Promus respectivement au poste de directeur général de la SEEG et de directeur général adjoint en charge de la Technique et des opérations, Gustave Aimé Mayi et Tony Armand Serge Maga Ma Nzamba ont été installés le 7 février par le président du conseil d’administration de la Société d’énergie et d’eau du Gabon, Egide Boundono Simangoye.

Gustave Aimé Mayi installé dans ses nouvelles charges de directeur général de la SEEG, le 7 février par le PCA de l’entreprise, Egide Boundono Simangoye. © Gabonreview

 

Nommés en Conseil des ministres du 1er février dernier respectivement au poste de directeur général de la SEEG et de directeur général adjoint en charge de la Technique et des opérations, Gustave Aimé Mayi et Tony Armand Serge Maga Ma Nzamba ont été officiellement installés dans leurs nouvelles charges. Les promus ont dit mesurer le poids de la responsabilité qui est désormais la leur, notamment la «satisfaction» du client à travers l’«optimisation» de la qualité des produits et prestations de la SEEG.

Pour le président du conseil d’administration de la Société d’énergie et d’eau du Gabon, Égide Boundono Simangoye, le gouvernement de la République et le conseil d’administration de l’entreprise, exhortent les deux nouveaux directeurs à adhérer à «une nouvelle vision de gestion du service public et de production d’Eau et d’énergie incarnée par les nouvelles dispositions qui lient désormais la SEEG avec l’État».

«Les enjeux auxquels notre société est désormais confrontée sont multiples. L’un des défis auxquels la SEEG dans son ensemble devra davantage répondre est la satisfaction du client en termes d’optimisation de la qualité de nos produits et de celle de nos prestations, lesquelles devront à court terme certifier notre engagement dans notre mission de service public. Les attentes des populations sur ce plan sont grandes actuellement. Elles sont à la hauteur des difficultés et angoisses vécues au quotidien et des espoirs que suscitent les nouvelles réformes entreprises par le gouvernement de la République», a rappelé Égide Boundono Simangoye, aux promus.

Purs produits de la SEEG

De la droite vers la gauche : l’ancien directeur général de la SEEG, Alain Patrick Kouma, le PCA de l’entreprise, Egide Boundono Simangoye et le directeur général de la SEEG, Gustave Aimé Mayi. © Gabonreview

Ingénieurs de formation tous les deux, avec plus de 30 ans de service au sein de la Société d’énergie et d’eau du Gabon, ces promus, selon le PCA de la SEEG, sont un «condensé d’expertise et d’expérience professionnelle» conformément aux missions qui leur sont assignées, à savoir : la gestion optimale du pôle technique et du pôle opération de l’entreprise.

Gustave Aimé Mayi est détenteur d’un Master en Sciences de gestion, option administration des affaires. Il célèbre sa 35e année au sein de la SEEG et occupait précédemment le poste de directeur général adjoint en charge de la technique et des opérations. Le nouveau directeur général remplace à ce poste Alain Patrick Kouma, après deux années passées à la tête de la SEEG. Tony Armand Serge Maga Ma Nzamba, pour sa part, est un cadre dirigeant de la SEEG depuis plus de 34 ans, où il a occupé diverses fonctions à caractère technique, dont le précédent était celui de responsable du Département des provinces.

«Cette nomination, qui m’honore, ne doit aucunement me faire oublier le poids de la responsabilité qui m’est confiée, dont j’en mesure à juste titre l’étendue, les enjeux et les défis à relever particulièrement en cette période de crise sanitaire qui exige de nous tous, à chaque instant et à tous les niveaux de responsabilité, la conjugaison de nos efforts et leurs convergences vers un même objectif : celui de faire de la SEEG une entreprise au coeur du développement économique et sociale du Gabon», a déclaré le directeur général de la SEEG, Gustave Aimé Mayi, promettant de faire sienne l’application stricte des règles et des procédures, «j’accorderai un regard particulier au respect de la discipline, aux partenaires sociaux, j’attacherai un prix au dialogue et à la compréhension mutuelle ».

Enjeux et défis à relever…

Gustave Aimé Mayi dans son fauteuil de directeur général de la SEEG. © Gabonreview

Ce top management de la SEEG hérite de son prédécesseur un certain nombre de dossiers dont les principaux sont : les objectifs principaux de l’année 2022, les orientations stratégiques de la direction générale pour cette année, précédés par les bilans des activités et des résultats qui ont été réalisés au cours des exercices 2020-2021; le besoin en formation dans les métiers de production de transport de l’eau et de l’électricité, les métiers supports et les métiers transverses; le renforcement des ressources humaines; projet d’amélioration de la desserte en eau potable et d’électricité du Grand-Libreville; le diagnostic technique des ouvrages de génie civil de production d’eau potable à Franceville, Mounana, Koulamouton, Lambaréné et Mouila; la réorganisation des activités clientèle; le projet de la charte éthique, etc.

«Il vous revient de voir dans quelle mesure, avec les équipes que vous allez manager, mettre en place des actions à fin de pouvoir respecter les engagements de la SEEG vis-à-vis de l’Etat, dans le cadre du nouveau contrat de concession du service public, de transport et de distribution d’eau potable et d’énergie électrique », a indiqué l’ancien directeur général de la SEEG, Alain Patrick Kouma, non sans remercier les autorités pour lui avoir fait confiance durant ces 24 derniers mois.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. NGUEMA BONGO dit :

    Trois hauts cadres enfants de la maison qui se remplacent. La SEEG peut se satisfaire d’avoir un cru dans ses effectifs pour diriger dignement cette maison.
    Aux nouveaux responsables, tout en vous souhaitant bonne chance, soyez vigilants face à ce vieux charognard qui vous a installé. Il vous caresse la journée et vous assassine la nuit. Il se pourrait même que votre prédécesseur ait été une de ses victimes. L’histoire nous le dira car je connais les méthodes de ce vieux rongeur. Gardez-le en ligne de mire sans le quitter des yeux. Sinon, mettez lui plein les poches, il vous lâchera les baskets.

  2. Desire dit :

    Nous on veut mebame fatma et eyogo 1er

  3. Mezzah dit :

    Les relations incestueuses qui existent entre les donneurs d’ordre de la SEEG et les sous-traitants sont en grande partie à l’origine des problèmes que rencontre cette société. Les nouveaux dirigeants le savent très bien. Les travaux sont soit surfacturés soit non réalisés et derrière certains cadres dirigeants perçoivent 10% voire 20% des montants des travaux. Faites le ménage pour le bien du pays.

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