Cette association dirigée par l’épouse de l’ancien ministre du Pétrole se veut un relais du président de la République auprès de l’électorat féminin.

Gaëlle Nkoghé Bekalé et Rose Christiane Ossouka Raponda (2e et 3e en partant de la gauche). © D.R.

Gaëlle Nkoghé Bekalé et Rose Christiane Ossouka Raponda (2e et 3e en partant de la gauche). © D.R.


 
Quelques moments de la cérémonie de lancement du mouvement. © D.R.

Quelques moments de la cérémonie de lancement du mouvement. © D.R.


Parée des atours d’une association, «Rien sans les femmes» a lancé ses activités le week-end dernier à Ntoum. Opérant sous le triptyque Unité-Solidarité-Tolérance, la structure est manifestement à but politique. En tout cas, elle soutient Ali Bongo.
Dans cette optique, sa présidente a remis un lot de matériel aux femmes. Gaëlle Nkoghé Bekalé en a profité pour évoquer «l’indispensabilité de la femme dans toutes les étapes de la vie». «C’est dans une nouvelle dynamique de solidarité et d’égalité de chances pour ces femmes qui entreprennent que nous avons voulu nous inscrire dans cette localité», a-t-elle lancé.
Invitée de circonstance, la mairesse de Libreville s’est muée en porte-parole du président de la République. «L’engagement d’Ali Bongo est la lutte contre le chômage, l’amélioration du système éducatif avec en prime un accent mis sur la professionnalisation des offres de formation», a affirmé Rose Christiane Ossouka Raponda, ajoutant : «C’est sur cette base nous devons construire un pays qui repose sur les références nouvelles».
La mairesse de Libreville a demandé aux femmes de soutenir Ali Bongo, candidat à sa propre succession, rappelant son engagement sur la participation des femmes à hauteur de 30% aux élections politiques. Quelques questions se posent : Rose Christiane Ossouka Raponda a-t-elle conscience de ce que l’universalisme républicain qui fonde l’organisation de l’État au Gabon interdit les quotas ? A-t-elle pas suivi le débat ayant débouché sur la parité en France ? Ne sait-elle pas que cela avait donné lieu à une modification de la constitution française ? Manifestement non…
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Diana calendre dit :

    Heureusement que ces femmes viennent se servir apres elles voteront quelqu’un d’autre. Profitez-en c est notre argent mais au moment opportun vous savez quoi faire.

  2. ossou dit :

    Felicitations pour l’intiative!

  3. km city dit :

    Cher rédacteur, au lieu de s’en prendre à Rose Christiane Ossouka, adressez vous au président de la république qui estime qu’au Gabon, république à part, il faut instaurer les quotas. Cette question des quotas est bien présente au Cameroun même si c’est pas une réference pour rentrer dans les grandes écoles, au cameroun, un des critères est la question des quotas

  4. Yeno joe dit :

    Très belle initiative

Poster un commentaire