Primature : Nkoghe Bekale ne répondait plus aux enjeux de l’heure
Débarqué du gouvernement le 16 juillet au profit de Rose Christiane Ossoucka Raponda, Julien Nkoghe Bekale ne répondait plus aux enjeux de l’heure. C’est du moins ce qu’a laissé entendre, ce 20 juillet, le porte-parole de la présidence de la République qui a indiqué qu’il fallait plus que ses compétences de juriste pour relancer l’économie gabonaise. C’est d’ailleurs la mission assignée au nouveau Premier ministre qui aurait le profil requis.
Le 16 juillet, le président Ali Bongo a nommé Rose Christiane Ossouka Raponda au poste de Premier ministre en remplacement de Julien Nkoghe Bekale. Le porte-parole de la présidence de la république a déclaré ce 20 juillet que «Julien Nkoghe Bekale qui est juriste de formation, a été un bon Premier ministre, loyal et efficace». Cependant, a laissé entendre Jessye Ella Ekogha, la crise sanitaire due au Covid-19 a engendré une crise économique qui a conduit à de nouveaux arbitrages face aux nouveaux enjeux. Dans cette optique et face à la nécessité d’une nouvelle impulsion, a-t-il dit, il est apparu nécessaire à Ali Bongo de faire appel à d’autres compétences. «A l’évidence, madame Rose Christiane Ossouka Raponda est le bon profil à la bonne place», a-t-il soutenu.
A en croire son propos, Julien Nkoghe Bekale qui, s’il n’y avait pas eu le Covid-19, aurait pu permettre au Gabon d’atteindre cette année une croissance de plus de 4%, si la crise sanitaire n’était pas survenue. Si certaines de ses réformes ont porté des fruits, son profil de juriste, assure Jessye Ella Ekogha, ne pouvait lui permettait de répondre «aux défis de demain». «Il fallait donc, au regard de la crise, se réadapter et on a eu le choix du nouveau Premier ministre qui a un background d’économie et qui pourra amener le Gabon à répondre aux différents défis» a-t-il argumenté, estimant que Rose Christiane Ossouka Raponda «correspond parfaitement à la mission à remplir compte tenu de l’urgence du moment».
Ossouka Raponda cochait toutes les cases
Pour la présidence de la République, le nouveau gouvernement doit travailler à l’amélioration des conditions de vie des Gabonais, en dépit d’un contexte difficile. C’est au regard de ces missions et de nouvelles priorités que le chef de l’Etat a choisi le Premier ministre. «En raison de ses compétences et de son expérience, Mme Rose Christiane Ossouka Raponda cochait toutes les cases». C’est une économiste formée dans les meilleures universités, a renchérit le porte-parole de la présidence, notamment celle de la Sorbonne à Paris. Elle a été durant sa carrière, directeur général de l’Economie et directeur général adjoint de la Banque de l’habitat. «C’est aussi une personnes très expérimentée notamment en matière de gestion des comptes publics qui est à la fois un grand commis de l’Etat et une élite de terrain», a-t-il dit.
Rappelant que Rose Christiane Ossouka Raponda a été ministre du Budget, des comptes publics et de la fonction publique, il a indiqué qu’elle a ensuite été à la tête de la plus grande collectivité du pays qui concentre 70% de la population du Gabon, et qui est dotée d’un budget très important. «Elle a d’ailleurs laissé dans les caisses de la ville à son départ en 2019, un très fort excédent de l’ordre de 27 milliards de francs CFA», a précisé Jessye Ella Ekogha.
Par ailleurs, en tant que ministre de la défense, le nouveau Premier ministre «a également eu à gérer un budget très important». Contrairement à Julien Nkoghe Bekale, elle serait la personne indiquée pour relancer l’économie gabonaise en cette période de crise. C’est la première femme à occuper les fonctions de Premier ministre au Gabon et pour la présidence de la République, «c’est un signal fort» qui s’inscrit dans un effort continue depuis plusieurs années qui vise à assurer la promotion des femmes dans la vie publique. A en croire Jessye Ella Ekogha, un engagement d’Ali Bongo qui a consacré la période 2015-2025, à la décennie de la femme. Et «celle-ci porte ses fruits», a-t-il conclu.
11 Commentaires
Jessye Ella Ekogha devrait se contenter de brouter l’herbe la même où il est attaché. Quand il prend la parole, c’est pour seulement dire des bêtises.
Julien Nkoghe Bekale n’a JAMAIS gouverné comme l’ensemble des premiers ministres qui se sont succédés d’Omar à Ali Bongo. Ce n’est pas Rose Christiane Ossouka Raponda qui va gouverner aujourd’hui.
Pour voir un jour notre Gabon vraiment se lever, il faut d’abord COUPER LA TÊTE DES BONGO. UNE FOIS QUE CE SERA FAIT, LE GABON SE PORTERA MIEUX.
Vive Jean Ping, notre président élu du Gabon !!! Notre combat se poursuit jusqu’à ce que cette tête Bongo tombe définitivement. Nous y croyons. A Ntare Nzame !!!
Je viens aussi signaler à la résistance et à l’opposition Gabonaise que Jonas Moulenda n’a pas fait d’accident. C’EST UN MENTEUR. Même s’il se montre de nouveau, ne croyez pas. Il est proche du régime. Faites très attention à lui. Ceux qui sont en France et qui sont crédibles (à mon humble avis), ce sont: Thibaut Adjetys (qu’il fasse aussi attention pour ne pas être acheté), Messir Ndong, Général Barat, Bob le Fou, Owannytche (ou enfant du pays), Laurence Ndong etc… (de France, il y en a d’autres peut-être…), les résistants aussi des USA, donc y compris le responsable du mouvement « Bongo Doit Partir », et bien d’autres au Canada notamment. Mais Jonas Moulenda, ZÉRO. C’est un FOURBE. Il est entretenu pas le système DIABOLIQUE des Bongo. C’est Serge Makaya qui vous le dis. Croyez-moi.
En termes de compétences en matière économique, Ossouka est loin de compter parmis la crème que peut compter ce pays. Pierre Mamboundou n’était pas un économiste mais son intelligence et son pragmatisme en faisait une valeur sure si il avait géré ce pays. Ça fait plus de 11 ans que l’amateur et incompétent en chef préfère confier le pays premèrement à des gens dont la première compétence est leur militantisme et leur larbinisme qu’autre chose d’utile au developpement harmonieux du Gabon. Une carrière dans l’administration gabonaise pourrie par la politique des Bongo qui privilégient les Kounabelistes et les militants du pdg est loin d’être gage de compétences et de bonne experience professionelle. Ndong Sima avait suggérer de revenir aux concours pour que les meilleurs d’entre nous prennent les places qui les reviennent pour nous tirer vers le haut. Mais in pouvoir quand il est illégitime, il se nourrit du clientelisme et du larbinisme. On ne trouvera rien dans les états de service de Ossouka qui puisse rassurer quant à sa capacité à faire le miracle d’une économie bloquée par l’illégitimité du mandat d’Ali Bongo et les incertitudes does à son état de santé qui met la gestion du Gabon en insécurité. Ce qui ne peut rassurer aucun investisseur sérieux… Au fait si tant que ça la priorité c’est la relance, que font Matha et Bilié Bi Nzé et Mekamne comme milliers de ce gouvernement de relance? On voit juste qu’Ali Bongo s’appuie sur les plus zélés du régime. Zélé au point de ne pas réfléchir.
Franchement le niveau de ce porte parole reste à désirer. Il manque vraiment de subtilité. Il dit clairement que Julien est incompétent.
Bjr. A ce niveau des charges vraiment on doit faire très attention, d’autant plus que in situ comparaison n’est pas raison. En quoi le fait d’être diplômé ou qualifié de juriste ou économiste et bombardé PM peut il influencer la mieux vivre des Gabonaises et des Gabonais. Auquel cas l’appareil judiciaire de gabao (en parlant du PM sortant)aurais eu la part belle de son mandat, est ce le cas.? par le passé nous avons également compté d’éminents économiste comme PM est ce pour autant que les indicateurs macro et micro économique du pays étaient au vert certains diront oui d’autres non ? moi je pense qu’il faut raison garder et éviter des jugements post éviction. Ce n’est pas bien. c’est comme dans un mariage même après séparation il ne faut pas juger qu’ il n’y est eu que des mauvais moments pendant la vie de couple. Dans le cas d’espèce cela de dessert pas l’entrant car bien souvent la réalité du terrain façonne la manière dont on va travailler ainsi que les moyens pour atteindre les objectifs. Amen.
Les Bong où Ping,ont en veux plus. Laissé le Gabon à ceux qui ont l’amour de ce pays. Premier ministre Homme où femme ne va rien nous apporté comment changement, quand ont sais qu’ils ont tous été issus d’une même formation des Bongo tout comme Ping.
Va à la présidentielle de 2023 sans revenir au contentieux de 2016. Et surtout ne le regrette pas. Car tu seras déçu. Quelque soit ce que vous mettrez en place pour empêcher la magouille, la fraude, ils tricheront toujours. En 2016, la présence de l’union européenne n’a servi à rien. Tant pis pour vous!!
Quand on veut noyer son chien on l’accuse de rage.
Dans l’intervention de M. Gayo, tout est presque dit. Le jeu est faussé dès le départ. ALI BONGO est un fils à papa qui n’a jamais fait des études sérieuses. Il a été fabriqué de toutes pièces par les tenants du pouvoir et du PDG pour être Président de la République afin de succéder à son père et perpétuer la gabegie à la tête du petit Emirat devenu par manque de vision et de niveau intellectuel des Bongo un pays pauvre , quelconque. Tout le monde savait qu’il n’a avait pas la moindre compétence pour le poste. Etudes supérieures inexistantes ou très douteuses, absence ou très faible niveau de culture gabonaise et bantoue, violence comportementale caractérisée, affairisme et maraboutisme avec les opportunistes ouest-africains( dont Accrombessi est le spécimen le plus connu, qui continue de l’influencer dit-on).
Ce qui importe pour ces gens là c’est la conservation du pouvoir et rien d’autre. Pour eux, il est plus simple d’ y parvenir en favorisant l’ascension des cancres, des initiés de la loge et de l’homosexualité ( même sans niveau intrinsèque).
Ella EKohga en est la preuve tangible, pensez-vous qu’un homme bien formé et d’envergure respectable puisse s’exprimer au sujet d’un premier ministre déchu comme il le fait? C’est simplement que la coquille est vide. Ça tout le monde le sait, beaucoup d’émergents sont des cancres, leur ascension se fait sur d’autres critères que le formation ou la compétence. Mme OSSOUKA a certainement d’autres atouts que celui d’être une grande économiste (prenez pas les Gabonais pour des idiots). Je crois qu’il ne faut pas s’apitoyer pour NKOGHE BEKALE, il sait tout ça, en plus il s’en est mis suffisamment pleins les poches sans avoir fait un petit tour à sans famille (son épouse serait d’un bon village du Gabon).
Entre nullards ça ce passe comme ça et NKOGHE BEKALE le sait. Surtout vaut mieux ne pas montrer ses compétences quand on en possède.
Le parti-secte qu’est le PDG, les loges maçonniques et ses déviances (pédophilie, homosexualité, crimes rituels) ainsi que le clientélisme mis en place ont fini par avoir raison de ce pays que tous prédisait une prospérité à l’instar de celle des Emirats arabes. Ce triste sort risque malheureusement de durer encore. La faute à qui?
Mme Rose Christiane Ossouka Raponda n’a été nommée à ce poste que grâce au soutien de Marie-Madeleine Mborantsuo. Il se murmure d’ailleurs ici et là que l’une est l’épouse et de l’autre. Tenez donc, la dépénalisation de l’homosexualité ça vous dit quelque chose??
Ella Ekogha est une coquille vide. Nous avons eu de vrais PM à l’image de CAM la classe, c’est vrai qu’à cette époque Ella Ekogha mettait encore les couches. OYE MBA avait tout pour hisser le pays au rang qu’il méritait. Mais entouré des cancres qui ne pensaient qu’à conserver le pouvoir comme l’a si bien dit Lavue, le Gabon est resté un pauvre pays.
Le peuple vous voit et n’oublie jamais, même après plusieurs générations.
Ce ridicule personnage quitte la primature avec une enveloppe conséquente. A Ntare Nzame!! Pauvre Nkoghe Bekale. La honte des fang. Pitié!!