Après la récente approbation par le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) du programme de facilité élargie de crédit triennal (2021-2023), en faveur du Gabon pour 306 milliards de francs CFA, devant permettre la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT/2021-2023) ; le représentant-résident du FMI au Gabon qui s’est entretenu le 2 août avec le président Ali Bongo, a assuré que le PAT est un bon plan.

Marcos Poplawski Ribeiro reçu par Ali Bongo le 2 août. © Com présidentielle

 

Reçu en audience par le chef de l’Etat gabonais le 2 août, le représentant-résident du FMI dans le pays a indiqué que 126 milliards de francs CFA seront décaissés cette première année pour envisager une série de réformes sous-tendue par 3 objectifs. Si Marcos Poplawski Ribeiro a indiqué que le premier est de «continuer le travail de riposte sanitaire, économique et social contre la Covid-19 ; le deuxième, relancer l’économie gabonaise gardant sa diversification, réduisant la dette publique et réduisant la pauvreté», il a souligné qu’il est également question de faciliter la mise en œuvre du PAT. «Nous avons beaucoup discuté avec le gouvernement pendant ces mois. Le PAT, nous sommes d’accord que c’est un bon plan», a déclaré le représentant de l’institution de Bretton wooods.

Selon lui, si le FMI a achevé ce nouveau programme avec le Gabon, c’est entre autres parce qu’il y a une riposte forte à la situation économique induite par le Covid-19. «Donc, il s’agit maintenant de continuer cette réforme, d’avancer dans le PAT», a-t-il commenté. Ali Bongo a pour sa part instruit le Premier ministre, Rose-Christiane Ossouka, qui prenait part à cette audience, «de travailler à la mise en œuvre du PAT qui vise le bien-être des gabonaises et des gabonais».

Le président Ali Bongo avait annoncé en janvier dernier un ambitieux plan triennal (2021-2023) pour relancer une économie grippée par les effets de la crise due au Covid-19. Ce Plan d’accélération de la transformation (PAT) qui, selon le ministre de l’Economie et de la Relance, coûte 3 000 milliards de francs CFA. Si 33% de ces milliards seront pris en charge par le pays, la part restante sera financée par des ressources extérieures. Notamment, des emprunts contractés auprès des partenaires du pays. Des négociations ont donc été menées avec le Fonds monétaire international (FMI) dont le conseil d’administration a récemment approuvé dans le cadre du programme de facilité élargie de crédit triennal pour 2021-2023, un prêt de 306 milliards de francs CFA.

 
GR
 

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