Reconstitution du Fonds mondial : L’appel de la société civile gabonaise

En octobre 2019 se tiendra à Lyon, en France, la sixième conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Alors qu’un appel à mobilisation des financements est lancé, la société civile gabonaise invite le Gabon à mobiliser les ressources.

La société civile gabonaise compte sur Ali Bongo pour la contribution du Gabon au Fonds mondial. © Ludovic Marin/AFP

La ville de Lyon accueillera en octobre 2019, la sixième conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. L’objectif de cette rencontre est de collecter environ 14 milliards et sauver 16 millions de vies à travers le monde.

Un appel à mobilisation des ressources est lancé en ce sens et les organisations de la société civile gabonaise membres du Réseau des défenseurs du Fonds mondial (GFAN-Afrique), et du Réseau mondial des organisations de la société civile pour l’élimination du paludisme (CS4ME), souhaitent que le Gabon participe activement à cette dynamique.

Pour ces organisations, le succès de cette conférence est essentiel pour vaincre ces «trois pandémies qui demeurent d’actualité dans le contexte sanitaire du Gabon avec des effets alarmants». À ce jour, indiquent-elles, seul ce Fonds a fourni au Gabon l’appui financier nécessaire ayant permis d’éviter la catastrophe. Alors qu’il «se trouve dans l’impérative nécessité de renouveler ses ressources», ces organisations exhortent tous les États à reconduire et à accroître leurs contributions afin d’assurer l’existence du Fonds.

La société civile gabonaise qui espère une contribution du pays à la hauteur des enjeux sollicite l’aide d’Ali Bongo pour «apporter le concours financier du Gabon à cette cause» et «assurer la participation effective du Gabon» à cette conférence.