Renouvellement du CGE : déjà des querelles dans l’opposition
Dans une déclaration, ce samedi 21 janvier, RÉAGIR condamne, avant d’appeler au «ressaisissement collectif» les formations politiques de l’opposition parmi lesquelles celles de la PG41 dont le choix des candidats – effectué récemment en vue du renouvellement du bureau du Centre gabonais des élections (CGE) – n’a pas du tout été apprécié par ce parti à l’initiative de la dissolution du précédent bureau par la Cour constitutionnelle à la suite de sa saisine.
À l’initiative de la récente dissolution, par la Cour constitutionnelle, du bureau du CGE, RÉAGIR (Réappropriation du Gabon, de son Indépendance, pour sa Reconstruction) n’a pas du tout apprécié la démarche de la Plateforme des partis et groupements politiques de l’opposition (PG41) qui a élu, jeudi 12 janvier dernier, ses trois représentants en vue du renouvellement prochain du bureau du CGE. Le parti de François Ndong Obiang estime que cette démarche viole le principe pour lequel la Plateforme Alternance 2023 a été mise en place et dont la plupart des membres de la PG41 sont pourtant signataires.
Or, selon RÉAGIR, le traitement consensuel de la question du renouvellement du bureau du CGE, au sein de cette plateforme, aurait dû constituer le premier test de la dynamique d’unité des partis signataires du Pacte d’engagement et de confiance. Au regard de la situation actuelle, les choses semblent mal parties, bien que certains veulent toujours y croire. Aussi, RÉAGIR appelle-t-il ce samedi au «ressaisissement collectif des partis de l’opposition», au risque, prévient-il, de trahir une nouvelle fois les aspirations au changement des Gabonais.
Pas les mêmes !
Soupçonnant certains membres de la plateforme conduite par Me Louis Gaston Mayila de tenter de « saboter l’union et la cohésion de l’opposition en construction», RÉAGIR dénonce également «la volonté incongrue et inexplicable de la PG41 de reconduire des personnalités de l’opposition d’un bureau sortant dissout par la Cour constitutionnelle». Sans la citer, le parti aurait notamment souhaité que Christelle Koye (Les Démocrates), vice-présidente sortante du CGE élue 9 jours plus tôt, face le bilan de son passage au CGE auprès de l’opposition.
«Les membres du bureau sortant du CGE, notamment ceux représentant l’opposition, n’ont témoigné aucune volonté de participer au renforcement positif du cadre électoral», tranche RÉAGIR, estimant que «le bureau du CGE a davantage besoin des représentants de l’opposition légitimes et désignés sur la base de critères transparents et consensuels».
3 Commentaires
Je reviens en 2023 vous gérer le pays vu que vous êtes incapables.
Bjr. Monsieur Mébiame sage devant les sages disait que la politique est une question de génération. Selon l’illustration du texte à travers les photos des deux personnages devant nous qui selon vous est préposé à une volonté manifeste de changement ? on dit souvent que poser la question c’est déjà y répondre. Amen.
@ CYR Moundounga,
On n’a même pas besoin d’aller danser le BWITI pour le savoir. L’attitude de Maître MAYILA et son PG41 démontre à suffisance qu’ils jouent aux équilibristes et ne croient pas trop au projet porté par l’autre groupe, alternance 2023 dont fait partir REAGIR.
Comme le souligne le texte, pourquoi ne pas se retrouver pour choisir ensemble les futurs membres devant représenter l’opposition véritable?
Par conséquent, pour répondre à votre question, celui préposé à une volonté manifeste de changement est M. FNO.