Le ministre des Mines Hervé Patrick Opiangah a été auditionné le 18 décembre 2023 par la Commission des finances, du budget et de la comptabilité publique de l’Assemblée nationale. Ce, afin de soumettre pour examen aux membres de cette commission le projet de budget 2024 dans le volet «Mines».

Hervé Patrick Opiangah, le ministre des Mines, en face des députés, le 18 décembre 2023. © Ministère des Mines

 

Devant les députés de l’Assemblée nationale le 18 décembre 2023, le ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah a expliqué que la dotation globale hors dépenses de personnels allouée par le ministère des Mines est de 656 870 702 FCFA, contre 914 135 702 FCFA pour l’année 2023, soit une nette augmentation de 45 735 000 FCFA. Ceci lié essentiellement à la révision à la hausse des crédits de fonctionnement dédié à la Brigade de contrôle des activités minières. Ce montant sera réparti entre les dépenses des biens et services à hauteur de 637 072 702 FCFA. 

Selon le membre du gouvernement, le transport se chiffre à 322 798 000 FCFA. Ensuite, on note le financement à hauteur de 6 millions de FCFA de la prise en charge de la cotisation internationale de l’Association des pays africains producteurs de diamants (ADPA), et 195 735 000 FCFA de dons à l’École des mines et de la métallurgie de Moanda. Le Centre permanent du processus de Kimberley n’est pas en reste, car le projet prévoit pour lui un montant de 21 063 000 FCFA. 100 millions de FCFA seront par ailleurs mis à la disposition de la Société équatoriale des mines (SEM) pour son fonctionnement. 

En matière d’exploitation, apprend-on, le membre du gouvernement a informé que le lancement des activités de recherches pour l’exploitation en primaire et en alluvionnaire sur les permis de Mabaga, Baniaka et Konossoville de la SEM sera effectif au cours de l’année 2024. Mais qu’en plus, cette entité, bras séculier de son ministère prévoit une acquisition de 5 permis d’exploitation destinés aux sites de Mabié, Mikongo, Oveng, Koumba et Anveme.

Il a fait savoir, en évoquant les quatre volets de sa stratégie en matière de production, que pour le permis Koumba, il sera question d’améliorer le suivi de la production de l’alluvionnaire par le renforcement des contrats des activités des partenaires de la SEM, l’optimisation de la production par de nouveaux procédés de récupération de loi et la réduction progressive des contrats d’assistance technique en augmentant la capacité de production en propre. Enfin, se poursuivra l’exploitation de la carrière sur le permis de Mebong.

 
GR
 

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