Le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, a poursuivi, le 4 mai dans la commune d’Akanda, son cycle de sensibilisation sur l’urgence de se faire inscrire sur la liste électorale et l’union des acteurs de l’opposition, pour le choix d’une candidature unique consensuelle afin d’offrir au Gabon l’opportunité d’une alternance au terme de la prochaine présidentielle.

Alexandre Barro Chambrier prêche à Angondjé village. © D.R.

 

Les populations d’Angondjé village dans la commune d’Akanda ont accueilli le 4 mai dernier, le leader du Rassemblement pour la patrie et la modernité. Engagé depuis plusieurs semaines dans une opération de sensibilisation de proximité, Alexandre Barro Chambrier, a interpellé une fois de plus les populations sur la nécessité de changer de système pour mettre fin aux maux qui minent le pays depuis plusieurs années.

«Ping a fait ce qu’il a pu en 2016. Mais il n’a pas pris le pouvoir. Nous, la nouvelle génération, nous devons jouer notre partition sur la route qui mène à l’alternance. Nous allons faire ce qui n’a jamais été fait au Gabon», a-t-il lancé très confiant, invitant ses hôtes, à aller s’inscrire massivement sur la liste électorale pour espérer changer le régime au pouvoir dans les urnes.

Au contact des Akandais, Alexandre Barro Chambrier a pu se rendre compte des difficultés et du degré de misère de ses concitoyens qui ne sont pas différents de ceux de l’arrière-pays. En effet, dans cette commune du Grand Libreville, la qualité des routes est tout aussi cauchemardesque que partout ailleurs dans le Gabon. Le secteur santé n’est pas en reste.

«Ici, nous, populations d’Angondjé-centre, nous avons comme eau celle des puits, les forages pour ceux qui ont un plus de moyens. Le renforcement de l’électricité est d’actualité. Il est bien vrai qu’on nous a planté un transformateur, mais d’après les spécialistes, celui-ci serait de faibles capacités. Jusqu’à présent, nous attendons que cela soit réel. Nous attendons l’électricité», a indiqué Afane, un habitant d’Angondjé-centre. Avant d’ajouter : «Nos enfants et nos petits-enfants ont du mal à apprendre. La seule école publique se trouve au niveau d’Okala. Il faut combien de kilomètres pour envoyer son enfant aller apprendre là-bas ?» s’est-il interrogé.

«Nous ne pouvons plus continuer comme ça. Il faut que les choses changent. Et nous devons trouver la solution, parmi nous, les acteurs de l’opposition. La véritable opposition, pas celle du pouvoir. Il faut se fixer un candidat consensuel. Lorsqu’on va à une élection à un tour, il faut choisir un candidat, même s’il y a plusieurs candidats. Nous sommes là pour gagner et pour gagner, il faut s’entendre avec le maximum», a lancé Alexandre Barro Chambrier.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire