Présidentielle au Gabon : «Plutôt en retard que de nouveaux morts !»
Disant craindre de nouvelles tensions post-électorales à la suite des scrutins annoncés pour le 26 août prochain, un groupe d’opposants réunis au sein de la Dynamique de la transition politique et pacifique au Gabon (DTPPG) invite les autorités à reconsidérer le calendrier validé récemment pour se concentrer sur une meilleure préparation de nouvelles élections dans le pays.
Ouverte en février dernier, leur pétition visant à convaincre les autorités de ce que leur position est soutenue par les Gabonais compterait 300 000 adhésions à ce jour. Forts de ces signatures qui représentent, selon eux, plus de la moitié du corps électoral du pays, dans une déclaration faite jeudi 29 juin à Libreville, plusieurs opposants réunis au sein de la DTPPG ont renouvelé leur appel à «la transition politique et pacifique comme voie de sagesse, pour éviter de sombrer de nouveau dans un tourbillon chaotique». Ils disent être opposés au calendrier proposé par le Centre gabonais des élections (CGE) dimanche 25 juin et validé par le Conseil des ministres le lendemain.
À la DTPPG, on estime au contraire qu’il n’y a pas lieu de se presser pour tenir les élections générales déjà annoncées pour le 26 août prochain. «L’urgence n’est pas l’organisation des élections générales, mais plutôt notre capacité à sortir des zones de confort pour fondre toutes nos vues et ambitions dans un même moule et en faire une référence qui portera le Gabon au plus haut des cimes du monde. Nous préférons accuser du retard dans l’organisation des élections politiques plutôt que d’aller droitement dans le fossé où les morts seront encore compter par milliers», soutient Théophile Makita Nyembo.
Le porte-parole de la Dynamique relève par ailleurs qu’«en publiant ce calendrier, le gouvernement a une fois de plus fait entorse à la loi électorale qui précise que l’annonce par le CGE des dates des élections se fait après affichage, réclamations et prise en compte des erreurs issues de la phase d’enrôlement».
1 Commentaire
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Yobé qui vivra verra ! Dibotya tata niabiè