Alors qu’on est littéralement en plein référendum constitutionnel, Albert Ondo Ossa, ancien candidat à la présidentielle 2023, donne de la voix pour appeler les Gabonais à un vote décisif. Pour lui, dire NON n’est pas seulement rejeter un projet, mais refuser de céder à un système de pouvoir prédateur, corrompu et sans légitimité.

Pour Albert Ondo Ossa, voter NON n’est pas seulement rejeter un projet, mais refuser de céder à un système de pouvoir prédateur, corrompu et sans légitimité. © D.R

 

Le référendum constitutionnel du 16 novembre 2024 est résolument une étape importante de la transition en cours au Gabon, non seulement pour l’avenir politique du pays, mais aussi pour sa dignité et son identité. C’est dans ce contexte qu’Albert Ondo Ossa, ancien candidat à la présidentielle de 2023, adresse aux Gabonais un appel sans équivoque : voter NON, pour sauver le pays des griffes d’un pouvoir qu’il juge illégitime et dont l’unique objectif est de s’enraciner aux dépens du peuple.

Pour le professeur d’économie, cette consultation populaire est une farce orchestrée par le CTRI et son chef, Oligui Nguema, dans un contexte de déni de droit. «Leur existence et tous les actes qu’ils posent procèdent d’une situation de fait, d’une situation de non-droit et même de déni de droit», dénonce-t-il, non sans souligner que ce régime de transition, soutenu par des figures de l’ancien régime, vise non pas le développement du Gabon, mais la préservation des privilèges d’un clan minoritaire.

La manœuvre du pouvoir actuel n’est, selon Ondo Ossa, qu’une tentative de pérenniser un système de gouvernance opaque, qui a plongé le pays dans le chaos. Voter oui signifierait «opter pour la perpétuation du système Bongo-PDG, système massivement rejeté par les Gabonais lors de la présidentielle de 2023. Ce vote pour le NON devient alors un choix clair : celui de la République et du bien commun contre l’oligarchie et la corruption».

Ondo Ossa met en garde contre les conséquences d’un oui au référendum. «Voter oui serait accepter de vivre sous l’oppression d’une élite corrompue, qui dilapide les ressources du pays et maintient le peuple dans la misère». Ce NON, explique-t-il, est la seule réponse possible pour ceux qui refusent de voir les générations futures prisonnières d’un système destructeur.

Un appel à l’éveil patriotique et à la mobilisation citoyenne

Pour finir, Ondo Ossa en appelle à la conscience patriotique des Gabonais. Ce vote du 16 novembre ne doit pas être pris à la légère : il constitue un tournant pour le pays, un moment historique où le peuple a l’opportunité de s’opposer fermement au système actuel et de reprendre en main son destin. «J’invite tous les Gabonais, soucieux de l’avenir de notre pays, à se rendre aux urnes et à voter massivement pour le non», lance-t-il avec force.

Ondo Ossa conclut en avertissant que voter oui, c’est accepter l’oppression, l’injustice et la ruine des institutions publiques. C’est cautionner des élites qui profitent sans scrupules des ressources nationales. En revanche, voter non, c’est l’espoir de rétablir la dignité nationale et de reconstruire un Gabon plus juste et plus prospère.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. ACTU dit :

    Voila un ancien candidat en papier carton qui ne represente que son ombre sans probite morale .

    On attend toujours des explications sur les 10 milliards reçus du

    systeme CTRI qu il critique?

    Et avec cela il disait etre meilleur pour gouverner le Gabon?

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