Suite à l’arrestation d’immigrés clandestins : Vers un retour au pays des Burkinabé
Le Burkina Faso envisage le rapatriement de ses ressortissants arrêtés le 7 juin dernier au large de Libreville, alors qu’ils tentaient de rentrer clandestinement au Gabon.
Deux semaines après l’interception, au large de Libreville, d’une centaine de migrants burkinabè, le gouvernement du Burkina Faso dit œuvrer à leur retour. Ces migrants ont quitté le Burkina Faso via le Bénin et le Nigeria pour rejoindre le Gabon. Sauvés de justesse par les gardes côtes et interpellés par la police, ils sont actuellement dans un centre de détention, en attendant d’être rapatriés, conformément au souhait de leur pays d’origine. «Malheureusement, deux de nos compatriotes ont perdu la vie pendant la traversée. Le gouvernement présente ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes. Il assure que tout est mis en œuvre, par voie diplomatique, pour le retour de nos concitoyens, dans la dignité», indique un communiqué officiel.
A Libreville, ce dossier est suivi de près par le délégué des Burkinabé de l’extérieur au Gabon, qui en dit un peu plus sur cet exode. «Il y a deux semaines de cela, la police du Cap Estérias, c’est au nord de Libreville, avait pris 17 clandestins qui venaient d’arriver à bord d’une pirogue. Dans les 17 clandestins, 11 étaient de nationalité burkinabè. Ils ont tous été conduits à la prison centrale pour être interrogés», raconte Clément Somé, avant de poursuivre : «C’est à l’issue de cet interrogatoire que la police a eu des informations qui ont permis d’arrêter 149 migrants clandestins. Parmi ces derniers, on a pu identifier 116 Burkinabè en provenance du Nigéria. Il y en a qui ont été abandonnés dans la mangrove sur une île non loin de Libreville sans eau ni nourriture par les passeurs. N’eut été l’intervention de la police, on aurait assisté à une mort collective». Selon lui, le groupe est composé d’élèves, de cultivateurs, de coiffeurs, de commerçants et de maçons. «Il y a même un footballeur, sans oublier les sans-emplois», a-t-il précisé.
Le délégué des Burkinabé de l’extérieur au Gabon a, par ailleurs, souhaité que les pays concernés par cette immigration clandestine se mobilisent contre ce fléau. «En 2013 et 2014 nous avons enregistré beaucoup de naufrages qui ont endeuillé de nombreuses familles burkinabè. Beaucoup de ceux qui sont en détention ici actuellement le sont parce qu’ils ne savaient pas ce qui les attendait, les risques encourus. Ils n’ont jamais entendu parler des difficultés liées à la traversée», a regretté Clément Somé, poursuivant : «Cette voie est connue de tout le monde, je dis bien de tout le monde. Et le coût pour la traversée varie selon les passeurs. C’est entre 300 000 francs et 800 000 francs selon leurs aveux». Reste maintenant la réaction des autorités nationales afin que ce rapatriement dans la dignité puisse se faire.
9 Commentaires
Oui au rapatriement dans la dignité.
Nous sommes des frères.
Nous nous respectons.
Oui au rapatriement.Les autorités doivent davantage veiller sur nos côtés pour éviter les drames dans nos eaux.Les autorités de ces pays doivent prendre des mesures.
Qu’ils soient rapatriés comme il se doit.
J ss pour le rapatriement on rentre pas chez les autres comme ça
Très bonne initiative c’est mieux qu’il reparte chez eux
Je suis d’accord avec ce rapatriement
Une très bonne chose qu’il reparte chez eux
Weah c’est ça,votre pays sans parole. Quelle est la preuve de rapatriement? Quelle initiative engagée par le Gabon pour éviter désormais ces infiltrations qui ne cessent de prendre de l’ampleur? C’est un problème connu et encouragé par les » autorités » gabonaises . Dans le territoire Gabonais ils pullulent sans papiers,que fait l’état en question? Alors allez vous faire foutre avec vos histoires à la con…
J aimerais savoir la destination du bateaux d otr dis cst pas au nigeria ke cst la cote d ivoire ki les acceuil es vrai ou faut?
Plus xenophobe et bete qu’un gabonnais, tu meurs.