Dans le cadre des activités périscolaires, soixante-dix élèves du second cycle de série scientifique et ceux du premier cycle du lycée Lubin Martial Ntoutoume Obame de Ntoum ont été accueillis, en deux groupes dans la matinée du 8 mars à la station de traitement et d’adduction d’eau potable de ladite commune. Objectif : comprendre les étapes les plus courantes du traitement de l’eau potable jusqu’à la distribution, ainsi que les différents critères de potabilité de l’eau.

Les apprenants du Lycée Lubin Martial Ntoutoume Obame de Ntoum en visite pédagogique, à la station de traitement et d’adduction d’eau potable de ladite commune. © Gabonreview

 

En compagnie des techniciens et spécialistes de la production de l’eau potable de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), plus d’une soixantaine d’apprenants du Lycée Lubin Martial Ntoutoume Obame de Ntoum ont bénéficié d’une matinée d’excursion pédagogique au sein des installations de la station de traitement et d’adduction d’eau potable de Ntoum.

«J’ai pour mission, en tant que responsable d’établissement du second degré, d’initier des politiques pédagogiques qui vont dans le sens de permettre la réussite de mes apprenants. En dehors de l’établissement, nous avons les activités périscolaires et nous tissons comme ça des partenariats avec des entreprises, des parents d’élèves et toutes les communautés qui peuvent venir en appui à la formation de nos jeunes apprenants. Ainsi, l’excursion de ce jour est adressée spécifiquement aux élèves des séries scientifiques. Mais, comme vous le savez, en éducation, il faut préparer les élèves, d’où la présence des élèves du premier cycle pour éveiller cette curiosité scientifique qui permettra à ces derniers de s’intéresser de plus en plus aux métiers scientifiques», a confié le proviseur du Lycée Lubin Martial Ntoutoume Obame, Crépin Nkou Mba.

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Les élèves ont découvert les principes et le fonctionnement général de l’ensemble du système de collecte et de traitement des eaux usées, puis le fonctionnement « au fil de l’eau » de la station d’épuration, en suivant tout le processus de dépollution. Dans un premier temps, il s’agissait de faire découvrir et comprendre le cycle de la production et de la distribution de l’eau et d’intégrer un discours de prévention sur l’eau et l’assainissement. Puis de développer les échanges de savoirs par l’intermédiaire de ces visites pédagogiques ludiques, loin du décor des salles de classe.

Grâce à cette visite au cœur de l’installation, les élèves ont pu se rendre compte des enjeux globaux du traitement des eaux usées, de la quantité d’eau traitée ainsi que de la qualité de l’eau potable à travers les différents critères de la potabilité. «Il y a plusieurs étapes pour l’acheminement de l’eau vers Libreville. L’eau brute est pompée et passe par les électropompes vers de grands tuyaux, qui par la suite sera acheminée dans des cubes. Dans ces cubes, l’eau subira la première étape qui est la floculation, puis la décantation et une fois décantée, elle sera envoyée vers les clarinettes, puis vers des cuves, où on procédera à la filtration de l’eau avant la désinfection de l’eau qui conduira à l’acheminement par les conduites jusqu’à Libreville», a rappelé le jeune Josué Massala, élève en classe de terminale C, assuré de la bonne qualité de l’eau produite par la SEEG. «Elle est du même niveau que celle des pays occidentaux parce qu’à la SEEG, toutes les étapes sont respectées, de même que les recommandations de l’OMS», a-t-il souligné.

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Cette rencontre a aussi été l’occasion pour les équipes de la station de traitement et d’adduction d’eau potable de Ntoum de faire découvrir la diversité de leurs métiers et missions pour un service public de qualité. «Nous avons été très heureux de recevoir ces jeunes du lycée Lubin Martial Ntoutoume Obame de Ntoum. En effet, nous sommes une entreprise citoyenne et nous devons participer à la vie de la commune. Et à ces jeunes, nous avons montré l’usine de production d’eau de Ntoum, à travers une visite qui s’est faite au départ du captage du produit brut à la rivière Nzeme», a confié le directeur production transport eau Estuaire, Davy Anda Mba.

L’eau que nous consommons au quotidien peut avoir différentes origines. La plus grande partie (62 %) est captée dans des nappes souterraines superficielles et profondes. Les 38 % restants proviennent des torrents, des rivières et des lacs : des eaux dites superficielles. Qu’elle appartienne aux eaux souterraines ou superficielles, l’eau à son origine n’est qu’une précieuse matière première qu’il va falloir transformer pour devenir potable et répondre ainsi aux normes réglementaires en vigueur.

 
GR
 

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