Près de cinq ans après le précédent mené par Brice Laccruche Alihanga, qui n’a pas donné satisfaction à ses créanciers, le Gabon envisage la mise en place d’un nouveau mécanisme d’apurement de sa dette intérieure vis-à-vis du secteur privé autour d’un nouveau «Club de Libreville».

«Le ministre nous a donné toutes les assurances nécessaires pour le lancement en tout début d’année 2023, du Club de Libreville qui permettra de relancer l’économie nationale», a affirmé Henry-Claude Oyima. © D.R.

 

L’année 2023 s’annonce sur de bons auspices pour les entreprises membres de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG). En effet, asphyxiés par la dette abyssale de l’État vis-à-vis d’eux, ces opérateurs économiques gabonais pourraient bénéficier d’une bouffée d’oxygène dès le début de l’année, dans le cadre d’un plan d’apurement de la dette intérieure à travers le mécanisme dit du «Club de Libreville».

L’annonce a été faite le 27 décembre, par le président de la FEG, Henry-Claude Oyima, à l’issue de la rencontre avec le ministre du Budget et des Comptes publics Édith Ekiri Mounombi épse Oyouomi. «Madame la ministre nous a donné toutes les assurances nécessaires pour le lancement en tout début d’année 2023, du Club de Libreville qui permettra de relancer l’économie nationale, de redonner confiance aux entreprises nationales et de préserver les emplois qui sont très importants pour nous gabonais», a-t-il confié.

Bien que les contours de ce plan de remboursement définitif de la dette intérieure du pays n’aient pas été communiqués (le montant de la dette, le nombre d’entreprises bénéficiaires, l’échéancier), le président de la FEG reste persuadé que la mise en œuvre rapide de cette mesure aura un impact positif certain sur le fonctionnement des entreprises locales, et partant sur la relance de l’économie nationale. «Le Club de Libreville permettra de prendre les créanciers nationaux, pour autant que ces créanciers nationaux soient reconnus, que la dette soit exigible, qu’elle soit liquide et certaine», a-t-il souligné.

Le Club de Libreville est un ensemble de créanciers constitués sous la forme d’un Groupement d’intérêt économique (GIE) dont le chef de file est le groupe BGFIBank. L’avantage de ce mécanisme est de permettre la consolidation et le rééchelonnement de la dette détenue par l’État.

 
GR
 

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