Succession Omar Bongo : Encore et toujours des doutes
Pour n’avoir pas transmis les documents exigés par le notaire pour l’établissement de l’acte de notoriété, Ali Bongo laisse planer un sérieux doute sur sa filiation, et sa qualité de deuxième légataire universel.
Dans son discours à la nation le 17 août dernier, le président de la République avait annoncé que suite à une concertation avec des membres de sa famille, il cédait à la jeunesse une partie de son héritage. Si l’opinion s’interrogeait sur le volume de sa quote-part, le doute s’est un peu plus accentué sur ses droits à la succession. D’autant qu’un document récemment rendu public par l’hebdomadaire Echos du nord laisse penser qu’il est désormais loin de prétendre à un quelconque héritage.
En effet, alors qu’il était établi que les héritiers d’Omar Bongo Ondimba devaient fournir, dans un délai de 12 mois, les documents (copie de passeport ou carte nationale d’identité, acte de naissance du successible et de ses enfants, etc.), en vue de l’établissement de l’acte de notoriété, il se trouve que certains n’ont jamais satisfait à cette exigence. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire Echos du nord, Chantal Myboto Gondjout soutient qu’Ali Bongo fait partie de ceux dont le dossier reste incomplet. A en croire la mère d’Onaïda Bongo Ondimba, une des héritières, à la suite d’une correspondance du notaire, datée du 26 mars 2010, qui s’étonnait du manque d’empressement de certains successibles, non sans les menacer de perdre tout droit à la succession, conformément à l’article 713 du Code civil, Ali Bongo avait promis de se mettre à jour et de verser les pièces requises au dossier. «Nous sommes le 25 juin 2010. Figurez-vous qu’à ce jour, cinq ans plus tard, nous sommes en 2015, il n’a toujours pas complété son état-civil», révèle-t-elle.
Face au flou que constitue désormais cette affaire, l’on s’interroge de plus en plus sur la qualité de deuxième légataire universel d’Ali Bongo, dont la soudaine générosité à l’égard de la jeunesse a étonné plus d’un. «Ali Bongo aujourd’hui liquide des biens. Ali Bongo aujourd’hui prend des décisions. Mais Ali Bongo n’a pas tous les documents qui lui permettent d’établir sa filiation avec Omar Bongo Ondimba. Alors, il le fait à quel titre ?», s’est, par ailleurs, interrogée Chantal Myboto Gondjout. Au regard de ce qui apparaît clairement comme une tentative d’intimidation à l’endroit d’Onaïda Bongo Ondimba, qui a intenté une plainte contre son frère aîné, la récente lettre prétendument signée de «la famille» ne serait-elle pas de nature à faire penser que depuis le début de cette affaire, Ali Bongo a instauré un climat de peur au sein de la tribu, au point qu’aucun de ses frères n’ose apporter officiellement, et à visage découvert, un démenti ? Ce qui pourrait, dans une certaine mesure, permettre de connaître le fin mot de cette tragi-comédie, d’autant que le principal intéressé semble se complaire dans un silence, dont le seul effet n’est que l’accentuation des doutes autour de sa personne.
10 Commentaires
@ ndego, tu disais » un poison lent……. » , nous y sommes. ..
Et voilà ! Le soleil commence à sortir des nuages.
la vérité fini toujours par sortir en faites l homme n a plus d héritage Jean-Jacques l insensé viens nous dire tes bêtises et défendre un sans papiers
Bon là je crois qu’il y a un sérieux problème. En plus de ça il est tellement indécent de voir tout ce manège autour de biens, autour d’argent qui reviennent de droit au peuple gabonais. Le monde entier sait que tous ces biens sont des biens mal acquis. Et notre faussaire de président qui est incapable de nous produire un vrai acte de naissance. Non, cette famille là…
Et pourtant c’est simple, et même très simple.En fait où est passé Akassaga ?
Dans notre contrée, il se dit que quand les poissons deviennent malins, il faut mettre les filets devant leurs caches pour les attraper dès qu’ils sortent.
Un autre proverbe nous enseigne qu’à force de bouger la feuille a fini par atterrir dans l’anus de l’éléphant.
Ali croyait qu’étant élu président de la république avec un vrai faux acte de naissance puisqu’il a été élu avec ce faux acte, il pouvait prendre éternellement ses aises avec le droit et continuer à tricher avec son identité réelle.
J’ai déjà donné ici mon point de vue sur cette histoire d’acte de naissance d’Ali qui en principe ne pose aucun problème à car né à Brazzaville comme moi avant les indépendances des pays de l’AEF,le double de son acte est forcément à Nantes. Pourquoi il n’en fait pas la demande? C’est là le problème . Dans tous les cas de figure, la vérité finira par jaillir puisque l’affaire est pendante au tribunal,Nantes sera obligé d’ouvrir ses archives aux avocats des parties et ce serait dommage qu’Ali n’aît pas la copie de son acte de naissance archivée.
A quoi bon parler? Il n’est pas le fils de OMAR BONGO et NKAMA; nous avons un type qui en fait est apatride point barre. L’étau se resserre chaque jour un peu plus pour ce délinquant.
Eh ya Ali, y a qu’à laisser tout maintenant. Etre traîné tout le temps dans la boue c’est pas bien. Laisse mon frère, laisse avant qu’il ne soit trop tard. Tu peux profiter de tes déplacements à l’extérieur pour ne plus revenir. Les honneurs-là emportent beaucoup de personnes. J’ai fait ma part, mon frère.
je me demande si les gabonais réfléchissent un peu !!!Au nom de quoi Chantal prend la parole alors même sa fille est majeure. Elle fait de la manipulation politique et tout ceci va se retourner contre sa fille. Elle présente une lettre du notaire qui date de 2010 pour faire diversion alors même que l’acte notarié a déjà été dressé. C’est une honte!!! Tous les enfants de BONGO ont déjà été répertoriés.
Il faut arrêter de se foutre du monde. On a mieux à faire au Gabon.
Au nom de quoi Ali Bongo se targue la qualité de deuxième légataire universel ?