Suscription par RSS
Suite à la législative partielle de Bitam : Le PDG entre mauvaise et foi et fixation
S’il avait parié sur la défaite de l’Union nationale (UN) à Bitam, en raison de la candidature de l’indépendant Jean-Michel Edou Sima, le Parti démocratique gabonais (PDG) a plus que jamais la défaite difficile.
Le PDG gagnerait à reconnaître une défaite sans broncher… pour une fois. © D.R.
La mauvaise foi est décidemment la chose la mieux partagée au Parti démocratique gabonais (PDG). Et au fil des scrutins électoraux, en dépit de sa suprématie au Parlement, il sait garder ses mauvaises habitudes. Plutôt que de reconnaître leur défaite et leur incapacité à conserver le siège du chef-lieu du département du N’tem, plusieurs militants PDG semblent chercher une échappatoire, parce qu’incapables de faire preuve d’objectivité mais surtout de se soumettre à une autocritique, qui pourrait s’avérer salvatrice à quelques mois de la présidentielle 2016. «Alors que beaucoup avaient parié sur une défaite cuisante du candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), contre celui de l’Union nationale, porté par le Capo (pseudonyme de Rene Ndemezo’Obiang – ndlr) lors de la législative partielle sur le siège unique de Bitam, l’élection a donné un score tellement étriqué que l’opposition devrait avoir le triomphe modeste», peut-on lire dans les colonnes de l’hebdomadaire La Doc’ du 12 août courant. Une mauvaise foi évidente, qui n’exprime que trop bien tout le caractère du PDG, dont les mauvaises langues, notamment ses anciens dignitaires passés à l’opposition, prétendent qu’il n’a jamais gagné d’élection depuis 1990.
Mauvais perdant, le PDG qui avait plutôt misé sur une défaite de l’Union nationale (UN) n’assume plus. L’ex-parti unique semble même avoir totalement oublié ses quolibets, ses attaques éhontées et souvent mal orientées contre les responsables de l’UN, que d’aucuns assimilaient alors à un «panier de crabes», comme pour railler la «dissidence» de Jean-Michel Edou Sima, membre de l’UN subitement devenu «sympathisant» et reconnu comme tel par la Cour constitutionnelle, qui se présentait en indépendant dans la même circonscription. Voir un ministre en fonction depuis plus de 18 mois battu devrait amener les militants PDG à un examen de conscience. Pourtant, rien n’y fait. Les aficionados du pouvoir en place s’enlisent jusqu’au cou. «Côté Union du nord (entendre Union nationale), la victoire est là, sauf que le parti fête un député provisoire, qui est là pour 12 mois. Côté pouvoir, […] contrairement au candidat de l’UN, Pastor n’a pas reçu un soutien plus franc et plus marqué», estiment nos confrères, dont le discours, partagé par d’autres médias nationaux clairement estampillés majorité, porte à rire.
Pastor Ngoua N’Neme aurait-il été un élu «provisoire» en cas de victoire ? Qu’aurait-il à gagner si les 12 mois à venir n’étaient pas importants, aussi bien pour lui que pour son parti ? De même, «député (ou élu) provisoire» serait-il devenu un nouveau concept au PDG, bien trop attaché à l’idée d’«élu à vie» ?
0 Commentaires
Ayez pitié des Pédégistes, ils ne savent plus ou mettre la tête, leurs idées ne tiennent plus en place. Obligés de dire et d’écrire des bêtises sur des évidences. Ça ne fait que commencer, vous saurez…
Yoové
Le problème n’est pas forcément le PDG qui compte en son sein des gens intelligents capables d’autocritique comme ABC, le souci c’est Ali Bongo et sa horde de Profito-situationnistes tel le béninois et maître spirituel du monarque- faussaire bientôt déchu Ali Bongo. Beaucoup de Pdgistes n’en peuvent plus de ce couple infernal qui les entraîne tout droit vers le précipice et la FIN.
Les élections législatives partielles de Bitam présentaient en effet plusieurs enjeux. Il y a eu à ce propos, de nombreux commentaires ici et ailleurs. Mais au regard des lumières que GR nous rapporte, j’ai l’impression que tout n’est pas encore dit, que les responsables du PDG dont nous attendons toujours la réaction officielle, n’ont pas encore réalisé correctement la portée du message de ces élections. Je peux me tromper, mais je crois que le fond de celui-ci se traduirait par « Sous votre férule, la Nation a pris une mauvaise direction ; empressez-vous de rectifier le tir… » En effet, le fait que le PDG perde une élection, dans un véritable pays démocratique, est en soi un non-événement. Ce qui fait la différence avec l’événement de Bitam, c’est l’heure à laquelle l’Histoire choisit d’inscrire cet épisode : exactement douze mois avant la tenue du scrutin le plus important du Gabon, exactement six ans après la mort de l’ex-président Omar Bongo Ondimba, président-fondateur du Parti Démocratique Gabonais, exactement 18 mois avant la tenue des prochaines législatives…, pour citer que ces jalons historiques. Sauf qu’il faut y mêler la manifestation bruyante d’un courant de contestation au sein de ce PDG, très critique à l’égard de la gouvernance de leur distingué camarade, auquel ce courant, H&M, reproche une gestion du pays par procuration, celle-ci étant donnée non pas à ceux qui suent sang et eau sur le terrain pour lustrer une image chaque jour plus déformée de ce distingué camarade ; non pas à ceux qui suent sang et eau sur le terrain pour la conservation du pouvoir et de ses nombreux acquis sociaux et politiques, mais à des « individus au profil douteux qui jettent l’opprobre à leur parti ». De ce point de vue, s’arrêter de regarder son nombril traduit la profondeur du problème auquel les pdgistes sont confrontés au moment même où ils devront, dans quelques mois, se mesurer à nouveau aux dures réalités du terrain politique national en totale mutation. Non seulement les recettes du passé ont été mises à nu, sont désormais connues de tous, mais aussi les raisons d’une sourde colère et d’une déception sans fond chez les électeurs invitent tous les candidats potentiels aux futures élections (présidentielles, législatives…) du camp PDG, à faire un examen de conscience qui ne devrait pas s’arrêter dans leur seule maison, mais à tout le village, à tout le pays en appelant les autres parties au dialogue, qui est leur vraie arme. S’empêcher de le faire, c’est refuser de construire un Gabon où tous ses enfants se sentiraient heureux ensemble.
Les élections législatives partielles de Bitam présentaient en effet plusieurs enjeux. Il y a eu, à ce propos, de nombreux commentaires ici et ailleurs. Mais au regard des lumières que GR nous rapporte, j’ai l’impression que tout n’est pas encore dit, que les responsables du PDG dont nous attendons toujours la réaction officielle, n’ont pas encore réalisé correctement la portée du message de ces élections. Je peux me tromper, mais je crois que le fond de celui-ci se traduirait par « Sous votre férule, la Nation a pris une mauvaise direction ; empressez-vous de rectifier le tir… »
En effet, le fait que le PDG perde une élection, dans un véritable pays démocratique, est en soi un non-événement. Ce qui fait la différence avec l’événement de Bitam, c’est l’heure à laquelle l’Histoire choisit d’inscrire cet épisode : exactement douze mois avant la tenue du scrutin le plus important du Gabon, exactement six ans après la disparition de l’ex-président Omar Bongo Ondimba, président-fondateur du Parti Démocratique Gabonais qui n’avait « jamais perdu une élection », exactement 18 mois avant la tenue des prochaines législatives…, pour ne citer que ces jalons historiques. Sauf qu’il faut y mêler la manifestation bruyante d’un courant contestataire au sein de ce PDG, très critique à l’égard de la gouvernance de leur distingué camarade, auquel ce courant, H&M, reproche une gestion du pays par procuration, celle-ci étant donnée non pas à ceux qui suent sang et eau sur le terrain pour lustrer une image chaque jour plus écornée de ce distingué camarade et du PDG ; non pas à ceux qui suent sang et eau sur le terrain pour la conservation du pouvoir et de ses nombreux acquis sociaux et politiques, mais à des « individus au profil douteux qui contribuent largement à jeter l’opprobre sur leur Parti-chéri ».
De ce point de vue, s’arrêter de regarder son nombril traduit la profondeur du problème auquel les pdgistes sont confrontés au moment même où ils devront, dans quelques mois, se mesurer à nouveau aux dures réalités du terrain politique national en totale mutation. Non seulement les recettes du passé ont été mises à nu, désormais connues de tous, mais aussi les raisons d’une sourde colère et d’une déception sans fond chez les militants et chez les électeurs invitent tous les candidats potentiels aux futures élections (présidentielles, législatives…) du camp PDG, à faire un examen de conscience qui ne devrait pas s’arrêter dans leur seule maison, mais à tout le village, à tout le pays en appelant les autres parties au dialogue, qui est leur vraie arme.
S’empêcher de le faire, c’est refuser de construire un Gabon où tous ses enfants se sentiraient heureux ensemble. Au-delà de tous les égos, de tous les intérêts officieux et privés, au-delà de tout le reste, c’est ce que les Gabonais veulent, c’est ce que les Gabonais attendent : une vraie démocratie !
Bof, répondre aux pedegistes c’est salir sa langue.
Ils ont subitement oublié qu’ils ont un président provisoire qui doit faire ses bagages en Aout 2016.
Tictactictactictactictactictactictac.
le chrono tourne a vitesse grand V.
Une petite victoire devient une comparaison pour les élections présidentielles,quelle bêtise !les opposants sont vraiment arrêté
Mais H&M sont aussi opposants ? Et vous comptez réellement gagner avec qui ?Le titre évoque la mauvaise foi et la fixation. La lamentable bêtise que vous y rajoutez montre comment vous réunissez les 3.Bravo !!!
Mvèng za dure alu [la pluie hâte la tombée du jour] Proverbe Fang