Au Gabon, les Régies financières sont en grève depuis 3 mois. Entre mutisme de leurs tutelles et non prise en compte de leurs revendications, elles n’ont fait que durcir leur mouvement pour être entendues. Le 11 novembre, Ali Bongo qui s’est saisi du dossie, a instruit le Premier ministre de « régler ce problème ».

Ali Bongo présidant la rencontre le 11 novembre. © Communication présidentielle

 

La grève au sein des Régies va-t-elle enfin cesser ? La question taraude bien d’esprits depuis que le président de la République s’est saisi du dossier. Le 11 novembre, il a présidé une réunion de mise au point avec le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, les ministres de l’Economie, du Budget, de la Fonction publique mais aussi, les directeurs généraux des Impôts, des Douanes et du Trésor. Soit, les différents départements concernés par les revendications des fonctionnaires affectées au sein des Régies financières.

«Nous avons été reçus par le président de la République. Comme vous le savez, aujourd’hui les Régies financières sont en grève et le chef de l’Etat nous a demandé de régler ce problème-là», a déclaré à l’issue de la réunion avec Ali Bongo, le Premier ministre. Après 3 mois de grève, le processus de mobilisation des recettes propres a été affecté et l’idée, aujourd’hui, est d’apprécier leurs différentes revendications afin de changer cet état de fait. «De manière générale, leurs conditions de travail qu’il va falloir regarder et faire en sorte que la sérénité revienne», a expliqué Rose Christiane Ossouka Raponda.

La Fecorefi se réunira en AG le 13 novembre. © Gabonreview

Partenaires sociaux en assemblée générale le 13

Au moment où les leaders syndicaux assurent que le gouvernement n’accorde pas la moindre importance à leurs revendications et n’a aucun respect de leur dignité, un véritable dialogue devrait donc être lancé entre les partenaires sociaux des Régies financières et les responsables administratifs. Ce, d’autant plus que ces leaders syndicaux disent être victimes des menaces. C’est d’ailleurs dans cette optique que le 10 novembre, la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a annoncé pour le 13 novembre, «une Assemblée générale ultime qui permettra de déterminer la tournure prochaine des évènements». «La FECOREFI, pour le retour à la dignité, ne fera pas marche en arrière», promettait le secrétaire général adjoint de la Fecorefi Alain Roberto Ngoma Ndzim Mba

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    N’avez vous pas remarqué que depuis qu’on a attiré l’attention sur le fait que le sosie ne portait jamais de masque, désormais c’est chose faite depuis quelques temps ? Pitié !! Sylvia fait donc attention à ce qu’on écrit pour corriger sa mascotte. A Ntare Nzame !!

    ALI EST MORT.

  2. Ulys dit :

    Ce n’est pas à la pauvre femme, même premier ministre, de régler VOS PROBLÈMES ACCUMULÉS DEPUIS QUE VOUS AVEZ USURPÉ LE POUVOIR AVEC LE SOUTIEN DU QUAI D’ORSAY. Et quand j’écris « VOS PROBLÈMES », je m’adresse aux vivants de cette famille Bongo-Valentin que sont essentiellement Sylvia et Nourredine qui sont aussi manipulés par le Quai d’Orsay. Comme Serge MAKAYA qui a écrit avant moi, je soutiens (sans preuves) que Mr Ali Bongo est bien mort. Et pour nous prouver le contraire, qu’il soit devant un parterre de journalistes gabonais et étrangers choisis par l’opposition gabonaise. Ce n’est qu’ainsi que le nuage va se dissiper.

    Si vous ne faites pas cette conférence de presse, vous n’enleverez pas cette idée aux gabonais qu’Ali Bongo est bien MORT.

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