Libreville abrite du 15 au 19 décembre un séminaire sur la mise en place d’une comptabilité permettant d’identifier et de valoriser les éléments constitutifs du résultat de l’exercice ainsi que leur interprétation et exploitation par les directions des organismes de prévoyance sociale (OPS).  

Une vue de la cérémonie d’ouverture du séminaire. © Gabonreview
Une vue de la cérémonie d’ouverture du séminaire. © Gabonreview

 

Les travaux portant sur la mise en place de la comptabilité analytique dans les organismes de prévoyance sociale (OPS) des Etats membres de la Confédération interafricaine de prévoyance sociale (Cipres), se sont ouverts le 15 décembre dernier à Libreville. A l’ouverture de ce séminaire, le ministre délégué en charge de la Prévoyance sociale a rappelé l’intérêt de cette rencontre pour les entités de sécurité sociale. «Vos travaux axés sur la mise en place de la comptabilité analytique dans les caisses vont venir compléter le plan comptable sectoriel (…) afin de mieux traduire la volonté des Etats de voir celles-ci jouer leur rôle de bras séculier de la redistribution de la richesse nationale», a affirmé Marie-Françoise Dikoumba. «Sa mise en place de manière identique dans toutes les caisses de la Cipres, permettra d’imputer les charges par nature de manière homogène, d’améliorer la qualité des comptes de reddition, afin de rassurer les affiliés et les partenaires sociaux», a-t-elle poursuivi.

Les officiels à l’ouverture du séminaire, parmi lesquels Marie-Françoise Dikoumba, ministre délégué en charge de la Prévoyance sociale. © Gabonreview
Les officiels à l’ouverture du séminaire, parmi lesquels Marie-Françoise Dikoumba, ministre délégué en charge de la Prévoyance sociale. © Gabonreview

Abondant dans le même sens, le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a également souligné l’importance de comptabilité analytique, qui est un enjeu majeur dans l’élaboration des comptes de résultats annuels. «Il nous est souvent reproché des comptes mal ou insuffisamment élaborés (…) La réalisation d’un outil pédagogique commun, consensuel et harmonisé pour tous nos Etats est donc capitale et nous saluons la bienvenue de cette édition», a affirmé Désiré Lassegué. Rappelant que la «nouvelle sécurité sociale doit s’adapter aux besoins réels de nos populations, vivant à plus de 80% en zone rurale», il a souhaité que la qualité et la pertinence de ces travaux aboutissent à la création d’un «cadre normatif de gestion facile de nos caisses, dont l’avenir est souvent caractérisé par le doute sur leur pérennité et leur durabilité».

Le secrétaire permanent de la Cipres, quant à lui, a dit espérer que la mise en place de la comptabilité analytique conduira à la fixation des critères rationnels de répartition entre les différentes branches, des produits de placements financiers et des immeubles de rapport ainsi que des charges communes, notamment celles des gestions administratives et de l’action sanitaire et sociale. Aussi, Innocent Mackoumbou a-t-il rappelé le bienfondé de ce séminaire, qui vise à compléter les outils en matière d’harmonisation des informations financières et comptables, déterminer les coûts des différentes opérations et fonctions de l’organisme, nécessaire à une bonne prise de décision en matière de réduction de charges. Ces travaux permettront également d’analyser les résultats par le calcul des coûts des différentes branches, analyser de manière affinée les états financiers de l’organisme et contribuer aux travaux de mutualisation des systèmes informatiques des OPS en cours.

Cette première journée a notamment été marquée par des exposés et échanges sur l’expérience de la CNSS du Gabon et de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) de Côte d’Ivoire. Plusieurs commissions et plénières constitueront le reste des travaux, qui prennent fin le 19 décembre prochain.

 

 
GR
 

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