Présidentielle 2016 : La société civile contre les querelles de leadership dans l’opposition
Réagissant au débat sur la désignation d’un candidat unique de l’opposition, la «Société civile libre du Gabon» estime que les réformes institutionnelles sont prépondérantes. En conséquence, elle a lancé une mise en garde contre ceux des leaders de l’opposition emportés par les débats d’égo.
Mettant en garde les acteurs politiques face au déni de démocratie vers lequel semble tendre l’élection présidentielle prévue pour août 2016, les leaders de la «Société civile libre du Gabon» ont brossé un portrait troublant du pays, dont la situation serait préoccupante voire «critique» dans divers domaines et à plusieurs échelles. A la faveur d’une sortie à Libreville, le 8 juin courant, ils ont fait état, dans un premier temps, d’une «situation politique de crise», engendrée par des doutes sur la filiation du président de la République, la partialité des institutions (Cour constitutionnelle, Cenap, CNC, ministère de l’Intérieur) et la «cacophonie» enregistrée ces derniers temps, en raison des sorties de certains acteurs politiques de l’opposition, plus intéressés par leurs égos que par l’assainissement de l’environnement juridique et institutionnel qui devrait permettre de parvenir à une élection crédible et transparente en 2016. Sur ce sujet, Marc Ona Essangui, s’est montré préoccupé et intransigeant. Pour lui, la question d’une candidature unique de l’opposition n’est pas encore à l’ordre du jour. «L’heure n’est plus aux petits calculs ou à la guerre des petits égos. Il est temps que chacun prenne ses responsabilités, et du côté de la société civile nous avons pris les nôtres. Nous sommes décidés à imposer notre vision pour le bien de la démocratie», a-t-il déclaré d’entrée de jeu, un brin remonté contre les leaders de l’opposition, accusant certains de faire le jeu du pouvoir en place.
Si le prix Goldman 2009 qu’accompagnaient Georges Mpaga, Jonathan Ntoutoume Ngome, Privat Ngomo, Auguste Eyene et Marcel Libama, entre autres, est apparu incisif, au point d’être blessant pour certains, c’est parce que «rien ne va dans le pays». Le Gabon est notamment en «situation économique de crise», marquée par une «déliquescence généralisée». La société civile pointe du doigt la baisse du chiffre d’affaires de certains opérateurs pétroliers, entrainant le retrait de plusieurs partenaires, la quasi-cessation de paiement de l’Etat, le chômage de masse, la corruption. Dans cet «environnement obscur», il convient d’agir. «Nous n’avions, pour certains, pas l’habitude de nous impliquer autant dans les questions politiques, mais nous avons décidé non seulement de ne plus nous taire mais d’agir, alors que depuis quelques temps le parti au pouvoir est désormais en pleine campagne électorale quand la Cour constitutionnelle est murée dans un silence coupable», a déclaré Marc Ona Essangui, avant d’appeler à une grande mobilisation des acteurs politiques de l’opposition autour des initiatives de la société civile, qui entend organiser les «Assises de la société civile» les 20, 21 et 22 juillet prochain.
Une initiative inspirée par la situation politique, économique et sociale d’«un pays qui n’arrive plus à payer les bourses à ses enfants, à rémunérer correctement ses agents, à tenir ses propres promesses ni à se passer de l’instrumentalisation de la justice à son seul profit». Pour Georges Mpaga, président du ROLBG, «il ne s’agit pas de voir dans la sortie de la Société civile libre du Gabon une manière d’appeler au boycott de la présidentielle à venir. Ça n’a jamais marché. Il s’agit de trancher avec les querelles d’égos, d’ethnie, d’espaces géographiques, et de mettre en garde les acteurs politiques, les diplomates qui tiennent à préserver leurs intérêts occultes».
Mise en place d’un nouveau fichier électoral, réformes institutionnelles, implication d’une communauté internationale libre de toute astreinte…. Tels sont les combats que le collectif des leaders de la société civile entend mener ces prochains jours, alors qu’il a déjà entrepris une tournée nationale et internationale par le biais de Marcel Libama, des rencontres avec Marie Madeleine Mborantsuo et les diplomates accrédités au Gabon.
22 Commentaires
Je sents qu’on dirige vers le chao de l’opposition gabaonais, d’ici on va enregistrer les demissions en cascades du coté cette fameuse opposition,Dans l’opposition il ya des personnes qui ont compliqué la vie des autres quand ils etaient dans la gestion des affaires de l’Etat, et aujourd’hui sont dans l’opposition pensez vous que ces personnes vont accepter que celle qui compliquer les vie des autres soit le candidat unique? le cas de ce Ping. jamais Casimir va le soutenir, ni le jeune Moubamba, qui ping avait demander de degarpire comme s’il etait un sdf.Jamias Manganga va soutenir Ping,ou Myboto. que Manganga avait parler de sa longevité au gouvernement ce choses que certains neglisent or dans la têtes des opposants, c’est pas rien.
J’aimerai savoir cher Jean-Jacques, que souhaitez-vous pour le Gabon? Cessez de pointer systématiquement du doigt les leaders de l’opposition? Vous n’avez rien a proposer ou quoi?
Quitte-là! tu ne sais pas écrire.
Le critiques de la société civile sont fondées, l’opposition devrait se focaliser sur le processus devant mener le Gabon à des élections transparentes et crédibles, c’est sur ce débat que l’opposition dans sa globalité devrait se focaliser à l’unisson.
La candidature unique est une bonne chose, mais on en est pas là pour le moment
préparons ensemble société civile partis politiques de l’opposition, les conditions qui permettent davantage la tenue d’élections crédibles.
Pour une fois, leaders de l’opposition faites preuve de sagesse, faites qu’on en finisse avec le système Ali-Accrombessi .
chapeau les gars! et sils n’écoutent pas la voix du peuple ça va être leur mort politique parce qu’aucun gabonais ne les suivra dans leurs errements, nous préférerons même voter ali que de suivre des faux opposants qui ne pensent qu’à leurs ventre. nous avons besoin d’une seule candidature puisqu’il nya qu’un seul président de la république.
Mapouya,
Comme disent les frères camerounais « on monte on descend, un cadavre doit mourir » pourquoi?
Parce que jamais, jamais , jamais je ne voterai Ali, alors sensibilisons les personnalités de l’opposition, faisons leur comprendre qu’ils ne doivent pas aller en ordre dispersé, qu’il y va de leur intérêt….
Mapouya, encore 7 ans d’Ali? Tout sauf ça!
La dite « société civile » sous prétexte de s’en défendre contribue au chaos annoncé de l’opposition. Nous sommes à 1 an de l’élection présidentielle et ils appellent à la réforme institutionnelle…. Est ce vraiment sérieux???? C’est trop tard pour cela. Pensez vous vraiment pouvoir proposer, débattre, et mettre ne place une réforme d’une telle ampleur, qui satisfasse tout le monde, à temps pour l’élection? Sans risque de retarder l’élection elle même??? Que dirait la société civile si le pouvoir proposait une réforme institutionnelle à un an de l’élection…..??? On les accuserait d’avoir des arrières pensées. Tout cela n’est vraiment pas sérieux.
Si ces gens là voulaient le changement, ils auraient déjà leur candidat unique au lieu de l’invoquer sans vraiment y croire et il battraient campagne tous unis, car en l’état des choses c’est le seul moyen de peser et obtenir l’alternance. Proposer une alternative unie et crédible. Mais pas à la dernière minute….
Au lieu de cela, chacun y va de sa petite science…On recommence les mêmes erreurs. Comment peut on recommencer à chaque élection les même recettes et espérer un résultat différent? Un certain auteur a appeler cela le début de la folie….
On connait la suite, l’opposition est démobilisée, le pouvoir gagne par absence de contrepoids. Les mêmes vont encore pleurnicher d’avoir été floué, ils vont faire des marches, des actions, pleurer chez les diplomates, etc… Mais pas d’alternance.
Amis de l’opposition, au delà de notre système politique imparfait, vous avez toujours deux temps de retards sur votre adversaire. Et vous allez encore rater un rendez vous de l’histoire… Votre vrai problème est celui là.
Bravo chers messieurs mais malheureusement ils comprendront rien à votre message. Des tiers personnes viendront leurs dire qu’ils ont des chances de gagner et ils vont se mettre dans leurs tetes, au finish zéro. Certains ont déjà participé à plusieurs élections présidentiels comme MAGANGA MOUSSAVOU malgré les échecs ils seront toujours candidats (le Gabon c’est pas Mouila)vs voulez aller où avec ça????????????????
Malgré tous ceux qu’on peut dire et rédire sur le PDG, ils ont au moins le mérite d’accorder leurs violents de chanter sur un même chant et et danser sur le même rythme, car l’unicité est une force.
C’est l’individualisme et l’égoisme prononcé qui perdra l’opposition. Comme l’a dit quelque plus haut les mêmes causes produisent mêmes effets. En avancant en rang dispersé n’attendez pas à ce qu’une sourie mette bas un éléphanto.
C’est maintenant que l’opposition doit affuter ces armes, voir sa trategie d’attaque, et mettre en place un plan d’action. L’elaboration prends du temps et l’aplication n’est qu’un simple jeux de carte, alors bougez-vous!!!
Ils finiront par s arracher la peau du crâne à ce rythme la.
regarder simplement l’opposition et s’il n’y a pas de candidature unique c’est simple resté chez vous et , n’allez pas voté c’est tout. si cette fausse opposition pour certains n’est pas crédible l’année prochaine rien ne nous oblige à aller dans l’isoloir, à moins que l’élection ne soit devenu un groove comme c’est la seul chose que l’ont connaissent.
donc attendons simplement le mots d’ordre le jour-j
Quelle est la crédibilité de notre fameuse société civile quand on constate une totale imbrication entre celle ci et le politique? Qui peut penser que Marc Ona, Georges Mpaga Libama affichent une neutralité politique. Les gabonais savent qu ils prennent leurs ordres au quartier Sobraga, suivez mon regard. La virulence des propos de cette société civile incarnée par Marc Ona, Libama sans oublier Annie Meye tranche avec la nécessité pour la société civile d avoir une attitude impartiale et surtout axée sur La Défense des intérêts du peuple gabonais.
Soutenir les pilleurs du régime convertis en opposants c est cela défendre les intérêts du Gabon?
C est amusant de voir la société civile considèrer aujourd’hui Myboto, Oye Mba, Adiaheno, Ndemezoo, Missambo, Ping comme étant des personnes vertueuses capable de défendre les intérêts du Gabon. Mais bon sang ceux dont je viens de citer non pas de bilan mais plutôt un passif lourdement préjudiciable pour la République gabonaise. Marc Georges et autres arrêtez d être les bouffons de ceux qui ont passé leur temps à être des tenants du népotisme et de la préservation de leurs intérêts mercantiles jusqu’ en 2009.
Victor, vous faites comme si Ali n’avait jamais été ministre, comme s’il n’avait jamais détourné un centime, vous nous prenez pour des demeurés? Nous vivons tous au Gabon, à l’heure de l’internet, ne faites pas passer Ali pour un saint et les autres pour le diable en personne.
Dans l’état actuelle avec un pouvoir inique et une famille qui pille et appauvrit le pays, dans n’importe quel pays, la société civile ne peut qu’investir le terrain politique pour défendre la démocratie. Dans ce cas ils sont bien des opposants au pouvoir. Il ont dû jouer ce rôle partout où on a chassé des dictateurs (bourkina faso, egypte, tunisie, etc.) Vivement que le dictateur Ali Bongo connaisse le même sort.
Si on lit au travers les lignes, la société civile en s’attaquant aux réformes, à quelques mois de la présidentielle, veut emmener le peuples vers un boycott des élection, meme si ils veulent nous faire croire le contraire. Comment peuvent-ils croire un seul instant que ceux qui sont à l’origine du coup d’état de 2009, ceux qui ont laissé mourir un des leurs sans rien faire(AMO), ceux qui sont à l’origine du décès de MBOULOU BEKA et certainement de MAMBOUNDOU PIERRE, vont accepter ces réformes?! Je crois par contre que l’heure est au stragies de campagne et la plus grande sera un candidat unique pour l’opposition. AMO a gagné en 2009, mais la division de l’opposition a fait en sorte que l’autre vole la victoire du peuple. Depuis 2009, vous demander un dialogue qui vous est refuser et c’est maintenant que vous pensez qu’ils accepteront? Le débats sur une candidature unique de l’opposition doit déjà avoir lieux pour que le peuple soit situé, qu’on sache si on peut croire à ces opposants.
Avec Jocktane qui commence à organiser des causeries à gauche à droite, on n’est pas sortie de l’auberge.
Toutes ces années (après 2009) l’opposition n’a presque que rien « gagné » sur le plan constitutionnelle, rien sur le plan judiciaire.
se sont-ils vraiment battus pour ça?
Aujourd’hui encore même désigner un candidat unique, rien que ça, pour une opposition qui paraissait chanter d’une même voie, relève du parcours du combattant.
A un an de l’élection, l’opposition semble ne pas avoir de stratégie claire. Incroyable !
Que l’opposition prenne garde, elle pourrait passer coté d’une élection présidentielle qui est pourtant a sa portée.
Je repete on va vers le chao de l’opposition vous savez pourquoi? par cq’ul y a des vieilliards qui ne reflechisent plus pour l’interêt général. tout simplement ils ont leurs plans que vous qui les suivez ne connaissent pas.Et vous allez vous rappelez de mes mots.ce groupe d’opposition pense que les electeurs sont seulement à LIBREVILLE.et c’est la ou ils preparent leur CHAO TOTAL.en 2016.
Un internaut qui ne connait rien de statistique disait que quand un candidat ne gagne pas à Libreville ne peut pas remporter une élection , je dis c’est faux même si un candidat gagnerait 100% G1 et celui qui perd dans cette province rempote dans les 07 autres , ils gagne l’election sans difficulté.
Sur quelle province cette opposition peut esperer remporter l’election?LBV ne pourra pas gagner 100% POG , G9,.
en oubliant que la même population qui est à LBV ceratains vôtent dans leurs provinces respectives.
Ce que je ne comprends pas, Mba Abessolo a gagné les élections en 1993, cela n’a pas empêché à Mboumbou Miyakou de proclamer Bongo vainqueur, en 1998, Perre Mamboundou s’est autoproclamé vainqueur, en 2005, Pierre Mamboundou s’est fait intronisé Président de la république après avoir contesté les votes. En 2009, Mba Obame gagne les votes, et c’est Ali qui gouverne…..puisque proclamé vainqueur par Le Ministre de l’Intérieur et la Cour Constitutionnelle. Ne voyez vous pas qu’aller aux élections sans Réformer tout le système ne sert à rien aujourd’hui ?? La censure de certain opposants qui militent tout de suite pour la candidature unique sans le toilettage du système electoral, c’est comme mettre la charrue avant les beaufs. J’ai comme l’impression que l’idée des réformes est nouvelle.
Pour la petite histoire, il faut retenir qu’ Il y a de cela neuf ans, El Hadj Omar Bongo ONDIMBA, alors président de la République, chef de l’Etat, recevait un 25 mai de l’année 2006 au palais de la présidence de la République, l’ensemble de la classe politique gabonaise. Cette rencontre était l’aboutissement du dialogue politique initié lors d’une audience qu’il avait accordée le 7 Octobre 2005 à l’opposition, à la veille de l’élection présidentielle. Elle faisait donc suite aux travaux qui avaient réuni la classe politique nationale regroupant les partis de la majorité présidentielle et de l’opposition, à Libreville, du 12 au 24 mai 2006, à l’immeuble Arambo
Ces travaux qui avaient été dirigés par le Premier ministre de l’époque, Jean EYEGHE NDONG mandaté par Omar pour poursuivre le dialogue politique avaient à l’ordre du jour des travaux, les huit points ci-après:
1/ Le fichier électoral;
2/ Le bulletin unique;
3/ Le retour au scrutin à deux tours;
4/ La remise des procès-verbaux des résultats électoraux aux représentants des candidats;
5/ Le collège électoral unique;
6/ Le réaménagement de la CNE dans son organisation et son fonctionnement;
7/ Le libre accès de l’opposition aux médias publics;
8/ Le financement des campagnes électorales et le plafonnement des dépenses.
A la suite de l’examen de ces huit points, la classe politique avait soumis le rapport à l’arbitrage d’Omar, qui avant de se prononcer sur les différents points, s’était félicité du sens aigu de responsabilité des acteurs politiques de notre pays et de leur esprit hautement républicain. Aussi, avait-il donc reconnu, la pertinence des conclusions auxquels était parvenue la classe politique gabonaise dans le souci de préserver la cohésion sociale en privilégiant l’intérêt supérieur de la nation, plutôt que les intérêts partisans.
Si de ces huit points qui avaient obtenu l’accord d’Omar, certains d’entre eux furent immédiatement appliqués, à l’exemple de :
1- La remise des procès-verbaux des résultats électoraux aux représentants des candidats ;
2- le collège électoral unique et
3- le réaménagement de la CNE dans son organisation et son fonctionnement qui donna naissance à la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanent (CENAP), l’on peut déplorer pour le constater, que les cinq (5) autres resteront lettres mortes.
Nous reconnaissons le souci permanent des acteurs politiques gabonais à bien faire, à entrevoir des compromis dynamiques et à éviter les contestations récurrentes des résultats. Surtout qu’aucun système n’est fait une fois pour toutes, mais il y a lieu de faire une analyse évaluative en méthode SWOT pour proposer un système plus fiable, plus crédible qui va promouvoir l’alternance par la transparence électorale et la liberté du vote : socle de toute démocratie et de l’Etat de droit. Avant de parler d’élection présidentielle en 2016, il importe donc de remettre sur la table, ces points et y ajouter d’autres, tels que :
1. Application de la biométrie dans sa globalité
2. Inscription, authentification des électeurs, interconnexion (pour éviter les votes multiples=fraude) et vote biométrique
3. Le bulletin de vote unique
4. Le scrutin à deux tours
5. La limitation du mandat Présidentiel d’une durée de 5 ans renouvelable une seule fois
6. Réforme en Profondeur de la Cour Constitutionnelle (selon les argumentaires de 2005 évoqués par Pierre Mamboundou et Jules Bourdes Ogouliguendé)
7. Réforme de la Commission Nationale Electorale Autonome et Permanente (CENAP), et implication effective de la Société Civile et amont et en aval du processus électoral
8. Neutralité du Ministère de l’Intérieur dans l’organisation, la collecte, le traitement et la diffusion des résultats, avant la Cour Constitutionnelle
9. Réforme en Profondeur du Conseil National de la Communication CNC, restructuration, réorganisation, libre accès de l’Opposition aux média publics et implication de la Société Civile
10. Le financement des campagnes électorales et le plafonnement des dépenses
11. Financement des Organisations de la Société Civile impliquées dans le Processus politique pour assurer l’éducation à la citoyenneté démocratique, l’exercice des Droits Civils et politiques y compris l’incitation à l’enrôlement biométrique en vue des élections à venir.
12. Le redécoupage des circonscriptions électorales
13. La révision du code électoral
14. La révision de la Constitution avec pour base, celle de 1991.
15. Neutralité de l’Armée dans tout le processus électoral (l’ouverture de la campagne, pendant les élections et après la proclamation des résultats par la Cour Constitutionnelle)
16. L’Usage des espaces publics, des moyens de transport, de télécommunication et le déploiement des candidats dans tout le territoire national pour battre campagne ne doit être prohibé à aucun candidat, aucune restriction ne peut être imposée aux candidats quel que soit le bord politique qu’il se trouverait sauf dans le cadre du respect de la loi.
@ Otoughmbot, bonjour. Et félicitations ! Votre nom ne semble pas tout dire sur vous-même… Mais, merci pour tous ces rappels, qui nous amènent à constater combien la nature de l’Homme gabonais est fragile et que cet état lui est fortement préjudiciable. Ces quelques faits historiques que vous rappelez ne datent pas du siècle dernier mais de la précédente décennie ; leurs principaux acteurs sont encore en vie, de ce monde et certains occupent encore des postes de responsabilité au plus haut niveau des
instances de décision de la nation. Pourquoi se taisent-ils comme c’est le cas pour certains autres sujets d’importance pour l’avenir de notre cher Gabon. Notre voisin l’a dit tantôt : y a-t-il encore assez de temps pour cette importante concertation de la classe politique aujourd’hui, où chacun semble plutôt enclin à se retirer dans sa chapelle ? A un an de cette échéance capitale, je crois qu’il n’est plus question de se cacher derrière des stratégies éculées. Il est temps de sauter à pieds joints sur le terrain du jeu. Et y aller si possible, avec les mêmes outils (de communication, de stratégie, entre autres) que l’adversaire. Et ne pas croire que quoi que ce soit est
gagné, car le Gabon, ce n’est pas Libreville uniquement.
Otoughmot,
vous parlez des choses que vous avez vues, donc je vous fais absolument confiance.
Merci pour ces informations et à l’opposition de revenir sur celles-ci et veiller à leur application, sinon c’est pas la peine d’esperer avoir un scrutin crédible.
Je vais continuer à vous lire (si vos sources restent dans cette constance) car il y a le récapitulatif et la réalité de la politique depuis ces dix dernières années. Vous avez un fond documentaire non négliegable ,car nous avons tendance à avoir la mémoire très courte. L’analyse m’a apparue très évidente. Si
Otounghmbot. Très bonne contribution. Continue ainsi bravo.