Réduction de l’émission en CO2 : L’OACI adopte le Corsia
Soucieux de minimiser l’impact de l’aviation internationale sur le climat, les Etats membres de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) ont adopté, le 27 juin à Montréal, le Programme de compensation et de réduction du carbone pour l’aviation internationale (Corsia).
L’OACI adopte le Programme de compensation et de réduction du carbone pour l’aviation internationale. © D.R.
Les États membres de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) viennent de démontrer leur détermination à s’engager dans l’Accord de Paris et dans la lutte contre le changement climatique, en adoptant un mécanisme de compensation et de réduction du carbone pour l’aviation internationale, dénommé «Carbon offsetting and reducing scheme for international aviation» (Corsia).
«Les progrès réalisés aujourd’hui démontrent clairement l’engagement indéfectible, au nom des gouvernements et des compagnies aériennes, de minimiser l’impact futur de l’aviation internationale sur le climat mondial», affirme le président du Conseil de l’OACI, Olumuyiwa Benard Aliu.
Selon l’OACI, le Corsia se définit comme une variable d’ajustement qui permettra à l’aviation civile d’atteindre les objectifs environnementaux particulièrement ambitieux qu’elle s’est fixée à moyen et long terme. Ainsi, dès janvier 2019 les opérateurs du transport aérien et les Etats devront suivre et déclarer leurs émissions de CO2 liées à l’aviation internationale. «L’accord obtenu était nécessaire pour donner à l’ensemble des opérateurs les outils nécessaires pour s’engager dans le dispositif», indique Olumuyiwa Benard Aliu.
Cependant pour le directeur exécutif de l’industrie aéronautique (ATAG), Michael Gill, il reste encore un certain nombre de décisions et de mesures à prendre pour rendre pratique la mise en œuvre des progrès significatifs réalisés à l’OACI. «La mise en place du Conseil consultatif technique pour déterminer les types de compensations qui peuvent être utilisés pour se conformer à Corsia doit être hautement prioritaire. Nous aimerions également que le Conseil accepte l’ensemble des critères de durabilité pour les nouveaux carburants aviation», déclare-t-il.
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