Routes non revêtues : Vers un léger mieux dans le Woleu-Ntem
Plusieurs tronçons routiers non revêtus de la province du Woleu-Ntem bénéficieront ces huit prochains mois d’un nouvel entretien après des années de quasi-abandon. Les travaux ont officiellement été lancés jeudi 22 juin à Mitzic par le ministère des TP, en présence du gouverneur Jules Djeki.
Ils sont censés durer 8 mois et consistent essentiellement à l’ensoleillement mécanisé, au curage et rechargement des bourbiers, le rechargement de la chaussée, la remise en forme et la réfection complètes des ponts en bois. Leur objectif commun : améliorer la mobilité des populations locales et donc leurs conditions de vie. Des routes non revêtues de la province du Woleu-Ntem vont connaître un nouvel entretien après des années de quasi-abandon.
Mandaté par Toussaint Nkouma Emane (ministre), Emmanuel Eyeghe Nze, ministre délégué aux Travaux publics, a effectué jeudi 22 juin, en présence du gouverneur Jules Djeki, le lancement des travaux de réhabilitation de ces routes. Il s’agit, précise-t-on, des axes Sam-Mitzic (54 Km), Sam-Bibasse (84 Km) et Sam-Medouneu (70 Km). Des travaux entièrement financés par l’État qui cadrent avec la mission « Connexion des territoires » dévolue au ministère des TP.
«Ces trois routes, qui totalisent un linéaire de plus de 200 km, font partie intégrante du programme prioritaire de réhabilitation des routes en terre décidé par le président de la République, Ali Bongo Ondimba. La durée prévisionnelle des travaux est de 8 mois. À terme, ils permettront d’améliorer significativement la circulation des biens et des personnes, d’une part, et de renforcer la connexion entre les départements du Woleu, de l’Okano et du Haut-Komo, d’autre part», défend le ministre délégué au TP sur Facebook.
2 Commentaires
….Quelques coups de pelles…et ce sera reparti pour 5 ou 7 ans…A la prochaine election présidentielle…..SIC.
Dans cette région, les colons allemands construisaient des routes en terre bien carrossables avec les populations autochtones, il y avait là aussi une transmission des savoirs, même après les indépendances, les villageois continuaient à s’occuper de l’ensoleillement de ces routes en terre, tout cela a disparu après 1967.