Révision du fichier électoral : Moubelet Boubeya droit dans ses bottes
A l’occasion du lancement, le 30 octobre courant, de l’opération de révision du fichier électoral, le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation, de la Sécurité et de l’Hygiène publique a expliqué le bien-fondé de l’enrôlement, appelant les populations à y prendre part, en dépit du refus d’une partie de l’opposition de s’y associer.
Ayant initié une concertation avec les partis politiques légalement reconnus, il y a quelques semaines, le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation, de la Sécurité et de l’Hygiène publique s’est heurté au refus d’une partie de l’opposition de prendre part à la révision du fichier électoral. Une position justifiée par la nécessité de régler les neuf points d’accord issus des travaux de la commission sur la biométrie, tenus en 2012. Bien qu’il ait dit comprendre les arguments de l’opposition, Pacôme Moubelet Boubeya, à la faveur d’une communication livrée le 29 octobre dernier, a tenu à expliquer le bien-fondé de cette opération. «Si nous ne sommes pas opposés à revisiter ces points, a-t-il dit, l’exigence légale me recommande d’ouvrir la révision de la liste électorale, entendu que des nombreux points soulevés par ces compatriotes de l’opposition ne sont pas liés à cette opération.»
Pour Pacôme Moubelet Boubeya, qui a dit se référer aux textes, particulièrement au Code électoral, «l’inscription sur une liste électorale est individuelle, volontaire et personnelle». Il a tenu à rappeler qu’«aucune section du peuple, aucun mouvement ne peut empêcher les citoyens à accomplir leur devoir civique, et donc à s’inscrire», d’autant qu’il s’agit d’«un devoir républicain», qui implique la conscience de chacun. Une adresse à peine voilée à Zacharie Myboto, Pierre Claver Maganga-Moussavou et Louis-Gaston Mayila, avec lesquels la discussion du 20 octobre dernier a été plutôt houleuse. L’opération de révision du fichier électoral prévue du 30 octobre au 13 décembre prochain, se fera donc loin des débats lié à l’«élaboration d’un plan média associant l’opérateur technique Gemalto et les partis politiques et visant à expliquer les mécanismes de fonctionnement de la biométrie», l’«implication des partis politiques à toutes les étapes, notamment dans le suivi de la traçabilité des mises à jour du système informatique», l’«usage de la carte nationale comme pièce de référence dans toutes les opérations électorales, suivi de l’original ou de la photocopie légalisée de l’acte de naissance ou du jugement supplétif», la «dotation en moyens supplémentaires au ministère de l’Intérieur pour relancer les campagnes pérennes d’établissement des cartes nationales d’identité à l’ensemble des Gabonais» et à l’«organisation d’audiences foraine dans les zones rurales pour permettre à tous les Gabonais de se faire progressivement établir des cartes nationale d’identité».
Appelant les populations à prendre part massivement et «dans le calme et la discipline» à la campagne d’enrôlement, le ministre de l’Intérieur a tenu à rappeler que cette opération vise à intégrer au fichier électoral les nouveaux électeurs, c’est-à-dire ceux des Gabonais ayant atteint l’âge de 18 ans, à vérifier et à confirmer les noms sur la liste existante pour ceux déjà inscrits, et à changer le lieu de vote pour les électeurs ayant changé de lieux de résidence. «Pour toutes ces opérations, les électeurs disposent de centres sur toute l’étendue du territoire national», a-t-il indiqué. «A l’image de tous les pays démocratiques, le Gabon s’est résolument engagé sur la voie du pluralisme politique et entend y demeurer en veillant à la fois, à ce que les élections qui constituent un gage de démocratie, soient toujours organisées à échéance normale», a soutenu Pacôme Moubelet Boubeya.
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En 2014, la moi électorale était bien là, mais le Ministère de l’Intérieur n’a pas fait organiser la révision annuelle de la liste électorale comme cela y est prescrit. A la veille de la fin de l’année 2015,ce même ministère se réveille de son profond sommeil pour se rendre compte qu’il n’avait pas satisfait aux exigences légales de révision de la liste électorale depuis le début de l’année et il se précipite à monter une opération commando pour dire que le gouvernement doit respecter la loi. Respecter le loi c’est être conforme à toutes les étapes préalables à l’organisation de cette révision. Il faut donc satisfaire les dispositions de la loi 1/2011 sur la protection des données à caractère personnel, autrement dit la loi sur la biométrie. Cette loi exige qu’à chaque fois qu’on doit prélever des données biométriques qu’on lui demande une autorisation et celle-ci doit être publiée dans un journal d’annonce légale. Est ce que cette autorisation a été obtenue par le Ministère de l’Intérieur? Il faut que l’opérateur soit connu, est ce que GEMALTO le précédent opérateur est-il encore visible au Gabon? si non qui a t-on choisi comme opérateur? cette question est importante car la crédibilité du fichier électoral en dépend. Voilà autant de questionnements qui a certainement fait dire aux patriotes de l’opposition qu’il fallait épuiser le débat avant de lancer cette opération importante pour l’avenir du processus électoral au Gabon.
De source sure, nous savons que de nombreux étrangers ont été inscrits .
Récemment le distingué président ou camarade c’est selon a payé les frais de transport de 250.000 étrangers devant se rendre en Arabie Saoudite (Gabon-Arabie Saoudite), ces derniers toujours d’après cette source, avaient pour mission d’enrôler les gens sur les listes électorales.
Ce kongossa là vient de quelqu’un qui s’est rendu en Arabie saoudite avec les 250.000 étrangers, il sait de quoi il parle.
Je vais vous surprendre, figurez vous que je n’ai toujours pas réussi à obtenir ma carte d’identité, heureusement j’ai mon passeport, mais mon gardien , je dis bien mon gardien malien en a un , il m’a assurée que c’est par l’entregent de son frère qui travaille chez un ministre que beaucoup de ses aimis ont tous eu la carte d’identité, à présent ,il peut circuler tranquillement sans s’inquiéter des barrages de la Garde républicaine (oui, la nuit se sont eux qui assurent le contrôle)
Alors Mr le ministre puisqu’il semble que toutes les dispositions soient déjà prises pour l’élection de votre distingué président, pourquoi pressez vous les gens à aller s’enrôler?
Personnellement, si Ali se présente, les institutions à son service (CENAP, COUR CONSTITUTIONNELLE, INTERIEUR) le proclameront vainqueur, c’est pourquoi je ne me lasse pas de poser la même question aux leaders de l’opposition, à savoir
QUI AUREZ VOUS EN FACE EN AOUT 2016?
ALI dont la situation administrative reste floue ou un autre candidat pdgiste n’ayant aucune difficulté à exhiber son acte de naissance?
Malheureusement je pense qu’Ali n’est ni le fils de Bongo père, et encore moins celui de la mama, conclusion, je ne peux prendre part à une élection dont l’un des candidats est gabonais d’adoption.
Ne venez pas m’injurier, je me réfère seulement à la Constitution art 10, voyons voir si réellement vous êtes les patriotes que vous clamez au monde!