Lancée en fanfare par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, superviseur national de la «Coordination nationale pour le vote du oui à la Constitution», la campagne en vue du référendum s’est achevée, ce vendredi 15 novembre, en grande pompe pour la Coordination provinciale de l’Estuaire. Au Palais des Sports de Libreville, plusieurs milliers de personnes se sont mobilisées en faveur du «Oui» à la nouvelle Constitution.

Les membres de la Coordination provinciale de l’Estuaire galvanisant la foule. © D.R.

 

Un peu à l’américaine, avec musique, artistes, t-shirts, casquettes, pancartes dédiés et chemises estampillées «l’Estuaire vote Oui», la Coordination provinciale de l’Estuaire a clôturé de fort belle manière, ce vendredi, 15 novembre, sa campagne en vue du référendum. Après près de dix jours d’intense activité pour convaincre, c’est avec un meeting de grande envergure au Palais des Sports de Libreville que ce chapitre s’est achevé.

Instantané du meeting de la Coordination provinciale de l’Estuaire. © D.R.

Comme la «Coordination nationale pour le vote du Oui à la Constitution» avait mobilisé du monde lors du lancement de l’épreuve, la Coordination provinciale de l’Estuaire a mis en branle ses troupes pour sceller ce chapitre. Le «Oui» doit indéniablement l’emporter au terme de ce scrutin, ont fait savoir les partisans de ce camp.

Après être allés au contact des populations pour les exhorter à aller voter, ce meeting de clôture de la campagne référendaire en faveur du «Oui» a permis à plusieurs personnalités, notamment au Coordonnateur provincial de l’Estuaire, François Ndong Obiang,  de s’exprimer et d’expliciter les raisons militants en faveur de cette position.

Ainsi, les représentant des jeunes, des femmes et des sages ont livré des allocutions «empreintes d’espoir», soulignant «l’importance de la réforme pour les générations futures et pour l’ensemble de la population».

Vice-Premier ministre, Alexandre Barro Chambrier, membre de la Coordination nationale, est pour sa part, intervenu pour réaffirmer l’importance de ce référendum pour l’avenir du pays. Ce, avant que François Ndong Obiang, par ailleurs premier Vice-président de l’Assemblée nationale ne clôture l’événement, remerciant tous «les participants pour leur engagement et leur soutien indéfectible à la réforme».

Pour les partisans du «Oui», «cet événement a une nouvelle fois confirmé l’unité et la volonté populaire de voir le Gabon progresser vers un avenir prospère et inclusif». De ce fait, au regard de l’engouement et de l’engagement des jeunes, des femmes, des sages, la Coordination provinciale a lancé un appel à toute la population pour qu’elle se rende massivement aux urnes pour un «Oui massif». Ainsi, marqueraient-ils leur soutien au projet de réforme constitutionnelle et participer activement à la construction d’un Gabon nouveau.

Envoyant les membres de la Coordination pour le vote du «Oui» sur le terrain, Raymond Ndong Sima a relevé que cette Constitution est meilleure que celle de 1991. Il a souligné également qu’elle est le fruit d’un processus partant du Dialogue national inclusif (DNI), ayant retenu plus de 1 000 recommandations, à l’Assemblée constituante en passant par le Comité constitutionnel national.  «Qu’on le veuille ou pas, cette Constitution a été la plus largement discutée par les populations»,  a déclaré le chef du gouvernement.

Quoi qu’il en soit le vote de la population va permettre de trancher définitivement et d’envisager l’avenir du pays sous de meilleurs auspices.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Akoma Mba dit :

    Un referendum sous couvre-feu, on aura tout vu dans ce Gabon. Démocratie ou Etat Militaire et comment peut-on voter librement dans un état militarisé qui ne respecte même pas le principe selon lequel Démocratie signifie Liberté et un Couvre-Feu est loin d’ÊTRE signe de Démocratie et de Liberté. On ne pourra même pas féter sa victoire sans entraves. Et comme le Non va gagner, il va bien falloir qu’on jette le couvre-feu aux oubliettes.
    Messieurs les Militaires, vous n’avez pas été élu, donc un peu de profil bas serait la bienvenue.

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