Le candidat de la Convention nationale de l’interposition renvoie dos-à-dos majorité et opposition, plaidant pour le triptyque stabilité-rassemblement-développement.

Dieudonné Minlama Mintogo. © gaboninfoslive.files.wordpress.com

Dieudonné Minlama Mintogo. © gaboninfoslive.files.wordpress.com


 
La dernière tournée à l’intérieur du pays du candidat de la Convention nationale de l’interposition (CNI) a permis de se faire une meilleure idée de son offre politique.
Dans la Nyanga, en mai dernier, Dieudonné Minlama a pointé du doigt les maux à l’origine de l’état du pays : crimes économiques, crimes rituels, injustice, impunité, tribalisme, sectarisme, etc. Des maux auxquels s’ajoutent les dissensions au sein de la majorité et les querelles internes à l’opposition. A en croire ses dires, tous ces maux montrent clairement que «les intérêts personnels partisans ont pris le pas sur l’intérêt général, sur l’intérêt du pays».
Face à cette situation, Dieudonné Minlama affirme incarner «la voie de l’espoir, de la stabilité, du rassemblement, et du développement, pour éviter aux Gabonais de choisir entre le mal et le pire». Il invite les populations à le rejoindre dans cette voie, «la seule qui puisse nous engager dans la rupture, la stabilité et le développement». «Par cette voie, je m’engage à rétablir la démocratie et à renforcer l’état de droit. Je m’engage à réconcilier les Gabonais entre eux et avec leur élite politique. Je m’engage à rétablir le dialogue et à privilégier le consensus», assure-t-il, disant vouloir «rompre définitivement avec l’impunité et tous les vices qui maintiennent notre pays dans l’obscurantisme et le non développement». «Par cette voie, je m’engage à renforcer l’unité nationale et à promouvoir la justice sociale et une justice pour tous», tranche-t-il.
Le candidat de la CNI propose donc «une nouvelle politique de planification,  de développement  et d’administration du territoire : la régionalisation». Grosso modo, il entend réorganiser le territoire national en six grandes régions : la région du grand Nord (Woleu Ntem et Ogooué-Ivindo), la région du grand Sud (Ngounié et Nyanga), la région de Libreville (Libreville, Akanda et Owendo), la région du centre (Estuaire et Moyen Ogooué), la région Maritime  (Ogooué-Maritime) et, la région Est (Haut-Ogooué et Ogooué-Lolo). «Ces régions seront administrées par un  gouvernement local, dirigé par un gouverneur et un Parlement local élu par la population. 30 % du budget de l’Etat sera alloué aux régions. La répartition de ce budget entre les régions sera effectué sur la base de deux critères : la démographie et la superficie», précise-t-il.  Pour lui, cette politique permettra ainsi de «rapprocher les décideurs des populations». «Elle favorisera une meilleure prise en compte des aspirations des populations, une meilleure planification des stratégies de développement, un meilleur suivi de la mise en œuvre des politiques de développement, un dynamisme dû à la compétition politique et une décentralisation effective», assène-t-il, sans craindre de se voir opposé le statut d’état unitaire du Gabon et les trop fortes similitudes entre sa vision et le fédéralisme.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Diana calendre dit :

    Monnayeur de voix à l’élection présidentielle parce que toi je sais même pas si tu auras 5% de voix. Les trouble-fête de l’opposition. On voûte connaît comme disait l’autre césariennee

  2. mapouya dit :

    diana t’es meme gentille est ce q’il pourra atteindre 0.000001/0? meme un malade mental ne peut pas lui donner sa voie.

  3. flytox241 dit :

    Que ceux qui aiment ce type, le sortent de son cauchemar psychédélique qu’il croit être un merveilleux rêve.
    MILAMA Président wouai il faut pas trop pousser le bouchon.
    Pauvre de mon GABON snif snif

  4. jean mabika dit :

    Diana calendre tu n’es pas le peuple pour décider de combien de voix il aura c’est qui est sûr ce que la voie qu’il propose est aux antipodes de la prétendue opposition dont tu fais allusion et qui est responsable de l’état du pays

    • Diana calendre dit :

      Mabika,
      L’élection est dans deux mois, donnons nous rendez-vous sur ce même forum. Nous aurons concrètement les suffrages de Minlama, et ces suffrages ne dépasseront même 1% comme le suggère Mapouya.

  5. LE BIYOGHISTE dit :

    je crois qu’aucune proposition ne mérite qu’on la rejette sans même prendre la peine de l’examiner. les états unis d’amériques sont la 2e puissance économique du monde après la chine tout en étant un état fédéral. donc le fédéraliste n’est pas un frein au développement; participer au débat sur le développement du pays, faire de propositions sensées, créer de l’espoir pour le peuple tel est à mon sens l’utilité des débats d’idées d’une élection présidentielle.

  6. patricia dit :

    c’est très bien de critiquer mais il faut aussi apporter des suggestion! Dieudonné Minlama est un jeune qui ose et qui pose des actes concret! l’élection présidentielle est un challenge pour lui même, s’il ne sort pas vainqueur, il continuera à se battre pour instaurer la démocratie et l’état de droit au Gabon.

  7. Bassomba dit :

    @Diana calendre: on rira bien quand ton candidat ne dépassera même pas 10%.
    Alors j’ai le droit aussi de le dire, comme tu le dis aux autres!

  8. begone bayi dit :

    moupaya et sa personne diane c’est regretable d’entendre encore les gabonais raisonner comme ca croyez vous que vos minables voix content dans ce pays? vous êtes habitués à vendre vos vies moyennant des minables sommes mais des vrais gabonais pensent comme cet homme qu’il est tant de réparer les dégâts que vos fameux bons candidats ont causé au GABON

  9. Okoss dit :

    @bengone/Mabik/Pat
    Pitié pour vous!!!Ce pays trouvera bien le leader qu il nous faut
    Ya quelqu un ds ce site qui dit souvent »les cons osent tout , et c ‘ est la qu on les reconnait »
    A mediter

  10. jean mabika dit :

    Les commentaires de certains me font rire, attendez toujours l’homme providentiel qui viendrait vous sauver, en attendant j’affirme que Minlama est le meilleur candidat comparativement aux autres qui viennent vous convaincre à coût de milliards en s’offrant des safari ou tourisme politique avec l’argent qu’ils ont pillé en vidant les caisses de l’Etat.

  11. jemenfout dit :

    Obama disait à propos de Donald TRUMP, « Le poste de Président de la République n’est pas un talk show ou une affaire de divertissement ». je serai de ceux qui interrogeraient aussi sieur Minlama, s’il a la chance d’aller loin. Venons en aux faits. Il n’est pas élu de la République ni élu local, il n’a jamais été ministre, ne mise sa campagne que sur une ville et, n’attire personne dans ses meetings quand il sort de son cadre de Bitam. Il n’a pas le même charisme qu’un Mamboundou Pierre ou André Obame . Même les élus municipaux de la trempe de Maganga Moussavou ou Essono Mengue, connus sur le plan national, ne peuvent pas dépasser les 10% d’intentions de vote. Est ce Mr Minlama non connu sur le plan national qui pourrait faire l’affaire? soyons objectifs, et regardons les choses en face. il aura un piètre score. S’entêter à ne pas regarder la vérité en face serait tout simplement suicidaire. de quels moyens dispose t’il à l’instar d’un Mba obame, pour sillonner tout le pays et faire un hold up electoral devant les plus connus??? posons nous cette question. L’experience du pays a démontré que seuls les charismatiques connus et ceux ayant des moyens financiers colossaux qui ont pu avoir des scores convenables. même Maganga Moussavou qui sera à sa 4e participation n’a jamais atteint les 10% des suffrages nationaux. Donc Mr Minlama, sans vous sous estimer vos chances seront infimes et on en reparlera d’ici peu. rangez vous derriere un tenor pour éviter des dispersions intitules. Votre petite réunion de Lambaréné où il n’y avait que deux pelés et trois tondus devraient suffire à vous interroger sur votre demarche. meme à Bitam, vous avez du mal, à faire salle comble et ce ne sera pas au niveau de tout le pays que vous ferez des miracles.

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