Référendum 2024 : Alexandre Barro Chambrier appelle à se mobiliser pour les urnes
Le 14 novembre 2024, Alexandre Barro Chambrier, conseiller politique à la Coordination nationale de la campagne référendaire en faveur du «Oui», a procédé au retrait de sa carte d’électeur. À cette occasion, il a invité les citoyens inscrits sur les listes électorales à se livrer au même exercice en vue d’une mobilisation conséquente lors du scrutin référendaire du 16 novembre.
«Je suis venu accomplir mon devoir citoyen. Il est important pour tout citoyen gabonais de se mobiliser pour venir récupérer la carte électorale», a déclaré le 14 novembre, Alexandre Barro Chambrier au sortir de la mairie du 4e arrondissement de Libreville, son fief électoral. Alors que la campagne pour le référendum du 16 novembre continue de battre son plein avant la clôture prévue ce vendredi 15 novembre, que les partisans du OUI et ceux du NON continuent de sillonner le pays pour faire entendre leurs différents arguments, il appelle tous les citoyens inscrits sur les listes électorales é retirer leurs cartes pour se rendre aux urnes, seul moyen par lequel ils pourront exprimer leurs choix le 16 novembre.
«Dans tout le pays, chacun peut faire cette démarche en toute simplicité pour exprimer son choix en toute liberté», a déclaré Alexandre Barro Chambrier. «Même si vous connaissez tous mon point de vue, nous constituons tous une grande famille dans notre pays. Que samedi chacun s’exprime sans heurts, en toute sérénité», a-t-il ajouté. S’il a souligné qu’après le 16 novembre les Gabonais continueront à vivre ensemble au-delà de ses fonctions politiques, il occupe la fonction de conseiller politique à la Coordination nationale de la campagne référendaire en faveur du «Oui».
Pour lui, le vote du OUI est essentiel à plusieurs égards : retour à l’ordre constitutionnel ; poursuite du débat démocratique dans un cadre institutionnel normal et composé de parlementaires élus ; célébration de l’esprit patriotique qui ne tolère pas la fraude électorale et d’autres mensonges visant la confiscation du pouvoir politique ; relance des réformes électorales dès janvier 2025 ; reconnaissance des droits de l’opposition ; pouvoir de nomination du président requérant l’avis du Parlement ; renforcement du pouvoir des conditions de modification de la Constitution ; limitation des mandats et alternance politique sans dévolution monarchique ; préservation des valeurs et bien plus.
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