Statut de la veuve : Plus de 1 700 personnes sensibilisées par la FSBO
Organisée du 23 au 25 juin 2015, la campagne de sensibilisation et d’information de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO) a permis de toucher les populations de Libreville et des communes environnantes.
Initiée dans le cadre de la célébration de la 5e édition de la Journée internationale des veuves, une campagne de sensibilisation et d’information a eu lieu à la mairie du 6e arrondissement de Libreville ainsi qu’à celles d’Owendo et du 2e arrondissement d’Akanda les 23, 24 et 25 juin dernier. Organisées par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO), cette campagne s’est déroulée sous forme de consultations juridico-administratives.
Cette campagne avait pour objectifs de «sensibiliser les populations sur les questions liées à la problématique de la veuve et l’orphelin, mobiliser les institutions et administrations intervenant dans le parcours administratif du conjoint survivant, permettre aux conjoints survivants et à leurs familles de s’approprier les nouvelles dispositions règlementaires et législatives, et former les relais d’information (agents administratifs, autorités locales), qui reçoivent les veuves et les orphelins, sur ces nouveaux textes pour qu’ils soient au fait des changements et qu’ils sachent répondre aux personnes qui viennent leur demander conseil». Au terme de la première journée, la FSBO dit avoir rencontré 730 personnes, soit 252 hommes et 478 femmes, dont 70 veuves, et distribué 525 rubans et 730 dépliants à Nzeng-Ayong, le 23 juin 2015.
Pour l’étape d’Owendo, 708 rubans ont été distribués à travers les différents quartiers de la localité, pour 989 dépliants et en tout 989 personnes sensibilisées, dont 371 hommes et 618 femmes. A Owendo, 86 veuves ont été reçues lors des consultations. En tout, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba revendique 1 719 personnes sensibilisées, dont 623 hommes et 1096 femmes et 156 veuves, avec la distribution de 1 333 rubans et 1 719 dépliants. La FSBO entend réitérer l’initiative dans les mois qui viennent, non sans envisager une descente dans l’arrière-pays.
QUELQUES RÉACTIONS
Firmin Boubenga, chef de quartier Nkolegoum : Par rapport à ces dernières années, on note une évolution au niveau des textes de lois. Des sensibilisations sont menées çà et là. Nous souhaitons que les pouvoirs publics et les familles s’impliquent pour que cesse la spoliation des veuves.
Rose Mbouity, chef de quartier PK10, responsable de deux orphelins : J’ai attendu parler de cette journée de la veuve, et je suis venue avec deux orphelins de mon quartier afin qu’ils bénéficient de conseils et d’aide. Nous demandons à la Fondation de venir dans chaque quartier pour voir les conditions de vie des veuves et des orphelins.
Jacqueline Togone, 66 ans, veuve : Ça me fait mal de voir que les veuves sont maltraitées. Moi, je suis veuve depuis 24 ans, mais je suis restée auprès de mes beaux-parents : il n’y a pas eu de problèmes entre nous. Je demande à tout le monde de suivre l’exemple de ma belle-famille.
Clémence Ba’a Allogo, 60 ans, veuve : Les veuves ont beaucoup de problèmes. Aidez-nous!
4 Commentaires
L’étape de sensibilisation doit s’étendre aussi dans les provinces , villages afin que cette initiative touche tous le monde . Si elle ne s’arrête qu’à LIbreville , les populations de l’intérieur se sentiront marginalisées .
Elle s’étendra d’une province à l’autre
Félicitation a cette fondation qui fait dans la protection de la veuve et l’orphelin .
C’est bien de prendre causes et effets pour la veuve… Pourquoi ne parlerait-on pas des 《veufs et orphelins》? Il n’y a que les hommes qui doivent mourir pour que leurs femmes restent veuves et jour gracieusement? Or le terme « veufs » englobe bien les hommes et les femmes alors que celui de « veuves » est typiquement féminin. Un encouragement aux femmes à se débarrasser de leur époux? C’est injuste. On aurait mieux parler de lutte contre la spoliation des biens des veufs ce qui inclut la veuve.Ca me saoule.