Révision de la Constitution : L’opposition présage une vacance du pouvoir dans les 6 prochains mois
Le projet de loi portant modification de la Constitution continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive, l’opposition estime que la vacance du pouvoir sera déclarée d’ici les 6 prochains mois. Cette déduction découle du choix de la procédure d’urgence utilisée par le pouvoir pour faire passer ce projet. Faux, rétorque le pouvoir qui évoque les délais impartis.
Avec une écrasante majorité au Parlement, le pouvoir et ses alliés n’avaient aucune inquiétude pour faire adopter la projet de loi portant révision de la Constitution de la République gabonaise. A l’Assemblée nationale ce projet est passé comme une lettre à la poste, malgré la levée de boucliers des députés de l’opposition. «Nous avons la majorité au Parlement dans les deux chambres. Donc, nous ne sommes pas forcément inquiets dans la finalité de ce processus. Ce qui est intéressant c’est d’expliquer ce qui pousse le président de la République à réviser à nouveau la Constitution gabonaise», a déclaré sur les antennes de Radio Gabon, Guy-Christian Mavioga, représentant la majorité. «L’issue était connue d’avance», a retorqué sur le même média Séraphin Akure-Davain, député du parti Les démocrates (LD), selon qui, l’opposition gabonaise est surprise de la mise en branle de la procédure d’urgence pour faire adopter ce projet. Il a indiqué que la Constitution peut être modifiée soit par voie référendaire soit par voie parlementaire. Le gouvernement a choisi la seconde option. «Le gouvernement a choisi la voie parlementaire parce qu’ils sont sûrs de gagner», a estimé le député de l’opposition pour qui, le gouvernement a choisi la facilité du fait de sa majorité au Parlement. «Mais, nous avons un petit regret parce que pour une occasion aussi importante, aussi solennelle, le président de la République devait prendre la parole pour expliquer ses raisons aux Gabonais. La parole du président de la République est requise lors des événements politiques importants. Une modification constitutionnelle aurait dû être une occasion pour que le chef de l’Etat s’exprime», a-t-il ajouté.
La vacance du pouvoir à l’horizon ?
L’opposition gabonaise pointe du doigt la procédure d’urgence à laquelle le gouvernement a fait recours. «Nous avons posé cette question à madame le Premier ministre, elle nous a dit qu’il n’y a pas d’urgence à modifier la Constitution. Donc, il y a comme une contradiction», a fait savoir Séraphin Akure-Davain. «Elle nous a dit à l’Assemblée nationale qu’il n’y a aucune urgence à modifier la Constitution, mais le texte arrive à deux jours de la clôture parce qu’il faut dire que la clôture a lieu le 30, nous n’avons donc pas le temps d’examiner en détail ces modifications constitutionnelles et elle demande l’examen par la procédure d’urgence puisque les lois peuvent être examinées soit par la procédure normale soit par la procédure d’urgence qui va réduire les délais d’examen», a-t-il ajouté.
Selon le député, pour l’opposition gabonaise l’une des urgences c’est la vacance du pouvoir. «Nous avons comme l’impression que dans les trois à six mois qui vont venir nous allons entrer dans un système de vacance du pouvoir et que le gouvernement va nous amener vers une élection présidentielle anticipée», a-t-il estimé. «C’est ce que nous déduisons de cette procédure précipitée. Nous ne savons pas qu’est ce qui se cache derrière cette procédure, qu’est-ce qui fait courir le Premier ministre pour nous amener une modification constitutionnelle à trois jours de la clôture. C’est des choses qui ne se voient qu’au Gabon», a-t-il regretté.
Mais pour la majorité, rien ne se cache derrière cette modification. «Il faut d’abord comprendre que ce n’est pas une coutume constitutionnelle que le président de la République prenne la parole à la veille de la modification de la Constitution», a expliqué Guy-Christian Mavioga selon qui, le président n’était pas obligé de parler d’autant plus que, a-t-il laissé entendre, «il s’est exprimé devant ses ministres, il a suggéré à son équipe de faire un projet de loi et cette équipe est commandée par madame le Premier ministre qui s’est fait le devoir d’aller au Parlement». Quant à l’urgence, a-t-il répondu, «la sagesse nous renseigne qu’il ne faut pas attendre l’arrivée des problèmes pour tenter de chercher les solutions». A en croire son propos, le gouvernement a eu la maturité nécessaire pour anticiper un certain nombre de chose. «Il fallait utiliser la procédure d’urgence au regard du nombre de jours qui reste pour la clôture de la session».
2 Commentaires
Comme TOUT avait aussi été ficelé d’avance pour les présidentielles de Cote d’Ivoire (avec l’appui du Quai d’Orsay), nous nous acheminons vers un scénario à l’identique. Vont-ils présenter un mort (ou le sosie) à la présidentielle anticipée, ou alors annoncer le décès de BOA et adoubé l’autre fils adoptif Nourredine Valentin ?
Si la France n’était pas derrière cette mascarade que nous vivons actuellement avec déjà la modification de la constitution gabonaise,dites-moi pourquoi n’a r-elle pas laissé Laurent Gbagbo gagner la présidentielle ? Pourquoi à t-elle fait la guerre à ce dernier ? Réponse : Parce que Laurent Gbagbo refuse d’être une marionnette, un sous préfet de cette même France.
Après le décès d’Ali Bongo à Riyad, Sylvia Valentin s’est fait débarrassée, avec l’accord du Quai d’Orsay, de tout les proches de BOA (y compris son demi frère qui était dans la garde républicaine).
JE VOUS LE RÉPÈTE ENCORE UNE FOIS :IL N’Y A PAS PIRE HYPOCRITE QUE LES FRANÇAIS. ET PENDANT QU’ILS NOUS MANIPULENT AINSI, ILS SE FOUTENT ENCORE PLS DE NOUS EN NOUS TRAITANT DE SINGES.
NOS PSEUDOS DÉPUTÉS DE LA PSEUDO MAJORITÉ QUI ONT FAIT PASSER CE TORCHON DE CONSTITUTION N’ONT AUCUNE DIGNITÉ. LES INTIMIDATIONS DE LA FRANÇAISE SYLVIA VALENTIN NE DOIVENT PAS VOUS FAIRE TREMBLER AU POINT DE VOTER N’IMPORTE QUOI. ET MÊME S’IL FAUT QU’ON COUPE MON SALAIRE POUR M’ÊTRE OPPOSÉ AU TRICOTAGE DE LA CONSTITUTION, J’ENCAISSE CE COUP DUR EN RESTANT SUR MON OPPOSITION.
NE NOUS FAISONS PAS VOLER NOTRE PAYS. FAISONS CELA AU MOINS POUR NOS ENFANTS ET PETITS ENFANTS. QU’ILS NE SUBISSENT PAS CE QUE NOUS AVONS ET CONTINUONS À SUBIR AVEC LES BONGO-VALENTIN (toujours adoubé par le Quai d’Orsay).
Vous allez voir que le Burkina Faso (où pour le moment les français n’ont plus de valet) évoluera plus vite que notre pays en matière d’infrastructures. Eux ils ont vraiment connu une révolution en chassant Blaise Compaore qui voulait aussi tricoter la constitution.
Pour se libérer totalement de la France, les algériens se sont battus jusqu’à verser leur sang. Et aujourd’hui c’est un pays LIBRE de toute ingérence française.
Quand le ridicule général de gaulle (oui en minuscule) savait que c’était perdu pour l’Algérie (pour le pétrole surtout), il s’est tourné vers notre pays pour les hydrocarbures. Et il a cadenassé notre pays avec cette présence de l’armée française qui n’est pas la pour la protection des gabonais, mais de nos richesses qu’elle considère comme SON BIEN. A Ntare Nzame !! Un gabonais pourrait-il dire en France qu’un bout de terre française est SA PROPRIÉTÉ ?
REVEILLE TOI PEUPLE GABONAIS. FAIS LE AU MOINS POUR TES ENFANTS ET PETITS ENFANTS STP.