Le délégué spécial en charge de la Gestion de la commune de Libreville, le général de brigade Judes Ibrahim Rapontchombo, a visité, le 18 septembre, certains sites du domaine public de la ville de Libreville, notamment les installations de la société de ramassage d’ordures ménagères Clean Africa et la décharge publique de Mindoubé.

Le délégué spécial en charge de la gestion de la commune de Libreville, le général de brigade Judes Ibrahim Rapontchombo. © Gabonreview

 

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Accompagné de certains maires adjoints et directeurs de l’Hôtel de Ville de la capitale gabonaise, le délégué spécial en charge de la Gestion de la commune de Libreville, le général de brigade Judes Ibrahim Rapontchombo a visité, le 18 septembre, certains sites du domaine public de la ville de Libreville. Objectif : appréhender les défis en matière de lutte contre l’insalubrité et la gestion des déchets à Libreville.

«Au lendemain de ma prise de fonction, j’ai reçu une feuille de route du président de la transition et dans ce cadrelà, je me devais d’aller vite, or l’un des partenaires essentiels dans cette mission de salubrité de la mairie de Libreville est Clean Africa, raison pour laquelle, pour ma première sortie, j’ai réservé la primeur à Clean Africa, pour venir voir ce qui s’y passe, Ce qui se fait au profit de nos concitoyens. Et par la suite, essayer de voir tant bien que mal, quelles sont les perspectives qu’il faut entrevoir pour trouver des solutions», a confié Judes Ibrahim Rapontchombo, annonçant le déploiement dès ce lundi 18 septembre de 600 bacs dans la commune de Libreville.

Décharge de Mindoubé une préoccupation pour Judes Ibrahim Rapontchombo

Le site de la décharge de Mindoubé, saturé depuis plusieurs années, pose des problèmes de salubrité publique en raison des dioxines qui sont émises par le brûlage des déchets. Cette préoccupation n’a pas pu être occultée par le délégué spécial en charge de la gestion de la commune de Libreville, qui a souhaité se faire sa propre idée sur la situation qui prévaut sur ce point de dépotage dont la relocalisation a plusieurs fois été évoquée, mais jamais engagée.

En avril 2018, l’État gabonais et le groupe espagnol Actuatech semblaient avancés dans leurs discussions pour la construction de deux usines de traitement d’ordures ménagères, dont une à Libreville et une autre à Port-Gentil. De même, depuis octobre 2021, un fonds destiné à financer des études de faisabilité (Fasep) de la Direction générale du trésor français a été accordé au consortium d’entreprises françaises Grégori International/Valgo pour réaliser une étude d’évaluation visant à estimer les possibilités de réhabilitation de la décharge de Mindoubé après sa fermeture. Il s’agit d’une part d’arrêter les pollutions de l’air et de l’eau (eau de ruissellement polluée), mais aussi de supprimer les nuisances olfactives et visuelles. Trois ans après, rien ne semble bouger sur ce site à haut risque d’intoxication des riverains.

«Ici à la décharge de Mindoumbé, il fallait que je vienne moimême pour constater que nous faisons face à une solution temporaire et qu’il va falloir trouver désormais des solutions pérennes. C‘est ce à quoi, nous allons nous employer et dans cette perspective, toutes les contributions sont bonnes», a déclaré Judes Ibrahim Rapontchombo.

Après de multiples annonces et de nombreuses descentes sur le terrain ces dernières années déjà, le projet de construction d’une nouvelle décharge reste d’actualité.

 
GR
 

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