Selon le nouvel outil analytique pour aider les citoyens et les investisseurs du monde qui cherchent à améliorer leur résilience aux impacts du changement climatique grâce à la migration des investissements, le Gabon se classe à la 97e place mondiale et au 11e rang sur le continent africain, avec un score de 29,9 sur 100.

La superbe puissance verte africaine, le Gabon ne dispose pas de commodités pour s’ouvrir aux citoyens et aux investisseurs du monde, comme prochain lieu de résidence et de citoyenneté contre le changement climatique. © Eeas.europa.eu/

 

Le changement climatique n’est plus une menace, c’est une réalité. La société Henley & Partners a récemment dévoilé son nouvel indice de résilience climatique de la migration des investissements et affirme que des statistiques alarmantes sur le réchauffement climatique entraîneront une augmentation significative de la migration climatique et des investissements vers les pays et les villes où les personnes, les actifs et les infrastructures seront probablement mieux protégés dès maintenant des impacts inévitables du changement climatique.

Malheureusement, le Gabon ne remplit pas les conditions adéquates pour s’ouvrir aux citoyens et aux investisseurs du monde, comme prochain lieu de résidence et de citoyenneté contre le changement climatique. Le champion africain de la biodiversité est logé à la 97e place au rang mondial et 11e africain dans la catégorie «une résilience plus faible» parmi 180 destinations, dans la première édition de l’Investment Migration Climate Resilience Index, publié par la société de planification de la citoyenneté basée à Londres, Henley and Partners.

Les 180 pays ont été répartis en trois catégories, soit résilience élevée, résilience moyenne et résilience faible. Seuls 15 pays sont classés dans la catégorie «résilience élevée», 23 autres pays étant dans la catégorie «résilience moyenne», alors que les 142 pays restants, dont l’ensemble des 53 pays africains étudiés, affichent une résilience plus faible, avec des notes allant de 44,9 à 19,1.

Il s’agit des destinations où les citoyens sont davantage exposés à des événements environnementaux extrêmes, tels que les feux de forêt, les ouragans, les canicules, les inondations, les sécheresses et les tempêtes. Dans cette catégorie des pays à faible résilience, les infrastructures sont à la fois plus faibles et plus exposées, et la capacité à se préparer et à réagir aux conséquences des événements climatiques extrêmes est très limitée.

Maurice (56è rang mondial) arrive à la première place à l’échelle africaine avec un score de 39,1 points, suivi du Maroc (36,3 points), de l’Afrique du Sud (36,2 points), des Seychelles (36 points) et de la Tunisie (35,9 points). Tandis que le Tchad (19,1 points), la Centrafrique, l’Erythrée, la Guinée-Bissau, le Soudan et la RDC sont dans l’ordre, les pays qui affichent les plus faibles niveaux de résilience climatique aussi bien en Afrique que dans le monde. «Il est un fait établi que l’Afrique subsaharienne a le moins contribué au réchauffement climatique, mais l’Afrique subira les impacts les plus dévastateurs du changement climatique tout en abritant également de nombreux pays parmi les moins résilients», a souligné le PDG de Henley & Partners, le Dr Juerg Steffen.

Cependant, les cinq premières économies ayant les niveaux de résilience climatique les plus élevés à l’échelle planétaire se trouvent tous dans l’hémisphère Nord. Les Etats-Unis arrivent en tête, avec un score de résilience climatique de 70,6 points, suivis de l’Allemagne (70,3), du Royaume-Uni (69,4), de la Suisse (68,4) et du Canada (68,3).

La résilience climatique est une mesure globale qui permet d’indiquer dans quelle mesure un pays est bien placé pour s’adapter au changement climatique et ce qu’il est capable de faire pour atténuer son impact. En utilisant plus de 900 points de données dans 5 paramètres et en tenant compte des facteurs clés de vulnérabilité, de la volonté de tirer parti des investissements climatiques et de la capacité économique à s’adapter, cette nouvelle étude a produit un score de résilience climatique pour 180 pays. Elle combine de manière unique les données du PIB de la Banque mondiale (la moyenne du PIB normalisé et du PIB par habitant pour chaque pays) avec le dernier indice national de l’Initiative d’adaptation mondiale de Notre Dame (ND-GAIN) de l’Université de Notre Dame, qui résume les pays. Cet outil a été conçu par le cabinet de conseil britannique Henley & Partners, en partenariat avec Deep Knowledge Analytics.

 
GR
 

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