngomo. D’où et de quoi parlez-vous ? Allez jouer la groupie de Ping ailleurs…. Allez lancer vos accusations sans fondement ailleurs…. Le seule moment où cet article évoque cette lettre, il est clairement ecrit : « les noms de personnalités politiques d’ethnie Fang supposées s’être ralliés à la cause de Jean-Ping dans les perspective de la prochaine présidentielle ». Que signifie pour vous « supposées s’être ralliées » ? N’est-ce pas une manière de laisser la place au doute ? Maintenant, sur le reste de l’article ce texte rapporte les propos de Nkoghé Essingone et Clément Obame Mezui ? Ces propos sont-ils faux ? Il est étrange que le leader autoproclamé des Ekangs n’ait pas remarqué cette GROSSE précaution qui affirme bien un METHODIQUE doute.
Le pro-pingisme que Privat Ngomo soutient allègrement ne doit pas laisser apparaître le caractère emprunté et prétentieux qui a toujours caractérisé ses précédentes initiatives et qui justifie qu’on aime rigoler quand ce jeune gabonais prend une initiative.
Monsieur Privat Ngomo, soyez partisan pro-ping. Vous en avez le droit. Militez même pour un candidat de votre choix, c’est aussi votre droit.
Mais de grâce, gardez le recul, le sens de la blague inconsciente et vous conserverez toujours votre capacité à faire rire.
Un Ekang mais critique compatriote./-
@Biang Jonas. On ne peut pas mieux dire s’agissant des prétention de NGOMO Privat, qui se prend pour ce qu’il n’est et ne sera pas, à savoir un leader représentatif des Ekangs. Au lieu se lancer dans des conjectures puériles, pourquoi ne demande-t-il pas à René Ndemezo’o Obiang de porter plainte contre le journal Echos du Nord? La tentative de démenti rédigée par Norbert Ngoua Mezui du journal Nkou le Messager est loin de faire l’affaire. De sources concordantes recueillie à Paris, la lettre et son annexe sont venue de Mongomo. Il s’agissait pour le destinataire de vérifier la véracité du contenu et la sincérité des personnes dont les noms sont mentionnés. Ni plus ni moins. Le pot aux roses est porté à nu. Les amis de Ping qui croient enrober les Ekangs dans leur aventure seront surpris par des révélations encore troublantes, notamment celles relatives à l’anti-fang primaire, voire primitif, que ce Ping a toujours manifesté à l’égard des Ekangs. Nombreux sont prêts à témoigner. Et ils le feront le moment venu.
RNO est un homme intelligent et ne peut commettre une telle erreur politique en livrent ces camarades. Et puis, demander un soutient à un chef d’état ou est le mâle, vous pensez que ABO n’a pas de soutient de certain chef d’État du monde? Feux président OMAR finançait les hommes politique français, et tous les gabonais le sait.
bonjour,
Dans votre contexte, je suppose que vous vouliez parler de ‘mal’ et non de ‘mâle’…
Salutations
Cela est un fait politique grave et le démenti de René Ndemezo Obiang ne peut suffire pour taire cette polémique. Qu’il poursuive en justice EDN pour laver le déshonneur en espérant par ailleurs que les autorités de Guinée Équatoriale dénonceront à leur tour cette lettre si c’est un faux. Toute autre réaction serait inutile pour l’instant. Je suis choqué.
ECHO DU NORD!!! tu devrais changer de nom.je pense que CAMELEON te va bien.
A la lumière de tous ces éclairages qui sont apportés ici,il serait bon et souhaitable qu G R fasse sa propre enquete au sujet de cette lettre.
La passion dans les réactions anti EDN et anti GabonReview est inappropriée. Ce sont des organes de presse qui font leur boulot. Attendons la réaction du destinataire puisque nous avons déjà celle du signataire présumé.
Faut arrêter aussi avec la defense passionnelle pro Ping, ça devient sérieusement ennuyant. Que Ping lui même parle et se défende de ce qui lui est reproché c’est aussi ça la responsabilité politique d’un leader qui veut briguer les suffrages plutôt que de laisser d’autres le faire à sa place. Je n’ai rien contre Ping mais cher Ngomo Privat emmenez votre champion à s’exprimer sur les critiques et les faits politiques qu’on lui reproche.
C’est vrai !! telqu’on le voit, Ali passera toujours, sans doute
Bonjour, Vraiment !! à faire encore confience dans ce maudit pays ???
Vous les politiciens , vous êtes tous pareils , toujours des beaux discours . Pensez vous qu’un bâtiment très sal comme celui des Archives national, fasse la fierté du Gabon ? Pour moi c’est la honte national, car ce bâtiment est très négligé par las autorités; faire venir un Lionel messie c’est bien , mais la réfection du bâtiment des Archives nationales c’est mieux. Apprenez s’il vous plait à avoir honte
Plus nous tendons vers l’échéance à venir, plus les manœuvres et manipulations vont grandissant. Et le Gabon n’a pas encore fini de surprendre le monde avec ses histoires qui défient les lois de la nature. On peut citer des femmes qui mettent au monde deux enfants en l’espace de 4 mois, des femmes qui mettent au monde des enfants par césarienne avant que cette technologie n’ait été découverte, etc. En janvier 204, ce grand homme, Jean PING, n’est pas encore sorti de son silence assourdissant. Sa première sortie date de février de la même année, à l’invitation des souverainistes, associé au Pr ONDO OSSA et Casimir OYE MBA. Le soi-disant auteur de la fameuse lettre est encore en plein dans le PDG, en tant que député. En ce temps-là, le célébrissime AMO est encore en vie. Dans la fameuse liste, nous trouvons certains de ses loyaux ministres qui ne l’ont jamais trahi, jusqu’à ce jour, ses parents, qui sont signataires de ce truc. Quelle manque d’imagination et d’ingéniosité par lesquelles les gens d’en face ont toujours brillé. Ce honteux document sort du côté de ceux qui ne fonctionnent que sur la base du faux. Et nuls qu’ils sont, ils sont toujours rattrapés à cause de leur manque d’ingéniosité. On citera nommément les noms des auteurs de cette machination qui a lamentablement ratée.
Je reste perplexe et ne peut me prononcer quant à cette information du journal ECHOS DU NORD, je crois qu’il serait plus sage que le Front convoque l’intéressé et l’entende exactement comme cela s’est passé pour le cas Moukagni.
Patientons, la vérité finira bien par sortir, ce n’est qu’une question de temps.
Si Monsieur Ndemezo’o Obiang René n’est pas l’auteur de la lettre publiée par Echos du Nord, au lieu d’un démenti rédigé par ses petites mains derrière l’Assemblée Nationale, il n’a qu’à porter plainte. Nous savons tous le passé plus que trouble de cet homme, qui n’a pas hésité à sacrifier son frère Fantomas pour être nommé Ministre. Qu’il porte plainte contre Echos du Nord! Pour avoir côtoyé professionnellement Désiré Ename, c’est un homme droit et très responsable, qui ne peut pas prendre un risque inconsidéré en publiant une telle lettre sans être sûr de ses sources.