Intervenant lundi lors de l’Assemblée générale à New York, Michel-Xavier Biang, représentant permanent du Gabon auprès de l’Organisation des Nations unies (ONU), a invité la communauté internationale à «plus d’abnégation» dans la lutte contre le terrorisme et d’autres menaces transnationales.

Michel-Xavier Biang, Représentant permanent du Gabon auprès des Nations Unies, le 1er octobre 2018 à New York (USA). © news.un.org

 

Le terrorisme. Telle était la principale préoccupation du Gabon, dont le représentant permanent auprès de l’ONU est intervenu le 1er octobre lors de l’Assemblée générale tenue à New York. S’il s’est félicité de la tenue, en juillet dernier, à Lomé au Togo, du sommet conjoint CEDEAO-CEEAC sur la paix et la sécurité, Michel-Xavier Biang n’a pas moins relevé que beaucoup reste à faire, notamment au niveau de la communauté internationale, dont les pays africains sollicitent plus d’efforts.

«Nous demeurons préoccupés par le fait que dans plusieurs régions en Afrique, des bandes extrémistes telles que Boko Haram et al-Shebab, bien qu’affaiblies, continuent de semer la terreur et la désolation», a-t-il déclaré, tout en invitant la communauté internationale à «plus d’abnégation» dans la lutte contre le terrorisme et les autres menaces transnationales auxquels sont confrontés les pays du continent, à l’instar de la piraterie et le braconnage. D’autant que, a-t-il déploré, dans certaines régions comme au Sahel, «les attentats terroristes ne cessent de saper les efforts de développement des Etats».

Pour Michel-Xavier Biang, en plus du «renforcement des capacités des forces constituées à l’échelle régionale, telles que le G5 Sahel et l’Amisom», une aide financière plus conséquente permettrait aux pays africains de mieux faire face aux menaces. «Avec un financement prévisible et adéquat de la communauté internationale, l’Afrique sera sans doute plus à même de donner la réplique appropriée aux menaces sécuritaires qui minent le continent», estime le diplomate gabonais.

 
GR
 

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