Raymond Ndong Sima fera sa déclaration de politique générale avant le 12 avril
Après avoir devisé jeudi le jeudi 29 mars dernier, à Libreville, avec le président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama, le premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, devrait faire sa déclaration de politique générale d’ici à deux semaines.
Ayant pris ses fonctions de premier ministre, il y a près d’un mois, c’était pourtant la première fois que les deux hommes se rencontraient, alors que le président de l’Assemblée, venait lui aussi d’être reconduit au perchoir du Palais Léon Mba, pour un quatrième mandat de cinq ans, après les législatives du 17 décembre 2011.
Et constitutionnellement, le nouveau chef du gouvernement nommé dispose en effet de 45 jours pour passer devant les élus du peuple pour présenter la politique générale qu’ils doivent appliquer pour développer le pays et apporter de meilleurs conditions de vie à la population. Ce délai expirera le 12 avril prochain.
«La constitution dit que 45 jours après sa nomination, le premier ministre doit passer devant l’Assemblée Nationale pour faire sa déclaration de politique générale. Je suis venu ce jour, examiner avec le premier ministre, toutes les questions liées à son passage devant l’Assemblée Nationale», a déclaré Guy Nzouba Ndama. Une étape qui devrait poser les jalons d’une nouvelle applicabilité du projet de société du Chef de l’État par la nouvelle équipe gouvernementale.
Avant lui, le secrétaire général du PDG avait rencontré, le 28 mars dernier, le premier ministre avec qui il s’était entretenu sur de nombreux sujets d’actualité. On peut citer entre autres les grèves à répétition dans les universités et grandes écoles du pays et l’insalubrité à Libreville qui expose les populations à un véritable risque d’épidémie.
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Les politiques générale n’ont jamais manqué, ce qu’il serait plus important est qu’il ait plus de réalisme, voilà ce qu’attende les gabonais que nous sommes.
Le 1er ministre sera evalué à travers les actions concretes sur le terrain et non avec les politiques generales.
Les actions :
La poubelle de Mindoumbé par exemple.
Les 5000 logements
Une gestion plus efficace des marchés à Libreville : stoper les marchés anarchiques.
Il faut qu’il soit strict, il faut qu’il demande des comptent à ses ministres et si les résultats ne sont pas au rdv, il faut qu’il sanctionne le responsable. Le laxisme a assez duré, il faut levez le sentiment d’impunité qu’on les ministres et les hauts fonctionnaires. Il y a beaucoup de gabonais diplômés de tout ages qui aimerait se mettre au service de leur pays, au lieu de ça on a comme dirigeants des vieux qui ne veulent que s’enrichir.
De 1960 à maintenant, regardez ce à quoi le Gabon ressemble, des quartiers sans eau ni routes dans la capital (je ne parle même pas des villes en provinces), les hôpitaux du pays sont dans un état lamentable, l’état se plaint de ce que lui coûte les études de ceux qui vont à l’étranger mais, ce même état ne fait pas grand chose pour améliorer la situation de nos universités…
Regardez ou nos hommes politiques vivent, ils sont les plus riches du pays (on peut faire fortune en politique au Gabon), regardez toutes les promesses depuis des années…
S’il n’y a pas de rigueur ça ne servira à rien