Relations France-Gabon : Entre plusieurs eaux
Rythmée par des tensions diplomatiques suite à un nombre d’affaires pour le moins préoccupantes, la relation entre la France et le Gabon est loin d’être des plus amicales depuis quelques temps. Pourtant, l’annonce de la présence de Ségolène Royal à Libreville laisse croire que tout est encore possible.
Avec la présence de la ministre française de l’Ecologie au New-York Forum Africa (NYFA), qui débute le 28 août prochain, certains s’interrogent sur l’état des relations entre la France et le Gabon. Les deux Etats, jadis complices, semblent, depuis quelques temps, entrés dans une sorte de guéguerre, rythmée par la résurrection de vieux dossiers de part et d’autre. Avec la brève détention, au début du mois courant, du directeur de cabinet du président de la République, considéré à tort ou à raison comme la pièce maîtresse du pouvoir en place, les tensions entre les deux Etats avaient atteint un point critique. D’un autre côté, les doutes voire les railleries de la presse française, au lendemain du discours à la nation d’Ali Bongo, n’ont fait qu’exacerber le courroux et l’embarras de proches de la présidence de la République. Ceux-là même qui, depuis le reportage de France 24 sur les véhicules de luxe d’Ali Bongo, avaient tôt fait d’accuser les autorités françaises d’instrumentaliser, ou pire, d’encourager les médias de leur pays au dénigrement.
Si la publication du Canard enchaîné du 26 août courant peut conforter dans une moindre mesure la paranoïa de certains, c’est que le journal satirique français, quelques jours après ses confères Le Monde ou Libération, n’a pas manqué de suivre la tendance, en rajoutant une couche sur les doutes relatifs aux promesses faites par Ali Bongo le 17 août dernier. Après le titre du Figaro sur le legs de l’«encombrant héritage de famille» Bongo Ondimba, le journal satirique est revenu sur «le jeu de cette (même) famille». Mais si, comme le pressentent certains, la France est actuellement fâchée avec le régime d’Ali Bongo, rien ne permet de dire qu’elle est prête à aller au-delà. La présence annoncée de Ségolène Royal les 28 et 29 août prochain à l’atelier sur les enjeux de l’énergie et du climat en Afrique, en marge du NYFA, pourrait être diversement interprétée. D’autant que la ministre française de l’Ecologie participera, aux côtés du président de la République, à l’inauguration de l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (Ageos), financé par le fonds de conversion de dette initié par la France au bénéfice du massif forestier gabonais. Comme quoi, tout semble encore parfaitement marcher entre le Gabon et la France. C’est du moins ce qui apparaît… en surface.
0 Commentaires
Segolene fait le tour de la planète pour préparer la grande conférence de HOLLANDE sur le climat en Décembre prochain .
Elle ne repartira pas sans un énième avertissements aux emergents ……son idée est déjà toute faite sur la Gouvernance des Bongo………
Si c’est François HOLLANDE qui venait en visite officielle au Gabon, ou alors son Premier Ministre ou le Ministre des Affaires Etrangères, on aurait que, oui, tout semble parfaitement marcher entre le Gabon et la France.
Mais ce n’est que la Ministre de l’Ecologie qui prépare la rencontre internationale de plusieurs pays. Rien de spécial en ce qui concerne les relations d’amitié entre la France et le Gabon.
Ségolène royal sera la bienvenue au Gabon dans le sa mission de travail qui n’a rien à avoir avec la question de l’héritage que le président a accordé à la jeunesse. Nous sommes un État souverain avec ses institutions et responsables qui ont le droit de prendre leur décision. Si cette idée va à l’encontre des droits de l’homme, Roya n’a rien à dire. Mais si c’est dans l’amélioration des conditions humaines, elle se doit de féliciter cette solidarité mécanique qui est le propre de l’africain épris d’humanisme.
je crois que la visite de Ségolène, va non seulement dans le sens de la préparation de la fameuse conférence climatique, mais aussi d’apporter un peu de mou dans le stratégie semi-musclée qu’à mis en place HOLLANDE pour permettre à la France de garder la main sur les juteux marchés qu’offre le petit GABON, fragilisé par la qualité de ses hommes et leur intégrité douteuse, vrai vrai.
On vous parle d’Ageos, que le premier gabonais va marcher sur la lune ou Venus representee par Sego, et que la france veut nous assister
Ségolène royal sera la bienvenue au Gabon va dans le sens de préparer la conférence climatique .
Arrêtez de nous divertir. Qui dit Ségolène dit hollande apre tout c.cest sa go
A madame Segolène Royale
Ministre de l’Ecologie et du developpement durable
Ancienne candidate à l’élection présidentielle en France,
Madame,
Nous vous publions les attentes profondes de la population gabonaise à transmettre à François hollande, président de la France
Les gabonais ne veulent plus que, le régime d’Omar Bongo ONDIMBA, placé par Jacques Foccart (Conseiller Spécial du général Charles de Gaulle), le 27 Novembre 1967 à la tête de l’état gabonais atteigne 50 ans de règne et de domination du Gabon.
Depuis les indépendances, la France a déjà contribué à la formation de l’élite gabonaise capable d’assumer son destin…
La méthode de gestion du Gabon par Ali Bongo, fils d’Omar Bongo relève de la coloniale :
Mensonges chroniques sur le peuple gabonais alors qu’il a en face de lui des intellectuels plus diplômés que lui-même et ses compagnons du palais présidentiels, dont 90 % des effectifs de la présidence de la république gabonaise n’atteignent même pas le niveau de Licence universitaire (ALI BONGO n’a même pas un baccalauréat ….).
Violation chronique du serment présidentiel, en ce qui concerne la protection des citoyens gabonais (abondance des crimes rituels), l’exercice de plusieurs activités lucratives, la nomination des étrangers ou des binationaux à des hauts postes de la république.
Blocage du bon fonctionnement des institutions pseudo-démocratiques (Conseil d’Etat, Conseil Constitutionnel, Assemblée nationale).
Détournement pluri annuel des lignes budgétaires destinées aux ministères.
Détournement à foison des emprunts et aides contractés au nom de l’état gabonais par la présidence de la république.
Instauration de la franc-maçonnerie criminelle et barbare comme mode de domination du Gabon.
Maintien du régime unique au sein des chambres de représentation nationale (voté à mains levées, tripatouillage des résultats électoraux, chambres des élus mono colores, blocage de la Cour des comptes et de la cour Constitutionnelle depuis 48 ans par des parents proches issus d’une même province du Gabon).
Gaspillage des ressources financières du Gabon.
Dissimulation des statistiques sur le Gabon
Le peuple Gabonais veut que Madame Ségolène nous intercède auprès de la France, représentée par François Hollande, afin qu’elle demande à:
ALI BONGO, de ne plus se présenter à une quelconque élection présidentielle au Gabon car il est par défaut « gabonais d’adoption » et viole l’article 10 du fondement de la république gabonaise.
ALI BONGO, de faire en sorte que son parti, le PDG ne puisse pas présenter un candidat à la prochaine élection présidentielle au Gabon en 2016, puisque 48 ans ont été largement suffisants pour développer le Gabon par le PDG.
Le peuple gabonais éclairé et instruit voudrait que madame Ségolène, permette aux gabonais et gabonaises, le retour à la Constitution de 1991, modifié nuitamment en 2004 à la veille de l’élection présidentielle de 2005, par les forces obscures de la nation.
Oui, le retour à cette constitution de 1991, nous évitera un bain de sang le 30 Août 2016 au Gabon, au vue des appétits des bongos sur la confiscation de la gestion du Gabon et leur rêve d’atteindre 100 ans de domination du Gabon.
Le peuple gabonais dans son ensemble demande également à la France de Transformer les réserves monétaires du Gabon, placées au trésor français en un fond de création des infrastructures structurantes du Gabon (Construction des autoroutes, des chemins de fers, des ports, des métros, des bureaux de l’administration gabonaise, des aéroports, des logements, des centres commerciaux, des usines de pattes à papiers, de l’élevage, des usines de fabrication des meubles made in Gabon, etc.).
A contrario, nous demandons à la France de libérer ses fonds de réserves, à fin de nous permettre la création d’un fond monétaire africain.
Pour terminer, le peuple gabonais, souhaiterait que la gestion des élections présidentielles au Gabon en 2016, soit assurée et financée par le NDI americain, l’ONU, les représentants de l’UE, de la France et de l’UA.
les préalables à l’élection présidentielle sont :
Démissions du président de la CENAP et celui la Cour constitutionnelle
Retour à la constitution de 1991 légale.
Redecoupage électorale
Assemblée constituante
Test d’ADN sous contrôle de l’ONU du fils d’omar Bongo
Merci de votre temps.
Jean Emile MOUSSOTSI