Présidentielle 2016 : Le projet de Dieudonné Minlama pour la Nyanga
Récemment en tournée à Tchibanga, le candidat de la Convention nationale de l’interposition (CNI) a décliné son projet de société pour la province de la Nyanga.
Lors de sa dernière tournée dans la Nyanga, le candidat de la Convention nationale de l’interposition (CNI) à la prochaine présidentielle a laissé échapper quelques bribes de son projet de société pour cette province du sud du pays. Sur le plan économique, notamment, Dieudonné Minlama entend lutter efficacement contre le chômage et la précarité en développant trois domaines à fort potentiel d’emplois. Le tout en s’appuyant sur l’exploitation des ressources naturelles par les Petites et moyennes entreprises (PME) locales dans les domaines du bois, de l’agriculture et de la pêche. «Nous allons renforcer la mesure d’arrêt d’exportation des grumes. Nous allons stimuler l’industrie locale de transformation du bois», avait-il révélé dans le chef-lieu de la Nyanga, indiquant, à cet effet, que tous les bâtiments et édifices publics de l’état et des collectivités locales seront construits majoritairement en bois (écoles, dispensaires, hôpital, marchés, logements sociaux, etc.) «Nous formerons les jeunes gabonais aux métiers du bois et nous leur permettront de créer des entreprises avec toutes mesures d’accompagnement nécessaires pour que l’animation de cet important secteur d’activités soit dans les mains des Gabonais», a promis Dieudonné Minlama.
Concernant les secteurs de l’agriculture et de la Pêche, le candidat de la CNI a promis développer une politique d’installation de promoteurs agricoles Gabonais. «Nous formerons et installerons des jeunes qui bénéficieront de toutes les mesures d’accompagnement nécessaires pour créer des entreprises performantes dans ces domaines porteurs et créateurs de richesse et d’emplois. La province de la Nyanga, avec son énorme potentiel en élevage et en agriculture sera au centre de cette politique», a révélé Dieudonné Minlama pour ce qui est de l’agriculture. En matière de pêche, a-t-il indiqué : «Nous allons développer une politique de promotion d’entrepreneur gabonais dans ce domaine, aussi bien au niveau de la pêche maritime que fluviale. C’est un fort secteur de création d’emplois. Il est inadmissible de continuer d’accepter que le poisson péché aux USA ou en Mauritanie soit vendu beaucoup moins cher chez nous que le poison péché dans nos eaux». Dieudonné Minlama entend ainsi casser «tous les verrous et toutes les pesanteurs qui empêchent aux Gabonais de s’approprier ce secteur stratégie et très riche».
Les populations de la Nyanga ont également été rassurés quant à la question du conflit homme-faune dans la province. «Je sais que ce conflit attriste fortement les populations ici et celles des autres localités du Sud Gabon. Nous sommes conscients de la nécessité de respecter nos engagements internationaux en matière de protection de l’environnement. Nous connaissons aussi le rôle important que jouent certaines espèces animales dans la protection et la promotion de la biodiversité», a-t-il lancé. Cependant, a-t-il poursuivi, «Nous ne pouvons pas aussi laisser nos populations continuer à subir ce conflit et croupir dans la misère sans qu’une ouverture ne leur soit laissée. Nous pensons et militons pour qu’une solution qui protège chacune des parties prenantes soit trouvée». En guise de solution, le candidat propose ainsi la création d’un fonds d’indemnisation des populations victimes de destruction des cultures. «Ce fonds sera alimenté par les taxes prélevées sur l’exploitation des produits de la forêt, des taxes sur les activités touristiques, des subventions des institutions internationales», a indiqué Dieudonné Minlama.
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En première lecture, on a envie de suggérer à Monsieur Dieudonné Minlama de nous faire l’économie de sa candidature pour soutenir simplement et logiquement celle d’Ali Bongo Ondimba. Car, au pifomètre près, ce projet de société a du mal à convaincre de son originalité face au Plan Stratégique Gabon Emergent, que le candidat de la CNI promet tout juste de « renforcer » par ici ou de « stimuler » par-là. En ce qui concerne le conflit homme-faune, l’homme s’incline devant une autre évidence : « Nous sommes conscients de la nécessité de respecter nos engagements internationaux en matière de protection de l’environnement ». Par ailleurs, si tout à été dit et, même, bien dit. Une question revient après chacune des promesses égrainées pour lutter contre la précarité et le chômage, c’est celle du « comment ? » Globalement, Dieudonné Minlama nous laisse un peu sur notre faim. En seconde lecture, il faut lui reconnaître le mérite d’être allé droit au but en déclinant une partie de « son projet pour la Nyanga » sans s’attarder dans des débats de personnes, ni s’empêtrer dans des injures et autres autojustifications. Pour le reste, un certain Grégoire Lacroix, écrivain, journaliste et poète français, l’a bien senti : « En amour comme en politique, le secret du succès : faire miroiter ».
Votre commentaire aura eu un mérite témoignant de votre objectivité, en reconnaissant que Dieudonné Minlama ne s’attarde pas dans des débats inutiles de personnes et autres, comme c’est le spectacle actuel entre la majorité au pouvoir et l’opposition menaçant ainsi l’unité nationale. Une autre voie est possible, c’est celle que nous montre Dieudonné Minlama.
Monsieur MINLAMA MINTOGO Dieudonné propose une troisième voie, une alternative face à la situation lamentable que la classe politique nous sert depuis quelques années . Une majorité minée par la haine, la vengeance, l’intolérance, la violence ! une majorité qui se divise, s’effrite chaque jours et montre des signes réels de la destruction du pays. Et une opposition qui se complaît dans les guerres d’égo et de leadership . Cette classe politique parle de tout sauf du Gabon .
Au regard de ce tableau ce qu’il faut d’abord retenir c’est que Monsieur MINLAMA nous propose la seule voie qui puisse nous garantir : paix, stabilité et unité nationale . Au delà de cette stabilité qui nous est nécessaire, il convient de comprendre que les premier pan du projet de Société de Minlama nous enseigne sur sa volonté de diversifier notre économie : Bois, pêche et agriculture. Il parle de la promotion des PME dans ces trois (3) secteurs d’activités contrairement à la situation actuelle où les PME se trouvent essentiellement dans le BTP. La politique de Mr Minlama est orienté vers la production er la création de richesse. Mr MINLAMA en homme responsable tient aussi compte nos engagements internationaux tout en intégrant les intérêts des populations …
Quant au PSGE, ce programme n’a malheureusement pas apporté les résultats qui étaient attendu par les populations . A partir de ce moment, vous conviendrez avec moi, qu’en homme intelligent, Mr MINLAMA ne peut que proposer mieux.
Je dirai simplement, suite à cet article, que les stratégies d’obtention d’un futur poste ministériel après la victoire du président sortant ne sont pas mal à cet allure il aura son poste
En première lecture oui on a envie de le lui suggérer pour, non pas soutenir un candidat que « logiquement » Kem Wr soutient à l’aveugle, mais plutôt pour éviter l’éparpillement des voix du changement.
La question du « Comment? » est effectivement fort à propos, et c’est la question que tout le monde se doit de se poser devant n’importe quel projet de société aujourd’hui. Cependant, croyez-vous que cette question a bien été posée par les « émergents » eux-mêmes en 2009? Vous me répondrez « oui » évidemment! Mais ce qui est plus évident c’est que la réponse au « comment réaliser toutes les promesses de 2009? » s’est réduite en peau de chagrin au fil du temps, au point qu’on est passé de concept en concept sans véritables résultats « épargnés de grèves ». Oui effectivement, en l’espèce Grégoire Lacroix a tout à fait raison.
Ce qu’il faut dire c’est que le projet de monsieur Minlama comme d’autres projets est juste réaliste. y’a t-il de mal a accepter et reconnaitre un point positif dans l’action d’un concurrent? c’est aussi cela être un homme d’Etat qui privilégie les intérêts du pays.
La vraie question à poser ici est celle de la notoriété, de la maturité et du courage de monsieur Minlama saura-t-il aller jusqu’au bout? saura-t-il être capable de faire « l’interposition » comme avait su le faire en 2009 un certain « Action-Modernité-Ouverture »..
Je dirai simplement que M. Minlama doit aller jusqu’au bout car il représente l’espoir d’un véritable changement et nous avons besoin de ça,donc si un gabonais peu connu se présente pour vous c’est pour distraire le peuple ou encore chercher à gagner une place dans un futur gouvernement ? Laisse moi te dire que M.Minlama ne meurt pas de faim
Ipandy tu crois que tout le monde vie sous la cape du pouvoir en place?detroumpe toi il y’a encore des hommes intègres,de valeur,qui pense encore à l’intérêt du peuple gabonais donc stp si ta rien n’a dire de congrès n’écris pas