Situation économique et budgétaire du Gabon : L’UN déplore l’attitude du pouvoir
S’étonnant des déclarations du PDG et de la présidence de la République quant à la récente analyse, par Oyé Mba, de la situation économique et budgétaire du Gabon, l’Union nationale invite le gouvernement à relever le débat. Le laconique communiqué ci-après in extenso.
«Dans sa déclaration du samedi 28 février 2015, rendue publique par le Vice président, Casimir Oye Mba, l’Union Nationale a présenté son analyse de la situation économique et budgétaire du Gabon, ainsi que ses propositions.
Sans jamais contester le diagnostic de l’Union Nationale sur la gravité de la situation budgétaire du pays, le Parti Démocratique Gabonais (PDG), par le truchement de son Secrétaire général adjoint, M.Koumba Souvi et la Présidence de la République, par son Porte parole M. Alain Claude Bilie Bi Nze, ont vainement tenté d’escamoter le débat national auquel l’Union Nationale invite le pays sur cette question essentielle qui engage l’avenir du Gabon.
L’Union Nationale et les Gabonais attendent que le Gouvernement, notamment les ministres en charge de l’Economie et du Budget, recentre ce débat. Qu’il le place à la hauteur qui convient à un sujet aussi sensible et qu’il soit animé par des hommes ou femmes capables d’apporter véritablement une contradiction à l’analyse faite par l’Union Nationale. Cela éviterait ainsi au pays ce spectacle théâtral et affligeant que le PDG et la Présidence de la République offrent aux Gabonais.»
11 Commentaires
Mais que voulez-vous ?
Le Gabon est désormais ramené au niveau d’Ali Bongo : 4ème des collèges.
Nous sommes convenus d’appeler cela la Révolte des cancres. Ali Bongo, Alain-Claude Billié bi Nzé, Koumba Souvi…. Aucun d’eux n’a lu l’intégralité de la déclaration de l’Union Nationale. Aucun d’eux ne eut la comprendre afin de pouvoir le commenter…
Le pays a été rabaissé au niveau de celui qui s’est imposé à lui par la force des armes !
Tout est galvaudé. De la naissance du champion, à ses diplômes, sa gestion du pays, le Gabon est mal barré : les gouvernants eux-mèmes ne comprennent plus que dalle. Debouts tout nus dans une piscine où l’eau s’est vidée inopinément, ils sont tout aussi surpris que tout le monde, mais plus paniques que tout le monde. « Sans intérêts » les sujets embarrassants : le livre de Pierre Pean ? Le départ du PDG de René Ndemezoo et sa démission de son poste de député ? La chute brutale et vertigineuse du prix du baril de pétrole ? L’analyse froide et pertinente de la situation financière et économique nationale qui en résulte par un financier de renom, fût-il dans l’opposition ? Pourquoi, à la place des analyses contradictoires et de « mesures appropriées » que nous attendons en guise de réactions appropriées, on entend des mots comme « haine », « vieux », « chômage, revenir, détourner les fonds publics » ? Que celui qui n’aime pas le Gabon aille voir ailleurs… Les déménagements ont d’ailleurs déjà commencé.
Bête comme un gabonais… Si l’époque ou le peuple subissait cette injure du fait d’individus bien connus au temps de leurs études à l’étranger et aujourd’hui tapis à défendre leurs intérêts et les fonds communs dans les douanes et autres régies financières, le pays est soumis a un autre fléau : la malhonnêteté intellectuelle. On brade ce qu’on a de plus précieux au profit des titres et positions avantageuses financièrement et matérielle mt… L’esprit de nos jours est devenu esclave du corps et du paraître. Sombre constat d’une société qui se meurt sans avoir vu le jour.
Le vrai Drame de notre temps, c’ est que la bêtise se soit mise à penser.
La situation économique et budgetaire du Gabon , tel relevée par Mrs OYE MBA et Ndong SIMA est fausse et mensogère , selon la présidence et le pdg !
Il faudrait peut etre que ladite situation se fasse par RICHARD ATTIAS , qui est considéré par ALI BONGO l’illuminé et lequel ATTIAS est complètement déconnété du quotidien des Gabonais .
Pour ALI BONGO , les gabonais n’ont aucune expèrtise , preuve la présidence est truffée d’ETRAGERS , ayant fait leurs preuves on ne sait ou ?
alain Claude BILLE BIE NZE , Conseiller Politique du Président de la République, porte paroles des injures présidentielles
C’est vraiment désolant et déplorable de faire des constats et analyses sommaires de la situation financière et économique du pays comme cela. Une façon cavalière de rejeter systématiquement une déclaration pour tant simple à comprendre. L’amateurisme des émergents nous surprend toujours.
cordialement.
Sans être moi-même un spécialiste des sciences économiques l’honnêteté intellectuelle nous oblige à reconnaitre qu’en matière économique et financière les voix de Casimir OYE MBA et de PHILIBERT ANDZEMBE tous deux ex-gouverneurs de la BEAC et actuellement membres du Front portent et en face qu’est que le pouvoir emergent dans son arrogance et son ignorance oppose Jean Marie KOUMBA SOUVI et Alain Claude BILIE BI NZE(qui a arrêté son cursus universitaire en 2 è année )qui sont tout sauf des sommités.Et ce serait pour nous un rêve de compter ssur ces deux là pour relever ce débat là qui les dépasse car c’est là le nivellement par le bas prôné par le pdg(car il est dit « Ne te mets pas dans un tonneau si tu tiens dans une boite d’allumettes »).
je souhaite voir les gros calibres de
l’économie gabonaise, nos jeunes et gros experts du PDG venir contredire OYE MBA, c’est pas envoyer des types comme Souvio venir balancer des vannes qui ne nous éclairent en rien sur la situation économique du pays.
J-Jacques Azizet depuis la sortie l’ancien gouverneur de la BEAC on ne vous entend pas, sortez vos jeunes jokers apporter la contradiction au « vieux » OYE MBA, montrez nous ce que vous avez dans le cerveau en matière d’écofi!
Mais imagine 56 tu demande a azizet et jj de venir avec leur expert émergent non laisse tomber même le ministre de l’économie est perdu obligé de faire venir les vieux tel que Leboumba
C vrai. On doutait qu’on aurait un jour à regretter l’illustre disparu OBO mais pas à ce point. On se rend compte qu’il se pliait au jeu démocratique mm s’il s’arrangeait que tout penche de son côté. Mais il jouait le jeu et chacun jouait son rôle.