Quinze nouveaux cadres supérieurs dans le milieu de la conservation
Originaires de six pays de la sous-région, ils ont bénéficié, grâce à l’appui de l’Union européenne (UE) à travers le programme Ecofac 5, de la formation sur les huit modules théoriques et pratiques visant à renforcer leurs compétences en gestion des aires protégées.
La neuvième promotion du Complexe éducatif Alphonse Makanga Missandzou (Cedamm) de la Lopé, a reçu, le 12 décembre dernier, les attestations de réussite délivrées par l’Université Senghor d’Alexandrie (Egypte). Pour la 3eme année consécutive, la Wildlife Conservation Society (WCS) et le Cedamm ont organisé la cérémonie de remise des diplômes, en présence des autorités locales et du directeur du département environnement de l’Université Senghor d’Alexandrie. Après 2 mois de cours intensifs dispensés du 20 octobre au 14 décembre 2014, cette formation sous-régionale a pris fin.
Né d’une collaboration entre l’Union mondiale pour la nature (UICN) et l’Université Senghor d’Alexandrie, cette formation rencontre un vif succès. D’autant qu’elle est adaptée aux réalités du Bassin du Congo. Huit modules théoriques et pratiques permettent aux étudiants de mieux appréhender les thématiques relatives aux politiques de conservation et à la gestion des aires protégées. On y aborde notamment l’évaluation et la planification de la gestion des aires protégées, l’écologie des écosystèmes tropicaux, la biologie de la conservation, l’approche participative, le suivi écologique, les techniques d’inventaires faunistiques et floristiques, le suivi de l’application de la loi, les systèmes d’informations géographiques, le droit de l’environnement et l’économie de l’environnement.
En constante augmentation, le nombre de candidats traduit un véritable besoin de renforcement des capacités pour les gestionnaires d’aires protégées et cadres de la conservation. Sélectionnés parmi plus de 340 candidats, les 15 participants de cette année vont rejoindre le réseau de professionnels de la conservation. Une récente étude d’impact réalisée auprès de diplômés de 2012 et 2013 souligne l’intérêt d’une telle formation et les résultats positifs pour la conservation et la gestion des aires protégées.
3 Commentaires
Bonjour !
Juste vous présenter mes compliments pour ce site qui est vraiment à la une du millénaire ! Très rais de voir cette publication sur l’approche adoptée ces derniers temps par l’UE,à travers l’UICN et l’Université Senghor qui consistait à renforcer d’avantage les capacités dans la gestion des Aires Protégées dans le monde et plus particulièrement dans le Bassin du Congo. Nous espérons que cela va perdurer pour qu’un jour nous arrivons ensemble à internaliser toutes les externalités négatives qui gangrènent ce secteur et, espérer à une gestion participative coordonnée et durable !
Je vous félicite. J’espère que des promotions verront le jour. La question de l’environnement est centrale aujourd’hui. Aidez les autorités à mieux protéger leur environnement. #otambiA
A quand une autre promotion. Et quels sont les critères d’élligibilités des bénéficiaires?