Le recensement biométrique des agents de l’État a démarré par la province de l’Estuaire. Pour l’heure, l’opération ne concerne que cette unique province, où sont concentrés 75% des fonctionnaires, avant de toucher l’intérieur du pays.

Le déploiement du recensement biométrique ne concernera en premier lieu que la province de l’Estuaire. © Communication gouvernementale

 

L’intérieur du pays devra prendre son mal en patience. Lancée il y a peu, la campagne de communication sur le recensement biométrique des agents de l’État touchera d’abord la seule province de l’Estuaire, qui concentre 75% des effectifs de la Fonction publique. Selon le directeur général de la Fonction publique, l’Estuaire est «le principal baromètre» de la masse des fonctionnaires gabonais. Pour Edouard Mfoula Mbome, l’enjeu est de stabiliser le recensement dans cette partie du Gabon avant d’aller «progressivement vers l’intérieur du pays».

Toutefois, a-t-il signalé, «avant le déploiement de l’Estuaire, la campagne de communication à l’intérieur doit se réaliser». Selon lui, les autres provinces du pays bénéficieront de la même campagne de communication que l’Estuaire. Des équipes de la Fonction publique devraient s’y rendre «dans les tout prochains jours», pour donner l’information aux gouverneurs qui auront pour relais les directeurs provinciaux des ressources humaines (DPRH).

En attendant le départ des équipes pour l’hinterland et le déploiement du recensement à l’Estuaire, les agents concernés par l’opération retirent au fur et à mesure les fiches d’enrôlement auprès des directeurs centraux des ressources humaines de leurs ministères respectifs. Cependant, les agents publics se heurtent à quelques difficultés pour accéder au site de l’opération de recensement.

Si Edouard Mfoula Mbome affirme que le site dédié est «déjà opérationnel sur son premier pallier, c’est-à-dire sur l’information d’ordre général», il précise que ledit site «est en train de se mettre en place progressivement pour ce qui concerne la fenêtre personnelle». Pour rassurer les agents publics, une bande déroulante a été créée pour «informer l’ensemble des agents publics qui dispose déjà d’un code et même ceux à venir, que nous sommes en train de faire une montée en charge, que la partie individualisée les concernant, sera très rapidement disponible. Certainement d’ici le week-end», a-t-il soutenu.

Un sursis pour les retardataires

Le déploiement dont la date reste à définir devrait durer deux semaines, et le directeur général du ministère de la Fonction publique promet qu’il y aura un sursis pour les retardataires. Notamment, ceux qui auront des justificatifs valables et particulièrement ceux qui seront en congé durant le processus. «Lorsqu’on va en congé, c’est sur la base d’un planning préalablement établi et validé par la hiérarchie du ministère. Ça veut dire que le secrétaire général et le directeur central des ressources humaines savent qui est en congé», a assuré Edouard Mfoula Mbome.

Assurant que les responsables hiérarchiques savent à priori quand l’agent en congé est censé revenir, il signale que «s’il ne revient pas dans les deux semaines prévues pour le ministère, il reviendra dans le cadre de la cession prévue pour les retardataires». «Et là, il y aura un site unique qui sera installé à la Fonction publique pour enrôler tous les retardataires», a conclu le directeur général de la Fonction publique.

 
GR
 

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