Le 31 octobre, au stade de l’INJS, la deuxième journée du séminaire-atelier pour la promotion du handisport a réuni des athlètes handicapés autour de diverses disciplines sportives. Soutenue par l’Unesco, cette initiative vise à renforcer l’inclusion et l’égalité des chances, malgré les défis d’accessibilité et le manque de matériel adapté.

Journée sportive sur la promotion du handisport, le 31 octobre 2024. © GabonReview

 

La deuxième journée du séminaire-atelier sur la promotion du handisport s’est tenue au stade de l’Institut national de la jeunesse et du sport (INJS) le 31 octobre 2024. Cette journée a permis à des personnes en situation de handicap physique, malentendant et malvoyant de participer à diverses activités sportives.

L’événement, soutenu par l’Unesco, entre dans le cadre du programme Fit for Life, qui œuvre pour l’inclusion dans le sport. Stéphane Nze-Nguema, chargé du programme sciences humaines et sociales du bureau de l’Unesco, a rappelé cet engagement : «L’Unesco en sa qualité de chef d’agence des Nations Unies pour l’éducation physique et le sport soutient activement l’inclusion pour le sport pour tous et à travers son programme Fit for life (En forme pour la vie), réaffirme son engagement en matière de développement du handisport pour l’égalité de chance».

Quelques disciplines effectuées et la photo de famille. © GabonReview

Les organisateurs ont profité de cette journée pour faire connaître les disciplines du handisport au Gabon. Mais le manque de matériel a limité la diversité des activités. «Il n’était pas possible d’avoir toutes les activités parce qu’en dehors du basketball en fauteuil roulant de l’athlétisme donc les courses et les lancées et du football, il était prévu de l’escrime sur fauteuil roulant aussi et on devait faire du tennis de table, mais les conditions matérielles n’ont pas permis qu’on fasse ces autres activités-là», a expliqué Agnan Mbadinga, président du Comité intergouvernemental de l’éducation physique et le sport (CIGEPS). Il a souligné la nécessité pour l’Office du sport, responsable des installations sportives, de garantir des infrastructures adaptées au handisport.

Pour Jean Louis Ondeno, capitaine du club Owendo, cette rencontre sportive est importante pour la promotion du handisport. «Moi je suis un vétéran, il faut que je montre bien aux jeunes, la nouvelle génération que nous pouvons faire du sport et ils sont notre relève. Par cet exemple déjà j’appelle les uns et les autres à nous rejoindre pour que nous fassions revivre le handisport dans notre pays», a-t-il déclaré, souhaitant inspirer les jeunes à s’engager dans cette pratique sportive. Jean Louis Ondeno a également rappelé que les athlètes handicapés se heurtent à des obstacles pour accéder aux terrains et au matériel adapté. «Nous appelons aux autorités que nous avons besoin du matériel sportif pour le handisport. Chaque discipline a un matériel spécifique», a-t-il insisté.

La journée sportive s’est achevée sur un match de basketball en fauteuil roulant entre les clubs d’Akanda et d’Owendo, marquant ainsi un moment de célébration et d’espoir pour le développement du handisport au Gabon.

 
GR
 

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